Le MRAP appelle la France à stopper son soutien au Maroc La répression marocaine sur les manifestants sahraouis a fait réagir le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP). L'association a exprimé sa profonde inquiétude devant l‘urgence de la situation qui prévaut à Al Ayoun, appelant le gouvernement français à intervenir pour stopper son « inconditionnel soutien » au Maroc en vue d'arrêter les agressions meurtrières contre les Sahraouis. Ainsi, devant ces tragiques évènements, le mouvement réaffirme que « les habitants du Sahara occidental, seul territoire africain qui reste à décoloniser doivent pouvoir décider librement de leur avenir. L'Onu qui s'est engagée depuis 1991 à organiser un référendum d'autodétermination doit faire respecter les différentes résolutions votées par les Nations unies». Seulement, la situation demeure bloquée, notamment à cause de la complicité de l'Union européenne et de la France. En ligne de mire, le pillage des ressources naturelles sahraouies, relève le MRAP. Ajoutant que «l'occupation que subit le peuple sahraoui par l'Etat marocain est une situation insoutenable de répression et de pillage de leurs ressources naturelles, en violation du droit international. Dans l'immédiat, il est urgent que le gouvernement français cesse son soutien inconditionnel au gouvernement marocain et agisse pour un règlement du problème sahraoui conforme au respect des droits humains, conforme au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes», fait valoir le mouvement dirigé par Mouloud Aounit. Observant un mutisme spectaculaire, le Quai d'orsay n'a pas daigné réagir à ce tragique évènement. Côté médias français, on fait dans le suivisme de la politique étrangère de Sarkozy, un parti-pris doublé d'une omerta complice. De Paris Mounir Cheriffa L'Italie, dénonce à l'unanimité Les réactions de condamnation suite à l'attaque brutale, lundi matin, des forces marocaines du camp de réfugiés sahraouis à Al-Ayoun occupée ne se sont pas faites attendre. En effet, l'Assemblée régionale d'Emilie-Romagne a voté une résolution «à l'unanimité» où est dénoncée l'opération militaire de l'armée marocaine et «les violations répétées» des droits de l'Homme au Sahara occidental, ont rapporté, hier, les médias italiens. Le représentant sahraoui en Italie, Omar Mih, qui était invité à cette assemblée, a appelé, pour sa part, à «sauver le peuple sahraoui». Omar Mih a, de ce fait, estimé «qu'aujourd'hui, avec ce qui se passe à Al Ayoun, la solidarité à la cause sahraouie seule ne suffit pas». Et d'ajouter qu'«il faut une action politique et institutionnelle pour aider mon peuple et faire cesser le massacre». Son appel, a-t-on souligné, a largement été approuvé par des élus présents à cette cérémonie, dont un dirigeant du Parti démocratique (gauche), qui a exhorté le gouvernement italien à «réagir face au drame des populations sahraouies». A cette occasion, le député de ce parti, Carlo Renzo, a demandé l'intervention du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini. «Le ministre Frattini doit condamner le regain de violence contre le peuple sahraoui et appeler à l'intervention immédiate de l'Europe pour défendre les droits, la dignité et l'existence même au Sahara occidental», a-t-il affirmé à ce propos. Par ailleurs, plusieurs publications italiennes, à l'instar de La Republica, ont relaté les circonstances de cette évacuation musclée en reproduisant, entre autres, des témoignages de personnes ayant vécu l'évènement. M. B. L'ONU exprime ses regrets L'Organisation des Nations unies a exprimé ses vifs regrets pour l'attaque lancée par les forces de sécurité marocaines, lundi à l'aube, contre le camp de Gdaim Izik, à 12 km à l'est de la capitale occupée du Sahara occidental, Al Ayoun. Ainsi, c'est le porte-parole du secrétaire général de l'Onu, Martin Nesirky, qui a fait part, lundi passé, de ces regrets contre l'agression de la population sahraouie réfugiée du «Camp de la liberté». «Ce matin au Sahara occidental, les forces de sécurité marocaines ont engagé une opération pour fermer le camp établi par les manifestants sahraouis en dehors de la ville d'Al-Ayoun il y a un mois», a-t-il déclaré. «Et à notre