Pour l'heure, c'est à Bangkok, en Thaïlande que les négociations sur le climat ont cours jusqu'à vendredi prochain. Les délégués des différents pays s'attellent laborieusement à un document de travail succinct et dense, et surtout plus compréhensible et visible au niveau politique. Pour l'heure, c'est à Bangkok, en Thaïlande que les négociations sur le climat ont cours jusqu'à vendredi prochain. Les délégués des différents pays s'attellent laborieusement à un document de travail succinct et dense, et surtout plus compréhensible et visible au niveau politique. Les scientifiques sont clairs et unanimes : pour tenter de limiter le rechauffement de la planète à + 2 degrés les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent cesser d'augmenter en 2015 et être divisées par deux à l'horizon 2050. Comment atteindre cet objectif pressant ? Si les conférences et rencontres internationales se succèdent pour y parvenir, il semble que les décideurs politiques aient besoin d'être encore sensibilisés et bousculés pour adopter les mesures adéquates liées à cet enjeu crucial. Pour l'heure, c'est à Bangkok, en Thaïlande que les négociations sur le climat ont cours jusqu'à vendredi prochain. Les délégués des différents pays s'attellent laborieusement à un document de travail succinct et dense, et surtout plus compréhensible et visible au niveau politique. Experts, militants pour l'environnement, participants… jugent différemment l'avancée de ces négociations sur le climat. Si les uns relèvent les bons points enregistrés, d'autres, comme la ministre danoise du Climat et de l'Energie estiment qu'elles avancent trop lentement. Pour les premiers, même si la tâche demeure toujours ardue, il y a globalement une volonté de progresser, pour preuve, «les négociations sont de bonne foi». Les progrès énumérés concernent la forêt, un peu les transferts technologiques… Pierre Radanne, un expert de l'équipe de négociations française, résume bien l'état des lieux : «il y a (à Bangkok NDLR) un travail obscur, besogneux de tissage qui est absolument indispensable». La conférence des Nations unies sur le changement climatique aura lieu du 7 au 18 décembre à Copenhague. Le compte à rebours a donc commencé pour parvenir à un accord mondial sur le climat et tout ceux, personnalités, institutions, organismes, société civiles qui sont engagés dans cet enjeu, jettent leurs forces dans cette bataille. A Bangkok, hier, un millier de manifestants se sont rassemblés devant le centre de conférence de l'ONU pour réclamer une véritable «justice climatique». «Pays développés, payez votre dette climatique maintenant», arboraient-ils notamment. Alors que les pays en développement ont une moindre responsabilité dans la pollution climatique, (à peine 1/3 des émissions à effet de serre) ils supporteront à hauteur de 75 à 80% les dégâts liés aux changements climatiques, a rappelé dimanche d'Istanbul l'économiste chef de la Banque mondiale. A Bruxelles, la commission européenne s'est associée avec la chaîne musicale MTV pour «bombarder les jeunes européens d'informations sur le réchauffement du climat afin de les mobiliser pour faire pression sur leurs dirigeants». Hier et avant-hier, dans une réunion rassemblant experts et gouvernements des 56 pays membres, l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OCDE) a mis l'accent sur les différents risques sécuritaires induits par les changements climatiques. Conflits territoriaux, migrations massives, pénurie d'eau et de nourriture, sécheresse, désertification, sécurité énergétique… le spectre est large. Comment alors faire aboutir la pression sur les décideurs politiques et particulièrement sur les dirigeants des grandes puissances ? Si l'élection de Barak Obama ne risque pas de réitérer l'erreur du protocole de Kyoto où les Etat-Unis avaient fini par rester en dehors (la Chine et l'Inde étaient absentes), il s'agit, cette fois-ci encore, pour les Etats Unis, d'honorer la position «qu'on attend d'eux dans le monde comme une puissance leader dans la gestion des grands problèmes globaux», a affirmé Connie Hedegaard, ministre danoise du Climat et de l'Energie. De grands espoirs