Plus de 50 compagnies aériennes ont accusé, depuis le début de l'année en cours, des pertes s'élevant à 6 milliards de dollars dont 2,02 milliards de dollars enregistrés au deuxième trimestre, a indiqué, hier, l'Association internationale du transport aérien (IATA). «Etant donné que cet échantillon de compagnies aériennes est incomplet, les pertes totales de l'industrie sont probablement plus élevées», a précisé l'IATA. Les précédentes estimations de l'IATA tablaient sur des pertes de 9 milliards de dollars pour 2009. En Asie-Pacifique, seize compagnies aériennes ont enregistré des pertes de 1,29 milliard de dollars au deuxième trimestre 2009, contre des pertes de 958 millions de dollars l'an dernier. En Europe, la situation s'est également détériorée. Douze compagnies aériennes ont enregistré des pertes de 1,10 milliard de dollars, contre des bénéfices de 439 millions de dollars il y a un an. En Amérique du Nord, vingt compagnies aériennes ont, en revanche, réduit leurs pertes à 134 millions de dollars, contre 419 millions de dollars en 2008. Les compagnies latino-américaines ont également amélioré leurs résultats. Leurs bénéfices ont atteint 485 millions de dollars, contre seulement 5 millions de dollars au deuxième trimestre de 2008. Et au Moyen-Orient, ces bénéfices sont passées de 7 à 20 millions de dollars en un an. Après une forte chute Le pétrole repasse à un peu plus de 70 dollars Les cours du pétrole repassaient, hier matin, la barre des 70 dollars à Londres comme à New York stimulés par la reprise de l'activité manufacturière en Chine et le recul du dollar, au lendemain d'une forte chute provoquée par un recul de la Bourse de Shanghai. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'échangeait à 70,20 dollars en milieu de matinée, en hausse de 55 cents par rapport à la clôture de lundi. A New York, le brut léger texan (WTI) pour livraison à la même échéance prenait 30 cents à 70,26 dollars le baril. La veille, les cours de l'or noir avaient terminé sous la barre des 70 dollars à New York comme à Londres, à la suite de la dégringolade de la Bourse de Shanghai alors que mardi dernier, ils avaient touché 75 dollars à New York pour la première fois depuis dix mois. «Avant-hier lundi, les prix ont subi une vraie dégringolade à cause de la Bourse de Shanghai. On aurait pu penser que le mouvement de baisse allait se poursuivre, mais un bon indicateur chinois a stimulé les cours", a commenté un analyste. La progression de la production manufacturière en Chine en août pour le sixième mois consécutif "a dissipé en partie la crainte qu'un ralentissement du crédit bancaire en Chine ne freine la reprise de l'économie", a précisé un autre analyste. Les investisseurs ont par ailleurs été rassurés par le redressement à son plus haut niveau depuis quatorze mois de l'indice des directeurs d'achats (PMI) du secteur manufacturier dans la zone euro. En outre, le pétrole profitait de la faiblesse du billet vert, qui s'échangeait à 1,43 dollar contre un euro hier matin. L'affaiblissement du dollar incite les investisseurs à acheter du pétrole pour se prémunir contre les risques d'inflation. Plus de 50 compagnies aériennes ont accusé, depuis le début de l'année en cours, des pertes s'élevant à 6 milliards de dollars dont 2,02 milliards de dollars enregistrés au deuxième trimestre, a indiqué, hier, l'Association internationale du transport aérien (IATA). «Etant donné que cet échantillon de compagnies aériennes est incomplet, les pertes totales de l'industrie sont probablement plus élevées», a précisé l'IATA. Les précédentes estimations de l'IATA tablaient sur des pertes de 9 milliards de dollars pour 2009. En Asie-Pacifique, seize compagnies aériennes ont enregistré des pertes de 1,29 milliard de dollars au deuxième trimestre 2009, contre des pertes de 958 millions de dollars l'an dernier. En Europe, la situation s'est également détériorée. Douze compagnies aériennes ont enregistré des pertes de 1,10 milliard de dollars, contre des bénéfices de 439 millions de dollars il y a un an. En Amérique du Nord, vingt compagnies aériennes ont, en revanche, réduit leurs pertes à 134 millions de dollars, contre 419 millions de dollars en 2008. Les compagnies latino-américaines ont également amélioré leurs résultats. Leurs bénéfices ont atteint 485 millions de dollars, contre seulement 5 millions de dollars au deuxième trimestre de 2008. Et au Moyen-Orient, ces bénéfices sont passées de 7 à 20 millions de dollars en un an. Après une forte chute Le pétrole repasse à un peu plus de 70 dollars Les cours du pétrole repassaient, hier matin, la barre des 70 dollars à Londres comme à New York stimulés par la reprise de l'activité manufacturière en Chine et le recul du dollar, au lendemain d'une forte chute provoquée par un recul de la Bourse de Shanghai. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'échangeait à 70,20 dollars en milieu de matinée, en hausse de 55 cents par rapport à la clôture de lundi. A New York, le brut léger texan (WTI) pour livraison à la même échéance prenait 30 cents à 70,26 dollars le baril. La veille, les cours de l'or noir avaient terminé sous la barre des 70 dollars à New York comme à Londres, à la suite de la dégringolade de la Bourse de Shanghai alors que mardi dernier, ils avaient touché 75 dollars à New York pour la première fois depuis dix mois. «Avant-hier lundi, les prix ont subi une vraie dégringolade à cause de la Bourse de Shanghai. On aurait pu penser que le mouvement de baisse allait se poursuivre, mais un bon indicateur chinois a stimulé les cours", a commenté un analyste. La progression de la production manufacturière en Chine en août pour le sixième mois consécutif "a dissipé en partie la crainte qu'un ralentissement du crédit bancaire en Chine ne freine la reprise de l'économie", a précisé un autre analyste. Les investisseurs ont par ailleurs été rassurés par le redressement à son plus haut niveau depuis quatorze mois de l'indice des directeurs d'achats (PMI) du secteur manufacturier dans la zone euro. En outre, le pétrole profitait de la faiblesse du billet vert, qui s'échangeait à 1,43 dollar contre un euro hier matin. L'affaiblissement du dollar incite les investisseurs à acheter du pétrole pour se prémunir contre les risques d'inflation.