Une vingtaine de suicides ainsi qu'un bon nombre de tentatives de «crime contre soi» ont été déplorés à travers le territoire national, rien que pour la période de juillet-août, selon un bilan communiqué à la presse. Ce sujet très tabou au sein de la société algérienne, du fait qu'il est considéré comme un acte contraire à l'Islam et aux traditions, touche des franges de la population en situation difficile, notamment les jeunes, perdus entre l'inégalité sociale, le chômage et la cherté de la vie. Ces drames tragiques ne cessent de prendre de l'ampleur. Ainsi, plus de 65% des suicidés étaient des personnes célibataires, 69,42% de sexe masculin et près de 59% avaient moins de 30 ans. La majorité de ces affaires traitées par les services de sécurité ont été enregistrées dans les wilayas de Béjaïa, Tizi-Ouzou, Bouira, Tlemcen, Oran, Skikda et Mila. Il est à signaler, à ce titre, que les suicides ont atteint des sommets effrayants dans les régions de Kabylie. En effet, nombreux sont ceux qui ont préféré mettre fin à leurs jours après une longue attente d'une vie meilleure. Les spécialistes restent incertains sur les causes qui poussent au suicide, même s'ils les relient à des facteurs psychologiques et à la dépréciation des valeurs sociales et familiales. Les moyens les plus utilisés pour passer à l'acte par ces victimes «vulnérables psychiquement» sont la chute d'un lieu élevé, suivie de la pendaison puis l'ingestion caustique. L'empoisonnement, les armes à feu et blanches figurent également sur la liste des moyens les plus utilisés. «Je voulais juste avoir une vie normale, je voulais seulement me marier». Ce furent les dernières paroles d'un jeune, âgé de vingt-cinq ans, qui a préféré mettre un terme à sa vie en s'aspergeant avec de l'essence au sein même de son domicile situé à Alger, la dernière semaine du mois d'août. Quelques jours après, c'est un jeune homme de vingt-cinq ans qui a été retrouvé pendu à un arbre, après une longue disparition, au village de Guemgouma, situé à Bouira. Pire encore, une adolescente de 17 ans s'est donné la mort, le 9 août dernier, après avoir être violée par son propre oncle. Par ailleurs, il faut dire que les tentatives de suicide, souvent tragiques, sont devenues, en l'espace de quelques années, l'ultime recours pour exprimer scolère et frustration. La jeunesse algérienne sombre petit a petit dans la dépression et se retrouve frappé de plein fouet par une malvie ignoble. La colère monte dans plusieurs régions face à des autorités locales faisant la sourde oreille. Une vingtaine de suicides ainsi qu'un bon nombre de tentatives de «crime contre soi» ont été déplorés à travers le territoire national, rien que pour la période de juillet-août, selon un bilan communiqué à la presse. Ce sujet très tabou au sein de la société algérienne, du fait qu'il est considéré comme un acte contraire à l'Islam et aux traditions, touche des franges de la population en situation difficile, notamment les jeunes, perdus entre l'inégalité sociale, le chômage et la cherté de la vie. Ces drames tragiques ne cessent de prendre de l'ampleur. Ainsi, plus de 65% des suicidés étaient des personnes célibataires, 69,42% de sexe masculin et près de 59% avaient moins de 30 ans. La majorité de ces affaires traitées par les services de sécurité ont été enregistrées dans les wilayas de Béjaïa, Tizi-Ouzou, Bouira, Tlemcen, Oran, Skikda et Mila. Il est à signaler, à ce titre, que les suicides ont atteint des sommets effrayants dans les régions de Kabylie. En effet, nombreux sont ceux qui ont préféré mettre fin à leurs jours après une longue attente d'une vie meilleure. Les spécialistes restent incertains sur les causes qui poussent au suicide, même s'ils les relient à des facteurs psychologiques et à la dépréciation des valeurs sociales et familiales. Les moyens les plus utilisés pour passer à l'acte par ces victimes «vulnérables psychiquement» sont la chute d'un lieu élevé, suivie de la pendaison puis l'ingestion caustique. L'empoisonnement, les armes à feu et blanches figurent également sur la liste des moyens les plus utilisés. «Je voulais juste avoir une vie normale, je voulais seulement me marier». Ce furent les dernières paroles d'un jeune, âgé de vingt-cinq ans, qui a préféré mettre un terme à sa vie en s'aspergeant avec de l'essence au sein même de son domicile situé à Alger, la dernière semaine du mois d'août. Quelques jours après, c'est un jeune homme de vingt-cinq ans qui a été retrouvé pendu à un arbre, après une longue disparition, au village de Guemgouma, situé à Bouira. Pire encore, une adolescente de 17 ans s'est donné la mort, le 9 août dernier, après avoir être violée par son propre oncle. Par ailleurs, il faut dire que les tentatives de suicide, souvent tragiques, sont devenues, en l'espace de quelques années, l'ultime recours pour exprimer scolère et frustration. La jeunesse algérienne sombre petit a petit dans la dépression et se retrouve frappé de plein fouet par une malvie ignoble. La colère monte dans plusieurs régions face à des autorités locales faisant la sourde oreille.