sont fondés sur Barak Obama pour aboutir à un nouveau traité viable de lutte contre le réchauffement climatique. Le sommet de Copenhague pourrait alors donner lieu à un accord devant entrer en vigueur à l'expiration de la première phase du protocole de Kyoto, en janvier 2013. K. Z. Les scientifiques sont clairs et unanimes : pour tenter de limiter le rechauffement de la planète à + 2 degrés les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent cesser d'augmenter en 2015 et être divisées par deux à l'horizon 2050. Comment atteindre cet objectif pressant ? Si les conférences et rencontres internationales se succèdent pour y parvenir, il semble que les décideurs politiques aient besoin d'être encore sensibilisés et bousculés pour adopter les mesures adéquates liées à cet enjeu crucial. Pour l'heure, c'est à Bangkok, en Thaïlande que les négociations sur le climat ont cours jusqu'à vendredi prochain. Les délégués des différents pays s'attellent laborieusement à un document de travail succinct et dense, et surtout plus compréhensible et visible au niveau politique. Experts, militants pour l'environnement, participants… jugent différemment l'avancée de ces négociations sur le climat. Si les uns relèvent les bons points enregistrés, d'autres, comme la ministre danoise du Climat et de l'Energie estiment qu'elles avancent trop lentement. Pour les premiers, même si la tâche demeure toujours ardue, il y a globalement une volonté de progresser, pour preuve, «les négociations sont de bonne foi». Les progrès énumérés concernent la forêt, un peu les transferts technologiques… Pierre Radanne, un expert de l'équipe de négociations française, résume bien l'état des lieux : «il y a (à Bangkok NDLR) un travail obscur, besogneux de tissage qui est absolument indispensable». La conférence des Nations unies sur le changement climatique aura lieu du 7 au 18 décembre à Copenhague. Le compte à rebours a donc commencé pour parvenir à un accord mondial sur le climat et tout ceux, personnalités, institutions, organismes, société civiles qui sont engagés dans cet enjeu, jettent leurs forces dans cette bataille. A Bangkok, hier, un millier de manifestants se sont rassemblés devant le centre de conférence de l'ONU pour réclamer une véritable «justice climatique». «Pays développés, payez votre dette climatique maintenant», arboraient-ils notamment. Alors que les pays en développement ont une moindre responsabilité dans la pollution climatique, (à peine 1/3 des émissions à effet de serre) ils supporteront à hauteur de 75 à 80% les dégâts liés aux changements climatiques, a rappelé dimanche d'Istanbul l'économiste chef de la Banque mondiale. A Bruxelles, la commission européenne s'est associée avec la chaîne musicale MTV pour «bombarder les jeunes européens d'informations sur le réchauffement du climat afin de les mobiliser pour faire pression sur leurs dirigeants». Hier et avant-hier, dans une réunion rassemblant experts et gouvernements des 56 pays membres, l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OCDE) a mis l'accent sur les différents risques sécuritaires induits par les changements climatiques. Conflits territoriaux, migrations massives, pénurie d'eau et de nourriture, sécheresse, désertification, sécurité énergétique… le spectre est large. Comment alors faire aboutir la pression sur les décideurs politiques et particulièrement sur les dirigeants des grandes puissances ? Si l'élection de Barak Obama ne risque pas de réitérer l'erreur du protocole de Kyoto où les Etat-Unis avaient fini par rester en dehors (la Chine et l'Inde étaient absentes), il s'agit, cette fois-ci encore, pour les Etats Unis, d'honorer la position «qu'on attend d'eux dans le monde comme une puissance leader dans la gestion des grands problèmes globaux», a affirmé Connie Hedegaard, ministre danoise du Climat et de l'Energie. De grands espoirs sont fondés sur Barak Obama pour aboutir à un nouveau traité viable de lutte contre le réchauffement climatique. Le sommet de Copenhague pourrait alors donner lieu à un accord devant entrer en vigueur à l'expiration de la première phase du protocole de Kyoto, en janvier 2013. K. Z.