La demande mondiale en or a baissé de 9% au deuxième trimestre en rythme annuel, à 719,5 tonnes, les joailliers ayant limité leurs achats en raison de la hausse des cours et des retombées de la récession sur la consommation. En revanche, une nette augmentation des achats d'or de la part des investisseurs, dont la demande a atteint 222,4 tonnes contre 151,9 tonnes un an plus tôt, a limité le recul, selon le Conseil mondial de l'or (CMO). Celui-ci souligne, en outre, que l'offre mondiale d'or a augmenté de 14% en rythme annuel au deuxième trimestre, à 927 tonnes contre 812 tonnes un an plus tôt. «Le recul économique mondial a certainement eu un impact majeur sur le pouvoir d'achat des acheteurs d'or, de même que des prix locaux élevés et la volatilité du dollar», a expliqué le directeur du CMO Aram Shishmanian, dans le communiqué accompagnant le rapport trimestriel de l'organisation. «Le trimestre a été particulièrement fort pour la demande d'or en tant qu'investissement et nous pensons que cela reflète une reconnaissance croissante de l'or comme classe d'actifs en soi.» Les achats d'or des joailliers ont chuté de 22% sur un an au deuxième trimestre, à 404,1 tonnes contre 517,8 tonnes précédemment. La demande en provenance d'Inde, traditionnellement le plus gros acheteur d'or de la planète, a chuté de 31% à 88 tonnes. Une hausse de 6% a cependant été constatée en Chine, deuxième acheteur mondial l'an dernier, avec 72,5 tonnes vendues aux joailliers. Selon le rapport du CMO, l'or intéresse de plus en plus les banques centrales en tant qu'actif de réserve. Les banquiers centraux ont été acquéreurs nets au deuxième trimestre avec 14 tonnes d'achats en net au deuxième trimestre contre des ventes nettes de 69 tonnes il y a un an. Les Etats-Unis ont évité le pire, selon le président de la FED Le président de la Banque centrale américaine Ben Bernanke a affirmé avait hier que les Etats-Unis avaient «évité le pire» et a misé sur une reprise économique «à court terme», mais «lente» à démarrer, exhortant une nouvelle fois le monde à refonder le système financier. «Bien que nous ayons évité le pire, de gros défis nous attendent encore», a déclaré M. Bernanke lors d'un discours prononcé à l'occasion d'une rencontre d'économistes organisée par la Banque centrale (Fed) à Jackson Hole, dans le Wyoming (nord-ouest des Etats-Unis). «L'activité économique apparaît en train de se stabiliser, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger, et les perspectives d'un retour de la croissance à court terme semblent bonnes», a estimé M. Bernanke dans ce discours. Après quatre trimestres consécutifs de baisse du Produit intérieur brut (PIB), un grand nombre d'économistes prévoient que la reprise de l'économie américaine arrive d'ici à la fin du mois de septembre si elle n'est pas déjà en cours. M. Bernanke a néanmoins averti qu'il restait «de gros défis»: «des tensions persistent sur de nombreux marchés financiers mondiaux, des pertes supplémentaires menacent des institutions financières, et de nombreux ménages et entreprises continuent d'éprouver des difficultés considérables à avoir accès au crédit». La demande mondiale en or a baissé de 9% au deuxième trimestre en rythme annuel, à 719,5 tonnes, les joailliers ayant limité leurs achats en raison de la hausse des cours et des retombées de la récession sur la consommation. En revanche, une nette augmentation des achats d'or de la part des investisseurs, dont la demande a atteint 222,4 tonnes contre 151,9 tonnes un an plus tôt, a limité le recul, selon le Conseil mondial de l'or (CMO). Celui-ci souligne, en outre, que l'offre mondiale d'or a augmenté de 14% en rythme annuel au deuxième trimestre, à 927 tonnes contre 812 tonnes un an plus tôt. «Le recul économique mondial a certainement eu un impact majeur sur le pouvoir d'achat des acheteurs d'or, de même que des prix locaux élevés et la volatilité du dollar», a expliqué le directeur du CMO Aram Shishmanian, dans le communiqué accompagnant le rapport trimestriel de l'organisation. «Le trimestre a été particulièrement fort pour la demande d'or en tant qu'investissement et nous pensons que cela reflète une reconnaissance croissante de l'or comme classe d'actifs en soi.» Les achats d'or des joailliers ont chuté de 22% sur un an au deuxième trimestre, à 404,1 tonnes contre 517,8 tonnes précédemment. La demande en provenance d'Inde, traditionnellement le plus gros acheteur d'or de la planète, a chuté de 31% à 88 tonnes. Une hausse de 6% a cependant été constatée en Chine, deuxième acheteur mondial l'an dernier, avec 72,5 tonnes vendues aux joailliers. Selon le rapport du CMO, l'or intéresse de plus en plus les banques centrales en tant qu'actif de réserve. Les banquiers centraux ont été acquéreurs nets au deuxième trimestre avec 14 tonnes d'achats en net au deuxième trimestre contre des ventes nettes de 69 tonnes il y a un an. Les Etats-Unis ont évité le pire, selon le président de la FED Le président de la Banque centrale américaine Ben Bernanke a affirmé avait hier que les Etats-Unis avaient «évité le pire» et a misé sur une reprise économique «à court terme», mais «lente» à démarrer, exhortant une nouvelle fois le monde à refonder le système financier. «Bien que nous ayons évité le pire, de gros défis nous attendent encore», a déclaré M. Bernanke lors d'un discours prononcé à l'occasion d'une rencontre d'économistes organisée par la Banque centrale (Fed) à Jackson Hole, dans le Wyoming (nord-ouest des Etats-Unis). «L'activité économique apparaît en train de se stabiliser, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger, et les perspectives d'un retour de la croissance à court terme semblent bonnes», a estimé M. Bernanke dans ce discours. Après quatre trimestres consécutifs de baisse du Produit intérieur brut (PIB), un grand nombre d'économistes prévoient que la reprise de l'économie américaine arrive d'ici à la fin du mois de septembre si elle n'est pas déjà en cours. M. Bernanke a néanmoins averti qu'il restait «de gros défis»: «des tensions persistent sur de nombreux marchés financiers mondiaux, des pertes supplémentaires menacent des institutions financières, et de nombreux ménages et entreprises continuent d'éprouver des difficultés considérables à avoir accès au crédit».