Le groupe pétrolier Sonatrach vient de relancer les négociations sur sa participation dans deux projets de GNL au Venezuela et a, en outre, manifesté son intérêt pour développer des gisements dans la riche région pétrolifère d'Orénoque. Le groupe pétrolier Sonatrach vient de relancer les négociations sur sa participation dans deux projets de GNL au Venezuela et a, en outre, manifesté son intérêt pour développer des gisements dans la riche région pétrolifère d'Orénoque. Séduite par le marché gazier vénézuelien, particulièrement par la compagnie PDVSA, (Petroleos du Venezuela), l'Algérie vise à obtenir deux projets de partenariat avec le Venezuela. En effet, le groupe pétrolier Sonatrach vient de relancer les négociations sur sa participation dans deux projets de GNL au Venezuela et a, en outre, manifesté son intérêt pour développer des gisements dans la riche région pétrolifère d'Orénoque. ,Au départ, explique le P-dg de Sonatrach dans un entretien accordé à l'APS, sa compagnie avait soumis une offre à la compagnie vénézuélienne PDVSA sur deux projets de GNL, ''mais les conditions d'attribution étant draconiennes, Sonatrach n'a donc pas pu répondre à ces critères".Les conditions exigées par la partie vénézuélienne ont porté, notamment, sur le taux de participation de Sonatrach dans ces deux projets gaziers, les délais de réalisation et le niveau de financement : "La participation qui nous a été proposée dans ces projets avait été fixée à 10%, avec un niveau de financement important et des conditions financières un peu sévères", explique M. Meziane en précisant que "les retombées et les avantages de ces projets ne semblaient pas être très économiques pour Sonatrach".Cependant, poursuit-il, le groupe pétrolier algérien a relancé récemment la question de sa participation au développement de ces deux projets. "Nous avons reposé la question de notre participation dans ces projets. A ce sujet, le président vénézuélien, Hugo Chavez, avait déclaré, lors de sa dernière visite en Algérie, désirer voir Sonatrach participer dans le secteur gazier au Venezuela", rappelle-t-il. Il ajoute dans ce sens : "Nous sommes en train d'étudier ces projets. Nous attendons la position des deux pays dont les Présidents ont tracé un plan dans lequel nous pensons que nous allons arriver à quelque chose de concret", a-t-il révélé. "L'approche stratégique pour le développement de l'Algérie à l'international repose sur le partenariat afin de partager les risques et la technologie", a-t-il dit. Concernant l'investissement de l'Algérie pour le développement de gisements pétroliers dans la région pétrolifère d'Orénoque, le premier responsable de Sonatrach a révélé que son groupe, "activant dans l'extraction des bruts légers seulement, ne dispose ni de la technicité ni de l'expérience lui permettant l'extraction des bruts lourds, d'où la nécessité de s'associer à d'autres partenaires dans pareils projets". Par ailleurs, M. Meziane a affirmé que le groupe pétrolier Sonatrach vise, d'ici 2015, arrivera à une production de 120.000 barils/jour à partir des gisements qu'il développe à l'international. Des gains de 150 millions de dollars par an à partir de ses investissements dans les services d'engineering et de construction consentis par ses filiales à l'étranger. Pour le patron de Sonatrach, "la conjoncture économique mondiale actuelle a, certes, engendré une baisse de la demande d'énergie, mais ce n'est pas pour autant que nous allons ralentir notre cadence d'investissement en général et à l'international en particulier". En effet, explique-t-il, "c'est en période de crise que les bonnes opportunités se présentent. C'est en ces moments que certaines compagnies internationales, disposant de leurs propres capacités de financement, saisissent les opportunités d'affaires favorables pour renforcer leurs portefeuille et position sur le marché". "Notre vision globale sur le développement à l'international poursuivra l'objectif d'un déploiement pragmatique de nos activités extérieures, qui prendra en considération le facteur du risque et les retombées économiques" de ces projets, commente-t-il. Ainsi, outre sa participation en Egypte avec le norvégien Statoil, le groupe énergétique algérien est présent respectivement au Pérou dans le grand gisement de Camisea, en Libye, au Niger, en Tunisie, au Mali avec l'italien Eni et en Mauritanie avec le français Total. Le groupe est également intéressé pour investir en Colombie et au Moyen-Orient, notamment en Irak, où des potentiels d'investissements existent, selon M. Meziane qui indique que Sonatrach cherche le cadre de son intervention dans ces pays. En Afrique, Sonatrach est en train d'œuvrer pour concrétiser le mégaprojet