Stade Tchaker de Blida, temps clément, affluence très nombreuse. Arbitres : Seechurn Rajindraparsad assisté de Fanny Issa Badourdhan et Ramphul Raj. Averts : Mansouri (73') – Algérie Katongo Christopher (37'), Katongo Felix (44') - Zambie But: Saïfi: 56' Les équipes: Algérie : Gaouaoui, Bougherra, Halliche, Yahia (Meghni 46' ), Mansouri, Lemouchia, Matmour, Belhadj, Ziani, Djebbour (Ghezzal 64'), Saïfi (Ghilas 77'). Remplaçants : Chaouchi, Raho, Zaoui, Meghni, Ghilas, Ghezzal, Bezzaz. Ent. : Saâdane. Zambie : Maweene, Musonda, Sunzu (Banda 75' ), Mbola, Himonde, Banda, Katongo Felix, Chiyuta (Sangagoma 75' ), Katongo Christopher, Sakuwaha, Mulenga. Remplaçants : Kalililo, Njobyu, Kasonde, Chinto, Singuwama, Chamanga, Banda. Ent. : Renard. Stade Tchaker de Blida, temps clément, affluence très nombreuse. Arbitres : Seechurn Rajindraparsad assisté de Fanny Issa Badourdhan et Ramphul Raj. Averts : Mansouri (73') – Algérie Katongo Christopher (37'), Katongo Felix (44') - Zambie But: Saïfi: 56' Les équipes: Algérie : Gaouaoui, Bougherra, Halliche, Yahia (Meghni 46' ), Mansouri, Lemouchia, Matmour, Belhadj, Ziani, Djebbour (Ghezzal 64'), Saïfi (Ghilas 77'). Remplaçants : Chaouchi, Raho, Zaoui, Meghni, Ghilas, Ghezzal, Bezzaz. Ent. : Saâdane. Zambie : Maweene, Musonda, Sunzu (Banda 75' ), Mbola, Himonde, Banda, Katongo Felix, Chiyuta (Sangagoma 75' ), Katongo Christopher, Sakuwaha, Mulenga. Remplaçants : Kalililo, Njobyu, Kasonde, Chinto, Singuwama, Chamanga, Banda. Ent. : Renard. «Pour châtier son insolence extrême, il faut que je lui donne un revers de ma main», avait écrit Molière dans «l'Imposteur». C'est ce qu'ont fait les Verts à leurs adversaires égyptiens qui ont cru que leur victoire allait perturber les esprits Algériens. En effet, c'est avec un cœur de lion que les fennecs débutent la partie devant un public en or qui a été très respectueux tout au long du rendez-vous. En effet, on n'a même pas entendu de sifflets lors du passage de l'hymne national Zambien. Au contraire, il a été accompagné d'applaudissements nourris. Saâdane avait reconduit le même onze qui avait affronté la Zambie chez elle, mis à part un petit coup de dé qui a consisté à débuter la partie avec Saïfi à la place de Ghezzal. Les Zambiens donnaient l'impression de jouer sans pression. Ils étaient meilleurs dans les duels. Ce qui a fait que les Fennecs aient passé un mauvais quart d'heure. Mais on tente par tous les moyens de relier les deux bouts afin d'arriver à ce qu'on attendait tous : les filets de l'adversaire. Mais, les Chipolopolos continuèrent à mettre la pression, sans pour autant inquiéter Gaouaoui. Les Algériens retrouvèrent, pour un moment, leur vitesse de croisière, mais le manque d'efficacité devant les buts a replongé les camarades de Ziani dans le doute jusqu'à la fin du premier half qui se soldera par un score de parité de zéro partout. En seconde période, les Algériens ont reçu des consignes de Saâdane qui leur a dit de faire en sorte de provoquer l'adversaire en le pressant. Il a insisté sur le jeu sur les couloirs. Revenu sur le terrain, l'arbitre siffle la reprise des débats. La peur restera dans les cœurs de tous les Algériens présents dans les gradins ou ceux derrière leurs téléviseurs, car l'Algérie subissait le jeu Zambiens. Renard, le coach Zambien avait annoncé : «on ira en Algérie pour chercher la gagne»; et c'est ce qu'ont fait ses capés. Ils sont restés dangereux jusqu'au coup de sifflet final. De l'autre côté, l'EN essayera et multipliera les occasions pour arriver à son objectif. C'est ainsi qu'on assistera à une belle action menée par Ziani qui sert Matmour; ce dernier, avec la grâce qu'on lui connait, dribble la défense Zambienne et, sur un plateau d'argent, il offre un caviar à Saïfi qui donne l'avantage à l'Algérie. On tentera de tuer le match par un second but, mais la chance n'était pas avec Ghezzal qui tire sur le poteau. Saâdane quitte son siège pour demander à ses capés de défendre le score et c'est ce qui fut fait puisque l'Algérie a conserver sa victoire. Au coup de sifflet final, c'est la libération, tout le monde est sur un petit