Les syndicats de l'éducation sont appelés, plus que jamais, à unifier leurs actions de revendication afin d'obliger la tutelle à répondre favorablement à leurs doléances. Les syndicats de l'éducation sont appelés, plus que jamais, à unifier leurs actions de revendication afin d'obliger la tutelle à répondre favorablement à leurs doléances. C'est ce qu'a affirmé hier le porte- parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA) Idir Achour, au lendemain de la grève du 5 octobre qui a paralysé une bonne partie des établissements scolaires. Le porte-parole du CLA a souhaité avoir l'aval des autres syndicats de l'éducation pour passer, ensemble, à une action radicale, soit une grève ouverte. «Cette grève, prévue au plus tard pour le début novembre, ne verra pas le jour si nos partenaires syndicaux n'appuie pas notre position, car avec la pluralité des syndicats il est impossible de réussir une telle action seuls», a-t-il expliqué. «Nous sommes pour la solidarité syndicale», a-t-il tenu à affirmer. S'agissant de la grève de lundi passé, Idir Achour a affirmé son total enthousiasme. «La grève d'hier nous a prouvé que la base est mobilisée, pour ça nous voulons aller vers une action radicale», a-t-il dit. Notre interlocuteur a passé en revue les chiffres de Benbouzid pour démontrer que ce dernier lui-même souligne l'importance du suivi. Tel est son analyse «Benbouzid a déclaré que "21.000 enseignants sur les 71.000 fonctionnaires du secondaire ont fait grève. Mais il faut signalerque sur ce nombre global seul 30.000 ont droit à la grève, les autres étant des remplaçants, des contractuels ou exerçant dans le cadre de l'emploi de jeunes et du pré emploi. Donc si on comptait les taux de la participation par rapport au droit à la grève on obtint un taux de participation de 75%». «Nos objectifs principaux étaient de rendre public notre mécontentement, contredire les propos du ministre qui a affirmé que tout est mis en place pour assurer une bonne rentrée scolaire, et nous les avons réussis», a-t-il affirmé. Concernant l'Intersyndicale qui a rejeté l'invitation du ministère de l'Education à passer à la table des négociations, Idir Achour a dit «Nous avons refusé l'invitation de Benbouzid car c'est son secrétaire général qui nous a envoyé un émissaire alors que ça ne relève pas de ses prérogatives». Il ajoute «Nous ne voulons même plus rencontrer Benbouzid et nous voulons être reçus par le président de la République ou le Premier ministre». Par ailleurs, tel que le précise un communiqué dont nous avons reçu une copie, hier, des membres du bureau national du CNAPEST ont rencontré, avant-hier en fin de journée, le ministre de l'Education nationale. "Une lettre de revendications a été envoyée à cette occasion à l'adresse du président de la République", précise la même source. M. A. C'est ce qu'a affirmé hier le porte- parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA) Idir Achour, au lendemain de la grève du 5 octobre qui a paralysé une bonne partie des établissements scolaires. Le porte-parole du CLA a souhaité avoir l'aval des autres syndicats de l'éducation pour passer, ensemble, à une action radicale, soit une grève ouverte. «Cette grève, prévue au plus tard pour le début novembre, ne verra pas le jour si nos partenaires syndicaux n'appuie pas notre position, car avec la pluralité des syndicats il est impossible de réussir une telle action seuls», a-t-il expliqué. «Nous sommes pour la solidarité syndicale», a-t-il tenu à affirmer. S'agissant de la grève de lundi passé, Idir Achour a affirmé son total enthousiasme. «La grève d'hier nous a prouvé que la base est mobilisée, pour ça nous voulons aller vers une action radicale», a-t-il dit. Notre interlocuteur a passé en revue les chiffres de Benbouzid pour démontrer que ce dernier lui-même souligne l'importance du suivi. Tel est son analyse «Benbouzid a déclaré que "21.000 enseignants sur les 71.000 fonctionnaires du secondaire ont fait grève. Mais il faut signalerque sur ce nombre global seul 30.000 ont droit à la grève, les autres étant des remplaçants, des contractuels ou exerçant dans le cadre de l'emploi de jeunes et du pré emploi. Donc si on comptait les taux de la participation par rapport au droit à la grève on obtint un taux de participation de 75%». «Nos objectifs principaux étaient de rendre public notre mécontentement, contredire les propos du ministre qui a affirmé que tout est mis en place pour assurer une bonne rentrée scolaire, et nous les avons réussis», a-t-il affirmé. Concernant l'Intersyndicale qui a rejeté l'invitation du ministère de l'Education à passer à la table des négociations, Idir Achour a dit «Nous avons refusé l'invitation de Benbouzid car c'est son secrétaire général qui nous a envoyé un émissaire alors que ça ne relève pas de ses prérogatives». Il ajoute «Nous ne voulons même plus rencontrer Benbouzid et nous voulons être reçus par le président de la République ou le Premier ministre». Par ailleurs, tel que le précise un communiqué dont nous avons reçu une copie, hier, des membres du bureau national du CNAPEST ont rencontré, avant-hier en fin de journée, le ministre de l'Education nationale. "Une lettre de revendications a été envoyée à cette occasion à l'adresse du président de la République", précise la même source. M. A.