plus grand regret, il y a un certain nombre de morts et de blessés. Le personnel des Nations unies au Sahara occidental tente de dresser une situation plus complète sur ces faits», a affirmé le responsable onusien, cité par l'Agence de presse sahraouie (SPS). M. B. Mohamed Abdelaziz appelle l'ONU à protéger la population sahraouie Le président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, a demandé, lundi passé, au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, d'envoyer «en urgence» une mission afin d'assurer la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. «Nous demandons en urgence l'envoi d'une mission de l'Onu à El-Ayoun occupée dans le cadre des responsabilités incombant à l'Organisation internationale au Sahara Occidental, un territoire qui ne jouit pas encore du droit à l'autodétermination pour assurer la sécurité et les droits des citoyens sahraouis face à la brutalité et la violence des forces d'occupation marocaines», a écrit le président sahraoui dans une lettre à Ban Ki-moon. Et de poursuivre : «La situation dans la ville d'Al-Ayoun occupée est très critique et risque de s'aggraver davantage», rappelant, par ailleurs, que ce crime «abominable» a eu lieu en présence des Nations unies représentées par la Mission pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Il a, par ailleurs, demandé au responsable onusien «l'envoi d'une mission d'enquête de l'Onu à Al-Ayoun pour faire la lumière sur ces crimes». Les espagnols réagissent La ministre des Affaires étrangères espagnole, Trinidad Jimenez, a appelé, lundi dernier depuis La Paz, à «l'intervention du Conseil de sécurité» de l'Onu dans la crise provoquée par l'agression perpétrée par les forces armées marocaines contre le camp sit-in de Gdeim a rapporté la presse espagnole. «Il s'agit d'une question d'étendue internationale que le gouvernement (espagnol) ne peut traiter bilatéralement avec Rabat et pour laquelle on doit convoquer le Conseil de sécurité», a souligné le chef de la diplomatie espagnole, depuis la Bolivie, où elle effectue une visite officielle, appelant les parties au «calme et au dialogue». La situation à Al Ayoun est également un sujet de préoccupation pour plusieurs partis et organisations politiques espagnols, qui ont multiplié leurs appels aux gouvernement Zapatero pour donner «des explications devant le Parlement», alors que Izquierda unida (gauche unie) s'est jointe à une manifestation organisée lundi devant l'ambassade du Maroc à Madrid pour dénoncer « le massacre» perpétré à Al Ayoun. Pour sa part, le Parti national basque (PNV) a condamné l'«agression violente et injustifiée» du camp sahraoui et a exhorté le gouvernement à agir «immédiatement» en intensifiant les efforts diplomatiques nécessaires pour mettre fin à la situation et pour «éviter de nouvelles victimes», alors qu'un autre parti basque, Eusko Alkartasuna (EA), ira plus loin en demandant au gouvernement espagnol de «suspendre ses relations avec le Maroc». M. B. Le RND dénonce avec vigueur Le Rassemblement national démocratique (RND) a fermement condamné, hier, l'agression brutale perpétrée par les forces de sécurité marocaines contre le "Camp de la liberté" des réfugiés sahraouis à Al-Ayoun occupée faisant, selon un bilan provisoire, 11 morts et des centaines de blessés. «Le RND déplore la répression criminelle dont a fait l'objet le camp de la liberté des réfugiés sahraouis dans la ville d'Al-Ayoun par les forces de sécurité marocaines faisant 11 morts et des centaines de blessés», a déclaré le porte-parole du parti. Face à ces pratiques repressives, le RND «condamne fermement cette agression brutale perpétrée au mépris de toutes les chartes internationales relatives aux droits de l'Homme et contraire aux us en matière de traitement de réfugiés», a-t-il ajouté. «Au moment où débute dans la banlieue de New York, la 3e réunion informelle entre le front Polisario et le Maroc, sous l'égide des Nations unies, le Maroc recourt encore une fois à la violence et à la répression contre le peuple sahraoui afin de dresser de nouveau obstacles pour perpétuer le statu quo et saper le processus de réglement adopté par l'Onu», a rappelé le porte-parole du RND. Le