nuage. Chants, remerciements et youyous, se font entendre à Blida et à travers tout le territoire national. Les joueurs, quant à eux, sont allé prendre le shour à l'hôtel militaire de Blida où ils ont été très bien accueillis. Raouraoua, comme promis, a remis la prime de 8.000 euros à chaque joueur. Le groupe repartira à Beni Messous pour se reposer encore un peu. Ensuite, les locaux quitteront les lieux pour rentrer chez eux. Les joueurs évoluant à l'étranger, quant à eux, quitteront le pays demain, en se donnant rendez-vous à Alger pour le prochain match contre le Rwanda. Les tribunes du stade Tchaker avaient un "talent musical" «La musique et le football sont deux expressions artistiques qui sont intimement liées», analysait Roberto Menescal, un des fondateurs de la bossa nova. Dans les stades, en Algérie, les tâches sont bien réparties : les joueurs jouent et les spectateurs chantent. Quel spectacle ! Lors des rendez-vous de l'EN, on ne joue pas que sur le terrain. Les supporters Algériens font le spectacle eux aussi dans les gradins. La joie était aussi grandiose que celle contre l'Egypte. Car, si ce jour là, on a donné une fessée aux Egyptiens, dimanche, on a mis notre premier pas en Afrique du sud. Le public algérien revient à la charge. Lui qui faisait la queue aux guichets, laisse les casquettes à la maison car leurs cheveux étaient devenus trop longs. Les purs et durs de l'EN donnèrent leurs voix à une jeunesse qui n'attendait qu'un nouveau souffle pour faire pétiller la braise, le souffle de la joie, de la rupture avec la grisaille et les privations de voir un match gagné avec l'art et la manière comme au temps de Madjer et les autres. Si on devait choisir une image pour résumer les gradins du stade de Tchaker, ce ne serait pas une fille à la taille de crevette exhibant sa mini-jupe à Carnaby Street, mais comme une fresque qui représente un champ de blé, des milliers de gosiers reprenant «One, two, tree viva l'Algérie». Ce refrain qui donne la chair de poule. C'est le cri de coeur du football algérien qu'on n'entend pas seulement en Algérie, mais dans tous les stades où les camarades de Ziani foulent leurs pelouses. Car les tribalismes qui collent naturellement à la psyché ont trouvé leurs tambours de guerre après que leur équipe chèrie a confirmé qu'elle est le leader du groupe. Même si rien n'est encore gagné dans les têtes des amoureux des couleurs nationales, on y croit plus que jamais au mondial 2010. D'ailleurs, ils avancent d'ores et déjà le refrain de «We are the Champion». Une bonne symbiose entre les deux parties que chacune d'elle se prépare, à sa manière à mettre le feu lors des prochains rendez-vous. Un conseil si vous voulez regarder un match de l'EN, à partir de maintenant : par pitié, ne coupez pas le son. Vous raterez beaucoup de choses ! «Pour châtier son insolence extrême, il faut que je lui donne un revers de ma main», avait écrit Molière dans «l'Imposteur». C'est ce qu'ont fait les Verts à leurs adversaires égyptiens qui ont cru que leur victoire allait perturber les esprits Algériens. En effet, c'est avec un cœur de lion que les fennecs débutent la partie devant un public en or qui a été très respectueux tout au long du rendez-vous. En effet, on n'a même pas entendu de sifflets lors du passage de l'hymne national Zambien. Au contraire, il a été accompagné d'applaudissements nourris. Saâdane avait reconduit le même onze qui avait affronté la Zambie chez elle, mis à part un petit coup de dé qui a consisté à débuter la partie avec Saïfi à la place de Ghezzal. Les Zambiens donnaient l'impression de jouer sans pression. Ils étaient meilleurs dans les duels. Ce qui a fait que les Fennecs aient passé un mauvais quart d'heure. Mais on tente par tous les moyens de relier les deux bouts afin d'arriver à ce qu'on attendait tous : les filets de l'adversaire. Mais, les Chipolopolos continuèrent à mettre la pression, sans pour autant inquiéter Gaouaoui. Les Algériens retrouvèrent, pour un moment, leur vitesse de croisière, mais le manque d'efficacité devant les buts a replongé les camarades de Ziani dans le doute jusqu'à la fin du premier