Dans le cadre des premières journées cinématographiques d'Alger, l'association a nous les écrans a organisé avant-hier une conférence-débat autour du thème : «La situation du documentaire dans le monde arabe». Cette conférence à travers laquelle plusieurs réalisateurs et producteurs étrangers ont pris part a abordé le ce genre cinématographique sur ses différentes facettes dans le monde arabe. Le premier intervenant Montasser Marai, producteur et réalisateur jordanien, a soulevé dans sa communication que malheureusement le documentaire «n'a pas sa place dans les chaines arabes». Pour ce conférencier, qui travail actuellement à la chaine documentaire Al djazeera au Qatar, souligne que «cette chaine est la seule consacré au documentaire dans le monde arabe». Il a joute que si les autres «télévisions généralistes arabes acceptent de diffuser des documentaire, elles le font néanmoins dans des tranches horaires inconvénients, tardive. Le choix de ces documentaires également n'est pas judicieux puisque ils ne traitent que d'animaux ou de tourisme. Sur le plan pécuniaire, le conférencier souligne que ce genre cinématographie «ne fait pas nourri, et c'est pour cela que souvent les réalisateurs se tournent vers la fiction ou les clips pour vivre». Dans le même sillage, le second intervenant, Nizar Hassan, réalisateur et producteur Palestinien, souligne que la situation du documentaire dans le monde arabe est désastreuse et qu'il est en souffrance et cela est dû «à la non reconnaissance des gouvernement arabes qui malheureusement estime que ce genre cinématographique un mode d'expression politique». Cette conférence a, non seulement, éclairé sur la situation du documentaire mais également sur les différents problèmes auxquels font face les réalisateurs et les producteurs.Ainsi, beaucoup de chaînes arabes n'offrent pas au documentaire la place qui lui est due. Les cinéastes ne manquent pas de créativité, mais ils ont besoin de l'accompagnement des chaînes pour pouvoir l'exprimer. Cependant, il est encore permis de croire en l'avenir du documentaire.Le documentaire de création est une nouveauté dans le paysage audiovisuel arabe. Le film dit «documentaire » est souvent considéré comme un sous-produit, alors qu'il doit également s'agir de films d'auteur. Il faut mettre en place des programmes, événements autour de ces films, ne pas se limiter à leur simple diffusion. Il y a une volonté de la part de certaines chaînes, mais il faut aller plus loin, créer de vraies rencontres. Car il est plus que jamais nécessaire de créer une dynamique de production. Et pour le faire il faudra au préalable poser les questions les plus pertinentes à savoir : Quel est le problème aujourd'hui ? D'abord le niveau de qualité des documentaires, mais aussi le manque de politique volontariste des chaînes arabes. 90% des chaînes privées ou publiques emploient des gens qui n'ont aucun lien avec la production documentaire. Le pouvoir s'oppose à la création documentaire. La mentalité commerciale prend le pas sur le choix de la création. Il y a un déficit en matière d'échange d'informations dans le monde arabe. Y a-t-il une véritable volonté politique d'ouvrir la porte aux films documentaires ? Les chaînes publiques arabes évitent les images de la réalité, pourquoi ? K. H. Dans le cadre des premières journées cinématographiques d'Alger, l'association a nous les écrans a organisé avant-hier une conférence-débat autour du thème : «La situation du documentaire dans le monde arabe». Cette conférence à travers laquelle plusieurs réalisateurs et producteurs étrangers ont pris part a abordé le ce genre cinématographique sur ses différentes facettes dans le monde arabe. Le premier intervenant Montasser Marai, producteur et réalisateur jordanien, a soulevé dans sa communication que malheureusement le documentaire «n'a pas sa place dans les chaines arabes». Pour ce conférencier, qui travail actuellement à la chaine documentaire Al djazeera au Qatar, souligne que «cette chaine est la seule consacré au documentaire dans le monde arabe». Il a joute que si les autres «télévisions généralistes arabes acceptent de diffuser des documentaire, elles le font néanmoins dans des tranches horaires inconvénients, tardive. Le choix de ces documentaires également n'est pas judicieux puisque ils ne traitent que d'animaux ou de tourisme. Sur le plan pécuniaire, le conférencier souligne que ce genre cinématographie «ne fait pas nourri, et c'est pour cela que souvent les réalisateurs se tournent vers la fiction ou les clips pour vivre». Dans le même sillage, le second intervenant, Nizar Hassan, réalisateur et producteur Palestinien, souligne que la situation du documentaire dans le monde arabe est désastreuse et qu'il est en souffrance et cela est dû «à la non reconnaissance des gouvernement arabes qui malheureusement estime que ce genre cinématographique un mode d'expression politique». Cette conférence a, non seulement, éclairé sur la situation du documentaire mais également sur les différents problèmes auxquels font face les réalisateurs et les producteurs.Ainsi, beaucoup de chaînes arabes n'offrent pas au documentaire la place qui lui est due. Les cinéastes ne manquent pas de créativité, mais ils ont besoin de l'accompagnement des chaînes pour pouvoir l'exprimer. Cependant, il est encore permis de croire en l'avenir du documentaire.Le documentaire de création est une nouveauté dans le paysage audiovisuel arabe. Le film dit «documentaire » est souvent considéré comme un sous-produit, alors qu'il doit également s'agir de films d'auteur. Il faut mettre en place des programmes, événements autour de ces films, ne pas se limiter à leur simple diffusion. Il y a une volonté de la part de certaines chaînes, mais il faut aller plus loin, créer de vraies rencontres. Car il est plus que jamais nécessaire de créer une dynamique de production. Et pour le faire il faudra au préalable poser les questions les plus pertinentes à savoir : Quel est le problème aujourd'hui ? D'abord le niveau de qualité des documentaires, mais aussi le manque de politique volontariste des chaînes arabes. 90% des chaînes privées ou publiques emploient des gens qui n'ont aucun lien avec la production documentaire. Le pouvoir s'oppose à la création documentaire. La mentalité commerciale prend le pas sur le choix de la création. Il y a un déficit en matière d'échange d'informations dans le monde arabe. Y a-t-il une véritable volonté politique d'ouvrir la porte aux films documentaires ? Les chaînes publiques arabes évitent les images de la réalité, pourquoi ? K. H.