MRAP appelle la France à stopper son soutien au Maroc La répression marocaine sur les manifestants sahraouis a fait réagir le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP). L'association a exprimé sa profonde inquiétude devant l‘urgence de la situation qui prévaut à Al Ayoun, appelant le gouvernement français à intervenir pour stopper son « inconditionnel soutien » au Maroc en vue d'arrêter les agressions meurtrières contre les Sahraouis. Ainsi, devant ces tragiques évènements, le mouvement réaffirme que « les habitants du Sahara occidental, seul territoire africain qui reste à décoloniser doivent pouvoir décider librement de leur avenir. L'Onu qui s'est engagée depuis 1991 à organiser un référendum d'autodétermination doit faire respecter les différentes résolutions votées par les Nations unies». Seulement, la situation demeure bloquée, notamment à cause de la complicité de l'Union européenne et de la France. En ligne de mire, le pillage des ressources naturelles sahraouies, relève le MRAP. Ajoutant que «l'occupation que subit le peuple sahraoui par l'Etat marocain est une situation insoutenable de répression et de pillage de leurs ressources naturelles, en violation du droit international. Dans l'immédiat, il est urgent que le gouvernement français cesse son soutien inconditionnel au gouvernement marocain et agisse pour un règlement du problème sahraoui conforme au respect des droits humains, conforme au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes», fait valoir le mouvement dirigé par Mouloud Aounit. Observant un mutisme spectaculaire, le Quai d'orsay n'a pas daigné réagir à ce tragique évènement. Côté médias français, on fait dans le suivisme de la politique étrangère de Sarkozy, un parti-pris doublé d'une omerta complice. De Paris Mounir Cheriffa L'Italie, dénonce à l'unanimité Les réactions de condamnation suite à l'attaque brutale, lundi matin, des forces marocaines du camp de réfugiés sahraouis à Al-Ayoun occupée ne se sont pas faites attendre. En effet, l'Assemblée régionale d'Emilie-Romagne a voté une résolution «à l'unanimité» où est dénoncée l'opération militaire de l'armée marocaine et «les violations répétées» des droits de l'Homme au Sahara occidental, ont rapporté, hier, les médias italiens. Le représentant sahraoui en Italie, Omar Mih, qui était invité à cette assemblée, a appelé, pour sa part, à «sauver le peuple sahraoui». Omar Mih a, de ce fait, estimé «qu'aujourd'hui, avec ce qui se passe à Al Ayoun, la solidarité à la cause sahraouie seule ne suffit pas». Et d'ajouter qu'«il faut une action politique et institutionnelle pour aider mon peuple et faire cesser le massacre». Son appel, a-t-on souligné, a largement été approuvé par des élus présents à cette cérémonie, dont un dirigeant du Parti démocratique (gauche), qui a exhorté le gouvernement italien à «réagir face au drame des populations sahraouies». A cette occasion, le député de ce parti, Carlo Renzo, a demandé l'intervention du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini. «Le ministre Frattini doit condamner le regain de violence contre le peuple sahraoui et appeler à l'intervention immédiate de l'Europe pour défendre les droits, la dignité et l'existence même au Sahara occidental», a-t-il affirmé à ce propos. Par ailleurs, plusieurs publications italiennes, à l'instar de La Republica, ont relaté les circonstances de cette évacuation musclée en reproduisant, entre autres, des témoignages de personnes ayant vécu l'évènement. M. B. L'ONU exprime ses regrets L'Organisation des Nations unies a exprimé ses vifs regrets pour l'attaque lancée par les forces de sécurité marocaines, lundi à l'aube, contre le camp de Gdaim Izik, à 12 km à l'est de la capitale occupée du Sahara occidental, Al Ayoun. Ainsi, c'est le porte-parole du secrétaire général de l'Onu, Martin Nesirky, qui a fait part, lundi passé, de ces regrets contre l'agression de la population sahraouie réfugiée du «Camp de la liberté». «Ce matin au Sahara occidental, les forces de sécurité marocaines ont engagé une opération pour fermer le camp établi par les manifestants sahraouis en dehors de la ville d'Al-Ayoun il y a un mois», a-t-il déclaré. «Et à notre