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‘'Nous allons développer notre présence sur le web''
M. Eddy Rizk, directeur de nokia afrique du nord
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 09 - 2009

Directeur de Nokia en Afrique du nord, M.E ddy Rizk nous livre dans cet entretien quelques orientations de Nokia pour le deuxième semestre 2009 en Algérie et dans la région. L'équipementier veut s'élargir aux accessoires et au développement des services mobiles. La firme compte aussi se repositionner sur le plan de la communication sur le web, un secteur où elle était curieusement absente.
Directeur de Nokia en Afrique du nord, M.E ddy Rizk nous livre dans cet entretien quelques orientations de Nokia pour le deuxième semestre 2009 en Algérie et dans la région. L'équipementier veut s'élargir aux accessoires et au développement des services mobiles. La firme compte aussi se repositionner sur le plan de la communication sur le web, un secteur où elle était curieusement absente.
Quelle est la place du marché algérien dans la stratégie du développement de Nokia dans la région ?
Nos parts de marché sont actuellement de 38% et on va prochainement annoncer nos résultats du deuxième trimestre 2009. L'Afrique du nord est un marché très important parce qu'il est toujours un marché qui s'accélère à l'adoption du mobile. On remarque également qu'il y a un grand engagement de la part des opérateurs dans tout le marché nord africain, raison pour laquelle on voit beaucoup d'opportunités pour la présence de Nokia dans cette région dans le futur. Les opportunités ne vont pas seulement venir du mobile, mais également des services et solutions que l'on va intégrer avec le mobile.
Nokia réalise parfaitement l'importance du web et devient progressivement une compagnie d'Internet, mais d'un autre côté, elle semble être le grand absent en matière de communication sur la toile, pourquoi ?
C'est une bonne question et c'est bien de faire le rapprochement. C'est un changement que toute la compagnie prend avec elle. Quand Nokia a décidé, il y a deux ans, de devenir une compagnie d'Internet, il n'était nullement facile pour nous de mobiliser les 60 000 employés de la firme pour qu'ils commencent à réfléchir différemment.
Comme vous avez dit, avec le web le fonctionnement se fait seconde par seconde, alors on doit avoir une flexibilité et une fluidité déférente pour gérer notre hardware. On reconnaît qu'il y a beaucoup de choses qu'on doit faire sur ce point.
Selon certains analystes, d'ici 2010 Nokia va chuter de 30% sur le marché des smartphones au profit des concurrents directs. Quel commentaire faites-vous ?
Nokia ne peut prévoir ce qui va se passer dans les années à venir. Je peux dire qu'aujourd'hui on est leader sur le marché des smartphones. Certes, on a des concurrents solides sur ce segment, mais quand on rentre dans le marché de l'Internet, on aura de nouveaux compétiteurs tel que l'iPhone et Rym. Notre but c'est de continuer à développer des mobiles très attractifs pour les consommateurs et les accompagner avec les services adéquats qui vont apporter de la valeur ajoutée pour le consommateur.
Comment s'annonce le développement d'OVI chez nous, est-ce que vous êtes confiant aujourd'hui de ce qui se fait en Algérie sur ce volet ?
Nous sommes effectivement confiants. Je dirais que les choses vont avancer très vite maintenant et tout dépendra des actions que nous allons entreprendre. Autrement dit, comment va-t-on s'engager avec le consommateur et comment allons-nous réagir en face des opportunités qui vont se présenter pour nous ? Tout cela dépendra également du travail de l'équipe locale notamment en termes de communication.
Quelles seront les activités principales de Nokia pour les années à venir en Algérie ? Allons-nous voir une offensive sur le segment des accessoires, ou des applications ?
Nos téléphones sont accompagnés de leurs accessoires. On a le mobile, les accessoires correspondants et le service, mais cela dépend du marché. Chaque personne a une nécessité, c'est à l'équipementier mobile de la traduire.
Par exemple, en Europe, le consommateur qui veut avoir une bonne expérience musicale, doit avoir un téléphone de 42 giga de mémoire, mais dans un village, le consommateur doit avoir une radio FM et pour lui c'est une application musicale, donc tout dépendra de la demande du consommateur.
Je crois que chacun d'entre eux revendique une nécessité bien précise et si on peut traduire ce besoin en termes de chiffres ou en désir, je dirais qu'il y aura toujours une réponse et c'est pour cela que Nokia lance entre 50 à 60 téléphones par an, chacun avec ses spécificités et ce, pour répondre à tous les besoins.
La crise mondiale économique est toujours d'actualité, les marchés émergents sont touchés, mais d'une ampleur moindre que ceux d'Europe ou d'Amérique. Est-ce que la stratégie de Nokia s'orientera vers une présence massive sur ces marchés, toujours porteurs, pour combler le manque à gagner dans les marchés qui souffrent aujourd'hui de la crise ?
Il y a beaucoup de marchés qui ne sont pas affectés au même niveau que les autres. Dans notre industrie, deux paramètres reflètent l'impact direct de la crise : le pouvoir d'achat du consommateur ; puisque ce dernier, qui est dans une période de crise, réduit ses achats et ne veut dépenser que pour des choses essentielles. Le second facteur est celui lié au crédit pour nos distributeurs. Par ailleurs, on a remarqué que sur ces six derniers mois, les affaires reprennent leur cours, mais pas comme elles étaient auparavant. Je dirais que malgré la crise économique mondiale, Nokia s'en sort avec peu de perte.
Que diriez-vous au consommateur algérien ?
