En application de la circulaire 315-08, les titulaires d'une licence, aussi bien du système classique que LMD, n'ont plus le droit d'enseigner dans les établissements secondaires. En application de la circulaire 315-08, les titulaires d'une licence, aussi bien du système classique que LMD, n'ont plus le droit d'enseigner dans les établissements secondaires. Cette décision a nui à bon nombre de contractuels licenciés qui se sont trouvés du jour au lendemain exclus de leurs postes de travail. C'est d'ailleurs cette décision qui a été à l'origine de plusieurs rassemblements tenus à travers le territoire nationale. Un rassemblement protestant contre l'application de cette procédure qualifiée d'«abusive» est d'ailleurs prévu demain dans la wilaya de Béjaia. «Le contenu de cette circulaire interdit aux licenciés d'enseigner dans les lycées. Même ceux qui y ont travaillé durant 4 où 5 ans sont mis à la porte», a expliqué le porte-parole du Conseil des Lycées d'Alger, Idir Achour, dans une déclaration faite, hier, au Midi Libre. Selon lui, «les seuls accrédités à enseigner dans le secondaire sont les diplômés en Master 2 pour le système LMD et les sortants d'une école spécialisée dans la formation des enseignants». Cette circulaire pénalisant des centaines d'enseignants a été promulguée en 2008. D'après notre interlocuteur, sa mise en application est «entourée d'obscurités». «Je ne comprends pas comment appliquer une loi alors qu'il n'y a pas de texte d'application», s'est interrogé le porte parle du CLA. Il tient à préciser que cette décision «n'est pas appliquée sur tout le territoire national». Il en fait d'ailleurs sa propre lecture : «si l'application se limite à certaines régions, c'est parce que le département de Benbouzid ne veut pas faire face à un mouvement de mécontentement national, il préfère réagir par étapes». le ministère préfère ainsi renvoyer des licenciés du secondaire alors que dans les deux autres paliers beaucoup d'enseignants contractuels éprouvent du mal à être permanisés. Selon Idir Achour, le manque enregistré par les établissements secondaires serait de «pas moins de 6.000 enseignants». «Le secondaire est en crise. La tutelle le comble avec le pré-emploi, les contractuels et la surcharge des classes», a-t-il ajouté. Une estimation qui contredit les assurances de Benbouzid, lequel se mettant au seuil des établissements scolaires à l'occasion de la rentrée a garanti que tout les moyens aussi bien matériels que humains sont mis à la disposition des élèves et des enseignants. Concernant les concours de recrutement, notre interlocuteur souligne que «jusqu'à present, rien n'est officiel. Les concours étaient prévus pour septembre et sont reportés jusqu'à octobre. Mais pour l'instant, la date n'est pas définie et au niveau des académies il n' y a aucune note officielle». Aussi , considérant cet état de fait, la grève de l'intersyndicale prévue pour le 5 octobre est maintenue. «Si les autorités ne donnent aucune suite favorable à nos revendications, nous programmerons une grève ouverte à partir de fin octobre ou début novembre», a conclu Idir Achour. Cette décision a nui à bon nombre de contractuels licenciés qui se sont trouvés du jour au lendemain exclus de leurs postes de travail. C'est d'ailleurs cette décision qui a été à l'origine de plusieurs rassemblements tenus à travers le territoire nationale. Un rassemblement protestant contre l'application de cette procédure qualifiée d'«abusive» est d'ailleurs prévu demain dans la wilaya de Béjaia. «Le contenu de cette circulaire interdit aux licenciés d'enseigner dans les lycées. Même ceux qui y ont travaillé durant 4 où 5 ans sont mis à la porte», a expliqué le porte-parole du Conseil des Lycées d'Alger, Idir Achour, dans une déclaration faite, hier, au Midi Libre. Selon lui, «les seuls accrédités à enseigner dans le secondaire sont les diplômés en Master 2 pour le système LMD et les sortants d'une école spécialisée dans la formation des enseignants». Cette circulaire pénalisant des centaines d'enseignants a été promulguée en 2008. D'après notre interlocuteur, sa mise en application est «entourée d'obscurités». «Je ne comprends pas comment appliquer une loi alors qu'il n'y a pas de texte d'application», s'est interrogé le porte parle du CLA. Il tient à préciser que cette décision «n'est pas appliquée sur tout le territoire national». Il en fait d'ailleurs sa propre lecture : «si l'application se limite à certaines régions, c'est parce que le département de Benbouzid ne veut pas faire face à un mouvement de mécontentement national, il préfère réagir par étapes». le ministère préfère ainsi renvoyer des licenciés du secondaire alors que dans les deux autres paliers beaucoup d'enseignants contractuels éprouvent du mal à être permanisés. Selon Idir Achour, le manque enregistré par les établissements secondaires serait de «pas moins de 6.000 enseignants». «Le secondaire est en crise. La tutelle le comble avec le pré-emploi, les contractuels et la surcharge des classes», a-t-il ajouté. Une estimation qui contredit les assurances de Benbouzid, lequel se mettant au seuil des établissements scolaires à l'occasion de la rentrée a garanti que tout les moyens aussi bien matériels que humains sont mis à la disposition des élèves et des enseignants. Concernant les concours de recrutement, notre interlocuteur souligne que «jusqu'à present, rien n'est officiel. Les concours étaient prévus pour septembre et sont reportés jusqu'à octobre. Mais pour l'instant, la date n'est pas définie et au niveau des académies il n' y a aucune note officielle». Aussi , considérant cet état de fait, la grève de l'intersyndicale prévue pour le 5 octobre est maintenue. «Si les autorités ne donnent aucune suite favorable à nos revendications, nous programmerons une grève ouverte à partir de fin octobre ou début novembre», a conclu Idir Achour.