du gazoduc TSGP devant relier le Nigeria au continent européen. Une rencontre entre les trois compagnies, initiatrices du projet (Sonatrach, NNPC et Sonideb), a eu lieu récemment à Niamey (Niger) pour préparer les autres phases du projet. Séduite par le marché gazier vénézuelien, particulièrement par la compagnie PDVSA, (Petroleos du Venezuela), l'Algérie vise à obtenir deux projets de partenariat avec le Venezuela. En effet, le groupe pétrolier Sonatrach vient de relancer les négociations sur sa participation dans deux projets de GNL au Venezuela et a, en outre, manifesté son intérêt pour développer des gisements dans la riche région pétrolifère d'Orénoque. ,Au départ, explique le P-dg de Sonatrach dans un entretien accordé à l'APS, sa compagnie avait soumis une offre à la compagnie vénézuélienne PDVSA sur deux projets de GNL, ''mais les conditions d'attribution étant draconiennes, Sonatrach n'a donc pas pu répondre à ces critères".Les conditions exigées par la partie vénézuélienne ont porté, notamment, sur le taux de participation de Sonatrach dans ces deux projets gaziers, les délais de réalisation et le niveau de financement : "La participation qui nous a été proposée dans ces projets avait été fixée à 10%, avec un niveau de financement important et des conditions financières un peu sévères", explique M. Meziane en précisant que "les retombées et les avantages de ces projets ne semblaient pas être très économiques pour Sonatrach".Cependant, poursuit-il, le groupe pétrolier algérien a relancé récemment la question de sa participation au développement de ces deux projets. "Nous avons reposé la question de notre participation dans ces projets. A ce sujet, le président vénézuélien, Hugo Chavez, avait déclaré, lors de sa dernière visite en Algérie, désirer voir Sonatrach participer dans le secteur gazier au Venezuela", rappelle-t-il. Il ajoute dans ce sens : "Nous sommes en train d'étudier ces projets. Nous attendons la position des deux pays dont les Présidents ont tracé un plan dans lequel nous pensons que nous allons arriver à quelque chose de concret", a-t-il révélé. "L'approche stratégique pour le développement de l'Algérie à l'international repose sur le partenariat afin de partager les risques et la technologie", a-t-il dit. Concernant l'investissement de l'Algérie pour le développement de gisements pétroliers dans la région pétrolifère d'Orénoque, le premier responsable de Sonatrach a révélé que son groupe, "activant dans l'extraction des bruts légers seulement, ne dispose ni de la technicité ni de l'expérience lui permettant l'extraction des bruts lourds, d'où la nécessité de s'associer à d'autres partenaires dans pareils projets". Par ailleurs, M. Meziane a affirmé que le groupe pétrolier Sonatrach vise, d'ici 2015, arrivera à une production de 120.000 barils/jour à partir des gisements qu'il développe à l'international. Des gains de 150 millions de dollars par an à partir de ses investissements dans les services d'engineering et de construction consentis par ses filiales à l'étranger. Pour le patron de Sonatrach, "la conjoncture économique mondiale actuelle a, certes, engendré une baisse de la demande d'énergie, mais ce n'est pas pour autant que nous allons ralentir notre cadence d'investissement en général et à l'international en particulier". En effet, explique-t-il, "c'est en période de crise que les bonnes opportunités se présentent. C'est en ces moments que certaines compagnies internationales, disposant de leurs propres capacités de financement, saisissent les opportunités d'affaires favorables pour renforcer leurs portefeuille et position sur le marché". "Notre vision globale sur le développement à l'international poursuivra l'objectif d'un déploiement pragmatique de nos activités extérieures, qui prendra en considération le facteur du risque et les retombées économiques" de ces projets, commente-t-il. Ainsi, outre sa participation en Egypte avec le norvégien Statoil, le groupe énergétique algérien est présent respectivement au Pérou dans le grand gisement de Camisea, en Libye, au Niger, en Tunisie, au Mali avec l'italien Eni et en Mauritanie avec le français Total. Le groupe est également intéressé pour investir en Colombie et au Moyen-Orient, notamment en Irak, où des potentiels d'investissements existent, selon M. Meziane qui indique que Sonatrach cherche le cadre de son intervention dans ces pays. En Afrique, Sonatrach est en train d'œuvrer pour concrétiser le mégaprojet du gazoduc TSGP devant relier le Nigeria au continent européen. Une rencontre entre les trois compagnies, initiatrices du projet (Sonatrach, NNPC et Sonideb), a eu lieu récemment à Niamey (Niger) pour préparer les autres phases du projet.