plus grand regret, il y a un certain nombre de morts et de blessés. Le personnel des Nations unies au Sahara occidental tente de dresser une situation plus complète sur ces faits», a affirmé le responsable onusien, cité par l'Agence de presse sahraouie (SPS). M. B. Mohamed Abdelaziz appelle l'ONU à protéger la population sahraouie Le président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, a demandé, lundi passé, au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, d'envoyer «en urgence» une mission afin d'assurer la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental. «Nous demandons en urgence l'envoi d'une mission de l'Onu à El-Ayoun occupée dans le cadre des responsabilités incombant à l'Organisation internationale au Sahara Occidental, un territoire qui ne jouit pas encore du droit à l'autodétermination pour assurer la sécurité et les droits des citoyens sahraouis face à la brutalité et la violence des forces d'occupation marocaines», a écrit le président sahraoui dans une lettre à Ban Ki-moon. Et de poursuivre : «La situation dans la ville d'Al-Ayoun occupée est très critique et risque de s'aggraver davantage», rappelant, par ailleurs, que ce crime «abominable» a eu lieu en présence des Nations unies représentées par la Mission pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Il a, par ailleurs, demandé au responsable onusien «l'envoi d'une mission d'enquête de l'Onu à Al-Ayoun pour faire la lumière sur ces crimes». Les espagnols réagissent La ministre des Affaires étrangères espagnole, Trinidad Jimenez, a appelé, lundi dernier depuis La Paz, à «l'intervention du Conseil de sécurité» de l'Onu dans la crise provoquée par l'agression perpétrée par les forces armées marocaines contre le camp sit-in de Gdeim a rapporté la presse espagnole. «Il s'agit d'une question d'étendue internationale que le gouvernement (espagnol) ne peut traiter bilatéralement avec Rabat et pour laquelle on doit convoquer le Conseil de sécurité», a souligné le chef de la diplomatie espagnole, depuis la Bolivie, où elle effectue une visite officielle, appelant les parties au «calme et au dialogue». La situation à Al Ayoun est également un sujet de préoccupation pour plusieurs partis et organisations politiques espagnols, qui ont multiplié leurs appels aux gouvernement Zapatero pour donner «des explications devant le Parlement», alors que Izquierda unida (gauche unie) s'est jointe à une manifestation organisée lundi devant l'ambassade du Maroc à Madrid pour dénoncer « le massacre» perpétré à Al Ayoun. Pour sa part, le Parti national basque (PNV) a condamné l'«agression violente et injustifiée» du camp sahraoui et a exhorté le gouvernement à agir «immédiatement» en intensifiant les efforts diplomatiques nécessaires pour mettre fin à la situation et pour «éviter de nouvelles victimes», alors qu'un autre parti basque, Eusko Alkartasuna (EA), ira plus loin en demandant au gouvernement espagnol de «suspendre ses relations avec le Maroc». M. B. Le RND dénonce avec vigueur Le Rassemblement national démocratique (RND) a fermement condamné, hier, l'agression brutale perpétrée par les forces de sécurité marocaines contre le "Camp de la liberté" des réfugiés sahraouis à Al-Ayoun occupée faisant, selon un bilan provisoire, 11 morts et des centaines de blessés. «Le RND déplore la répression criminelle dont a fait l'objet le camp de la liberté des réfugiés sahraouis dans la ville d'Al-Ayoun par les forces de sécurité marocaines faisant 11 morts et des centaines de blessés», a déclaré le porte-parole du parti. Face à ces pratiques repressives, le RND «condamne fermement cette agression brutale perpétrée au mépris de toutes les chartes internationales relatives aux droits de l'Homme et contraire aux us en matière de traitement de réfugiés», a-t-il ajouté. «Au moment où débute dans la banlieue de New York, la 3e réunion informelle entre le front Polisario et le Maroc, sous l'égide des Nations unies, le Maroc recourt encore une fois à la violence et à la répression contre le peuple sahraoui afin de dresser de nouveau obstacles pour perpétuer le statu quo et saper le processus de réglement adopté par l'Onu», a rappelé le porte-parole du RND.