Plus de six mois après la promulgation du décret exécutif n°09 - 18 régissant l'exercice de la profession d'agent immobilier, les professionnels de ce secteur sont toujours dans l'attente de la publication des textes d'application. Certains d'entre eux affirment qu'ils n'ont connaissance d'aucun document officiel qui soit venu clarifier la mise en application des nouvelles dispositions, même si des rumeurs circulent à ce sujet. En l'absence de ces textes, les agents immobiliers se disent dans l'impasse car incapables de réaliser la plus banale des formalités administratives. «J'ai changé l'adresse de mon agence sans pouvoir porter cette modification sur mon registre de commerce. On m'a dit au niveau du CNRC que cela n'était pas possible tant que la situation n'est pas clarifiée pour les agences. Tout est bloqué jusqu'à nouvel ordre», nous a expliqué le gérant d'une agence immobilière à Alger. Les agences immobilières déplorent la nouvelle loi qu'elles jugent trop contraignantes et loin de coller à la réalité, notamment, sur l'aspect lié aux rémunérations des agences. Selon les gérants de certaines d'entre elles, la vente ou la location de logements est loin d'être aussi lucrative que l'on pense. «Nous travaillons dur sans pouvoir nous offrir une vie aisée», a avoué, sous couvert de l'anonymat, un autre gérant d'une agence immobilière située dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il affirme que plusieurs agences sérieuses sont aussi «victimes d'escroquerie». Une situation que confirme notre premier interlocuteur, qui précise qu'il n'y a pas que les clients qui se font arnaquer par «des agents peu scrupuleux». «Nous aussi, nous nous faisons souvent avoir par des personnes à qui nous proposons nos services. Une fois que nous ayons mis l'acheteur et le vendeur en contact, ils s'entendent entre eux et nous écartent de la transaction qu'ils n'auraient pas conclue si nous ne les avions pas fait se rencontrer. Tout cela, pour ne pas avoir à nous rémunérer», explique-t-il. Et d'ajouter : «Il ne faut pas croire que tous les agents immobiliers sont des escrocs ou bien qu'ils amassent tous des fortunes, il y en a pour qui ça rapporte effectivement, mais pour d'autres, c'est souvent la galère ». Même son de cloche du côté de Tizi Ouzou. Le gérant d'une agence avoue que «le métier ne fait plus vivre, je me retrouve souvent à payer les impôts pour rien», dit-il, expliquant que «les prix exorbitants des logements, aussi bien pour la vente que pour la location, ajoutés à l'activité informelle des courtiers, réduisent sensiblement le nombre de clients». La promulgation de la nouvelle loi est perçue comme une «injustice», car nous explique-t-on, beaucoup de personnes risquent de se retrouver sans emploi. «Avec environ 6.200 agences employant en moyenne 2 personnes, on risque de voir des milliers de personnes mises aux chômages ». Ce que ces échantillons d'agence déplorent le plus dans l'adoption de ce décret, est que les pouvoirs publics n'aient pas pensé à solliciter l'avis des premiers concernés. Ils estiment dans ce cadre que «la fédération nationale des agences immobilières n'est pas représentative de toute la profession». Soulignons enfin que toutes nos tentatives de joindre le ministère de l'Habitat, quant à la publication des textes d'application, sont demeurées vaines. Plus de six mois après la promulgation du décret exécutif n°09 - 18 régissant l'exercice de la profession d'agent immobilier, les professionnels de ce secteur sont toujours dans l'attente de la publication des textes d'application. Certains d'entre eux affirment qu'ils n'ont connaissance d'aucun document officiel qui soit venu clarifier la mise en application des nouvelles dispositions, même si des rumeurs circulent à ce sujet. En l'absence de ces textes, les agents immobiliers se disent dans l'impasse car incapables de réaliser la plus banale des formalités administratives. «J'ai changé l'adresse de mon agence sans pouvoir porter cette modification sur mon registre de commerce. On m'a dit au niveau du CNRC que cela n'était pas possible tant que la situation n'est pas clarifiée pour les agences. Tout est bloqué jusqu'à nouvel ordre», nous a expliqué le gérant d'une agence immobilière à Alger. Les agences immobilières déplorent la nouvelle loi qu'elles jugent trop contraignantes et loin de coller à la réalité, notamment, sur l'aspect lié aux rémunérations des agences. Selon les gérants de certaines d'entre elles, la vente ou la location de logements est loin d'être aussi lucrative que l'on pense. «Nous travaillons dur sans pouvoir nous offrir une vie aisée», a avoué, sous couvert de l'anonymat, un autre gérant d'une agence immobilière située dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il affirme que plusieurs agences sérieuses sont aussi «victimes d'escroquerie». Une situation que confirme notre premier interlocuteur, qui précise qu'il n'y a pas que les clients qui se font arnaquer par «des agents peu scrupuleux». «Nous aussi, nous nous faisons souvent avoir par des personnes à qui nous proposons nos services. Une fois que nous ayons mis l'acheteur et le vendeur en contact, ils s'entendent entre eux et nous écartent de la transaction qu'ils n'auraient pas conclue si nous ne les avions pas fait se rencontrer. Tout cela, pour ne pas avoir à nous rémunérer», explique-t-il. Et d'ajouter : «Il ne faut pas croire que tous les agents immobiliers sont des escrocs ou bien qu'ils amassent tous des fortunes, il y en a pour qui ça rapporte effectivement, mais pour d'autres, c'est souvent la galère ». Même son de cloche du côté de Tizi Ouzou. Le gérant d'une agence avoue que «le métier ne fait plus vivre, je me retrouve souvent à payer les impôts pour rien», dit-il, expliquant que «les prix exorbitants des logements, aussi bien pour la vente que pour la location, ajoutés à l'activité informelle des courtiers, réduisent sensiblement le nombre de clients». La promulgation de la nouvelle loi est perçue comme une «injustice», car nous explique-t-on, beaucoup de personnes risquent de se retrouver sans emploi. «Avec environ 6.200 agences employant en moyenne 2 personnes, on risque de voir des milliers de personnes mises aux chômages ». Ce que ces échantillons d'agence déplorent le plus dans l'adoption de ce décret, est que les pouvoirs publics n'aient pas pensé à solliciter l'avis des premiers concernés. Ils estiment dans ce cadre que «la fédération nationale des agences immobilières n'est pas représentative de toute la profession». Soulignons enfin que toutes nos tentatives de joindre le ministère de l'Habitat, quant à la publication des textes d'application, sont demeurées vaines.