Aung San Suu Kyi opposante birmane et lauréate du prix Nobel de la paix a rencontré hier un ministre de la junte, qui intervenait en tant qu'officier de liaison entre l'opposante et le régime militaire, a indiqué hier un responsable birman et un de ses avocats. La junte a rejeté vendredi l'appel déposé par la lauréate du prix Nobel de la paix, qui contestait sa condamnation en août à 18 mois supplémentaires d'assignation à résidence alors que des élections sont promises en 2010. Cette rencontre intervient alors que Washington a repris cette semaine des discussions avec les militaires de Naypyidaw, pour la première fois depuis plus de dix ans. La semaine dernière, l'opposante avait fait transmettre au chef de la junte, le généralissime Than Shwe, une lettre contenant des suggestions pour obtenir une levée des sanctions occidentales imposées à son pays. La reprise d'un dialogue entre les Etats-Unis et la junte est censée promouvoir des réformes politiques dans un pays virtuellement insensible aux sanctions économiques et à l'isolement international qui lui sont imposés par l'Occident. Mme Suu Kyi qui soutient ce dialogue considère qu'il ne doit être soumis à aucune condition. Aung San Suu Kyi opposante birmane et lauréate du prix Nobel de la paix a rencontré hier un ministre de la junte, qui intervenait en tant qu'officier de liaison entre l'opposante et le régime militaire, a indiqué hier un responsable birman et un de ses avocats. La junte a rejeté vendredi l'appel déposé par la lauréate du prix Nobel de la paix, qui contestait sa condamnation en août à 18 mois supplémentaires d'assignation à résidence alors que des élections sont promises en 2010. Cette rencontre intervient alors que Washington a repris cette semaine des discussions avec les militaires de Naypyidaw, pour la première fois depuis plus de dix ans. La semaine dernière, l'opposante avait fait transmettre au chef de la junte, le généralissime Than Shwe, une lettre contenant des suggestions pour obtenir une levée des sanctions occidentales imposées à son pays. La reprise d'un dialogue entre les Etats-Unis et la junte est censée promouvoir des réformes politiques dans un pays virtuellement insensible aux sanctions économiques et à l'isolement international qui lui sont imposés par l'Occident. Mme Suu Kyi qui soutient ce dialogue considère qu'il ne doit être soumis à aucune condition.