On remercie les clients algériens pour leur confiance en Nokia. Dans ce cadre, on fait des recherches dans plusieurs marchés, on réalise des sondages avec pleine de questions, nous avons conclu que les gens et les consommateurs aiment notre marque commerciale; un état des faits qui nous pousse à travailler encore plus afin de répondre de la manière la plus professionnelle aux attentes de nos clients, et on leur promet d'être toujours aussi proches d'eux avec beaucoup de nouvelles choses à l'avenir.
Quelle est la place du marché algérien dans la stratégie du développement de Nokia dans la région ?
Nos parts de marché sont actuellement de 38% et on va prochainement annoncer nos résultats du deuxième trimestre 2009. L'Afrique du nord est un marché très important parce qu'il est toujours un marché qui s'accélère à l'adoption du mobile. On remarque également qu'il y a un grand engagement de la part des opérateurs dans tout le marché nord africain, raison pour laquelle on voit beaucoup d'opportunités pour la présence de Nokia dans cette région dans le futur. Les opportunités ne vont pas seulement venir du mobile, mais également des services et solutions que l'on va intégrer avec le mobile.
Nokia réalise parfaitement l'importance du web et devient progressivement une compagnie d'Internet, mais d'un autre côté, elle semble être le grand absent en matière de communication sur la toile, pourquoi ?
C'est une bonne question et c'est bien de faire le rapprochement. C'est un changement que toute la compagnie prend avec elle. Quand Nokia a décidé, il y a deux ans, de devenir une compagnie d'Internet, il n'était nullement facile pour nous de mobiliser les 60 000 employés de la firme pour qu'ils commencent à réfléchir différemment.
Comme vous avez dit, avec le web le fonctionnement se fait seconde par seconde, alors on doit avoir une flexibilité et une fluidité déférente pour gérer notre hardware. On reconnaît qu'il y a beaucoup de choses qu'on doit faire sur ce point.
Selon certains analystes, d'ici 2010 Nokia va chuter de 30% sur le marché des smartphones au profit des concurrents directs. Quel commentaire faites-vous ?
Nokia ne peut prévoir ce qui va se passer dans les années à venir. Je peux dire qu'aujourd'hui on est leader sur le marché des smartphones. Certes, on a des concurrents solides sur ce segment, mais quand on rentre dans le marché de l'Internet, on aura de nouveaux compétiteurs tel que l'iPhone et Rym. Notre but c'est de continuer à développer des mobiles très attractifs pour les consommateurs et les accompagner avec les services adéquats qui vont apporter de la valeur ajoutée pour le consommateur.
Comment s'annonce le développement d'OVI chez nous, est-ce que vous êtes confiant aujourd'hui de ce qui se fait en Algérie sur ce volet ?
Nous sommes effectivement confiants. Je dirais que les choses vont avancer très vite maintenant et tout dépendra des actions que nous allons entreprendre. Autrement dit, comment va-t-on s'engager avec le consommateur et comment allons-nous réagir en face des opportunités qui vont se présenter pour nous ? Tout cela dépendra également du travail de l'équipe locale notamment en termes de communication.
Quelles seront les activités principales de Nokia pour les années à venir en Algérie ? Allons-nous voir une offensive sur le segment des accessoires, ou des applications ?
Nos téléphones sont accompagnés de leurs accessoires. On a le mobile, les accessoires correspondants et le service, mais cela dépend du marché. Chaque personne a une nécessité, c'est à l'équipementier mobile de la traduire.
Par exemple, en Europe, le consommateur qui veut avoir une bonne expérience musicale, doit avoir un téléphone de 42 giga de mémoire, mais dans un village, le consommateur doit avoir une radio FM et pour lui c'est une application musicale, donc tout dépendra de la demande du consommateur.
Je crois que chacun d'entre eux revendique une nécessité bien précise et si on peut traduire ce besoin en termes de chiffres ou en désir, je dirais qu'il y aura toujours une réponse et c'est pour cela que Nokia lance entre 50 à 60 téléphones par an, chacun avec ses spécificités et ce, pour répondre à tous les besoins.
La crise mondiale économique est toujours d'actualité, les marchés émergents sont touchés, mais d'une ampleur moindre que ceux d'Europe ou d'Amérique. Est-ce que la stratégie de Nokia s'orientera vers une présence massive sur ces marchés, toujours porteurs, pour combler le manque à gagner dans les marchés qui souffrent aujourd'hui de la crise ?
Il y a beaucoup de marchés qui ne sont pas affectés au même niveau que les autres. Dans notre industrie, deux paramètres reflètent l'impact direct de la crise : le pouvoir d'achat du consommateur ; puisque ce dernier, qui est dans une période de crise, réduit ses achats et ne veut dépenser que pour des choses essentielles. Le second facteur est celui lié au crédit pour nos distributeurs. Par ailleurs, on a remarqué que sur ces six derniers mois, les affaires reprennent leur cours, mais pas comme elles étaient auparavant. Je dirais que malgré la crise économique mondiale, Nokia s'en sort avec peu de perte.
Que diriez-vous au consommateur algérien ?
On remercie les clients algériens pour leur confiance en Nokia. Dans ce cadre, on fait des recherches dans plusieurs marchés, on réalise des sondages avec pleine de questions, nous avons conclu que les gens et les consommateurs aiment notre marque commerciale; un état des faits qui nous pousse à travailler encore plus afin de répondre de la manière la plus professionnelle aux attentes de nos clients, et on leur promet d'être toujours aussi proches d'eux avec beaucoup de nouvelles choses à l'avenir.


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