Gianfranco Fattorini, secrétaire général du MRAP a souligné que l'Etat marocain «persiste à violer, de manière flagrante et systématique, la liberté d'expression des journalistes, juristes et défenseurs des droits humains du peuple sahraoui (...)» Gianfranco Fattorini, secrétaire général du MRAP a souligné que l'Etat marocain «persiste à violer, de manière flagrante et systématique, la liberté d'expression des journalistes, juristes et défenseurs des droits humains du peuple sahraoui (...)» Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a dénoncé, jeudi à Genève, la violation, par les autorités marocaines, des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, appelant le Conseil de sécurité de l'Onu à examiner cette question et à ce qu'elle soit prise en compte systématiquement par tous les organismes des Nations unies. Intervenant au nom du Mrap devant la 12e session du Conseil des droits de l'Homme, Gianfranco Fattorini, secrétaire général du Mrap a souligné que l'Etat marocain «persiste à violer, de manière flagrante et systématique, la liberté d'expression des journalistes, juristes et défenseurs des droits humains du peuple sahraoui (...) dans le but de nier à ce peuple son droit à l'autodétermination», rapporte l'agence de presse sahraouie SPS. Après avoir rappelé que l'engagement du Maroc en matière de protection des droits humains «ne s'applique pas aux territoires non autonomes qu'il occupe depuis trois décennies», le Mrap a indiqué néanmoins «s'attendre à ce que le royaume marocain accepte la publication du rapport de la mission conduite par le Haut commissariat des droits de l'Homme de l'Onu en 2006, et qu'une nouvelle mission puisse avoir lieu dans les plus brefs délais afin d'établir la vérité». Le Mrap invite, à cette occasion, le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu à «examiner les violations des droits de l'Homme flagrantes et systématiques» subies par le peuple sahraoui mais aussi à faire en sorte que la question des droits de l'Homme du peuple sahraoui «soit prise en compte systématiquement par tous les organismes du système». Selon le Mrap, le 5 août dernier, six jeunes Sahraouis, âgés de 17 à 24 ans, ont été empêchés d'embarquer sur le vol Agadir-Casablanca et de se rendre ainsi à Londres pour participer à un colloque sur le thème «Youths Talk Together about Western Sahara». Ayant entamé une grève de la faim sur place, le jour suivant, les malheureux Sahraouis ont été emmenés à l'extérieur de l'aéroport, frappés par des policiers marocains lesquals leur ont confisqué leurs biens, dont leurs téléphones portables. Ramenés à El-Ayoun par des membres de la Gendarmerie royale, les jeunes Sahraouis ont dû subir encore des sévices en cours de chemin et une fois arrivés à domicile. Sept autres jeunes et leur responsable, qui voulaient se rendre au même colloque, ont été empêchés d'embarquer sur le vol Casablanca-Stansted le 5 août dernier sans qu'on leur en signifie le motif. Interpellé le 14 août dernier, Naama Asfari co-président du Comité pour le respect des droits de l'Homme au Sahara Occidental (Corelso), a été condamné, le 27 août, par la cour de première instance de Tantan à quatre mois d'emprisonnement pour «outrage à agent public» suite à un échange houleux au cours duquel un agent de la force publique ordonnait à M. Asfari d'ôter de son porte-clés un drapeau de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Au cours des trois dernières années, M. Asfari a été condamné, à trois reprises, à plusieurs mois d'emprisonnement. Le matin de la séance du 27 août, la police a interpellé plusieurs défenseurs des droits humains sahraouis qui avaient fait le déplacement depuis El-Ayoun pour assister au procès, les retenant toute la journée avant de les relâcher sans aucune inculpation. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a dénoncé, jeudi à Genève, la violation, par les autorités marocaines, des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, appelant le Conseil de sécurité de l'Onu à examiner cette question et à ce qu'elle soit prise en compte systématiquement par tous les organismes des Nations unies. Intervenant au nom du Mrap devant la 12e session du Conseil des droits de l'Homme, Gianfranco Fattorini, secrétaire général du Mrap a souligné que l'Etat marocain «persiste à violer, de manière flagrante et systématique, la liberté d'expression des journalistes, juristes et défenseurs des droits humains du peuple sahraoui (...) dans le but de nier à ce peuple son droit à l'autodétermination», rapporte l'agence de presse sahraouie SPS. Après avoir rappelé que l'engagement du Maroc en matière de protection des droits humains «ne s'applique pas aux territoires non autonomes qu'il occupe depuis trois décennies», le Mrap a indiqué néanmoins «s'attendre à ce que le royaume marocain accepte la publication du rapport de la mission conduite par le Haut commissariat des droits de l'Homme de l'Onu en 2006, et qu'une nouvelle mission puisse avoir lieu dans les plus brefs délais afin d'établir la vérité». Le Mrap invite, à cette occasion, le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu à «examiner les violations des droits de l'Homme flagrantes et systématiques» subies par le peuple sahraoui mais aussi à faire en sorte que la question des droits de l'Homme du peuple sahraoui «soit prise en compte systématiquement par tous les organismes du système». Selon le Mrap, le 5 août dernier, six jeunes Sahraouis, âgés de 17 à 24 ans, ont été empêchés d'embarquer sur le vol Agadir-Casablanca et de se rendre ainsi à Londres pour participer à un colloque sur le thème «Youths Talk Together about Western Sahara». Ayant entamé une grève de la faim sur place, le jour suivant, les malheureux Sahraouis ont été emmenés à l'extérieur de l'aéroport, frappés par des policiers marocains lesquals leur ont confisqué leurs biens, dont leurs téléphones portables. Ramenés à El-Ayoun par des membres de la Gendarmerie royale, les jeunes Sahraouis ont dû subir encore des sévices en cours de chemin et une fois arrivés à domicile. Sept autres jeunes et leur responsable, qui voulaient se rendre au même colloque, ont été empêchés d'embarquer sur le vol Casablanca-Stansted le 5 août dernier sans qu'on leur en signifie le motif. Interpellé le 14 août dernier, Naama Asfari co-président du Comité pour le respect des droits de l'Homme au Sahara Occidental (Corelso), a été condamné, le 27 août, par la cour de première instance de Tantan à quatre mois d'emprisonnement pour «outrage à agent public» suite à un échange houleux au cours duquel un agent de la force publique ordonnait à M. Asfari d'ôter de son porte-clés un drapeau de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Au cours des trois dernières années, M. Asfari a été condamné, à trois reprises, à plusieurs mois d'emprisonnement. Le matin de la séance du 27 août, la police a interpellé plusieurs défenseurs des droits humains sahraouis qui avaient fait le déplacement depuis El-Ayoun pour assister au procès, les retenant toute la journée avant de les relâcher sans aucune inculpation.