half qui se soldera par un score de parité de zéro partout. En seconde période, les Algériens ont reçu des consignes de Saâdane qui leur a dit de faire en sorte de provoquer l'adversaire en le pressant. Il a insisté sur le jeu sur les couloirs. Revenu sur le terrain, l'arbitre siffle la reprise des débats. La peur restera dans les cœurs de tous les Algériens présents dans les gradins ou ceux derrière leurs téléviseurs, car l'Algérie subissait le jeu Zambiens. Renard, le coach Zambien avait annoncé : «on ira en Algérie pour chercher la gagne»; et c'est ce qu'ont fait ses capés. Ils sont restés dangereux jusqu'au coup de sifflet final. De l'autre côté, l'EN essayera et multipliera les occasions pour arriver à son objectif. C'est ainsi qu'on assistera à une belle action menée par Ziani qui sert Matmour; ce dernier, avec la grâce qu'on lui connait, dribble la défense Zambienne et, sur un plateau d'argent, il offre un caviar à Saïfi qui donne l'avantage à l'Algérie. On tentera de tuer le match par un second but, mais la chance n'était pas avec Ghezzal qui tire sur le poteau. Saâdane quitte son siège pour demander à ses capés de défendre le score et c'est ce qui fut fait puisque l'Algérie a conserver sa victoire. Au coup de sifflet final, c'est la libération, tout le monde est sur un petit nuage. Chants, remerciements et youyous, se font entendre à Blida et à travers tout le territoire national. Les joueurs, quant à eux, sont allé prendre le shour à l'hôtel militaire de Blida où ils ont été très bien accueillis. Raouraoua, comme promis, a remis la prime de 8.000 euros à chaque joueur. Le groupe repartira à Beni Messous pour se reposer encore un peu. Ensuite, les locaux quitteront les lieux pour rentrer chez eux. Les joueurs évoluant à l'étranger, quant à eux, quitteront le pays demain, en se donnant rendez-vous à Alger pour le prochain match contre le Rwanda. Les tribunes du stade Tchaker avaient un "talent musical" «La musique et le football sont deux expressions artistiques qui sont intimement liées», analysait Roberto Menescal, un des fondateurs de la bossa nova. Dans les stades, en Algérie, les tâches sont bien réparties : les joueurs jouent et les spectateurs chantent. Quel spectacle ! Lors des rendez-vous de l'EN, on ne joue pas que sur le terrain. Les supporters Algériens font le spectacle eux aussi dans les gradins. La joie était aussi grandiose que celle contre l'Egypte. Car, si ce jour là, on a donné une fessée aux Egyptiens, dimanche, on a mis notre premier pas en Afrique du sud. Le public algérien revient à la charge. Lui qui faisait la queue aux guichets, laisse les casquettes à la maison car leurs cheveux étaient devenus trop longs. Les purs et durs de l'EN donnèrent leurs voix à une jeunesse qui n'attendait qu'un nouveau souffle pour faire pétiller la braise, le souffle de la joie, de la rupture avec la grisaille et les privations de voir un match gagné avec l'art et la manière comme au temps de Madjer et les autres. Si on devait choisir une image pour résumer les gradins du stade de Tchaker, ce ne serait pas une fille à la taille de crevette exhibant sa mini-jupe à Carnaby Street, mais comme une fresque qui représente un champ de blé, des milliers de gosiers reprenant «One, two, tree viva l'Algérie». Ce refrain qui donne la chair de poule. C'est le cri de coeur du football algérien qu'on n'entend pas seulement en Algérie, mais dans tous les stades où les camarades de Ziani foulent leurs pelouses. Car les tribalismes qui collent naturellement à la psyché ont trouvé leurs tambours de guerre après que leur équipe chèrie a confirmé qu'elle est le leader du groupe. Même si rien n'est encore gagné dans les têtes des amoureux des couleurs nationales, on y croit plus que jamais au mondial 2010. D'ailleurs, ils avancent d'ores et déjà le refrain de «We are the Champion». Une bonne symbiose entre les deux parties que chacune d'elle se prépare, à sa manière à mettre le feu lors des prochains rendez-vous. Un conseil si vous voulez regarder un match de l'EN, à partir de maintenant : par pitié, ne coupez pas le son. Vous raterez beaucoup de choses !
