Les félicitations ont afflué après l'attribution inattendue du prix Nobel de la Paix au président américain, Barak Obama, mais les encouragements à redoubler d'efforts pour la paix dans le monde ont été tout aussi nombreux, prenant parfois des allures de mises en demeure. Les félicitations ont afflué après l'attribution inattendue du prix Nobel de la Paix au président américain, Barak Obama, mais les encouragements à redoubler d'efforts pour la paix dans le monde ont été tout aussi nombreux, prenant parfois des allures de mises en demeure. Au milieu du concert de louanges, certains, comme le président du Parti républicain américain, ont émis des réserves sur le choix du Comité Nobel, et trois prix Nobel de la Paix, dont Lech Walesa, l'ont ouvertement désapprouvé. Ce Nobel est un encouragement pour "le désarmement nucléaire" et "la paix dans le monde", a estimé le Vatican. Mais le président du Parti républicain, Michael Steele, s'est montré critique. "Une chose est sûre : le président Obama ne recevra pas de récompense des Américains pour les créations d'emplois, la responsabilité budgétaire, ou pour avoir lié ses paroles à des actes", a-t-il dit. En revanche, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué le choix de Barack Obama, qui "personnifie un nouvel esprit de dialogue sur les plus grands problèmes mondiaux". Le président américain apporte "l'espoir d'un monde en paix avec lui-même", a estimé le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei, tandis que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a vu dans le choix de M. Obama un "encouragement" pour tous ceux qui souhaitent un monde plus sûr. "Cet honneur est bien mérité", pour le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. Le président français, Nicolas Sarkozy, a salué les "efforts extraordinaires" de M. Obama "en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationale". Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, est, en revanche, resté discret. Ses services ont simplement indiqué que des félicitations avaient été envoyées. Le president russe medvedev espère que cette decision sera un encouragement supplementaire à joindre les efforts pour créer un nouveau climat dans les relations le président brésilien, Luiz Inacio Lula, a affirmé que le prix Nobel était "en de bonnes mains". Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu'il espérait "oeuvrer en étroite collaboration avec (Barack Obama) pendant les prochaines années pour faire avancer la paix". " L'Autorité palestinienne a félicité M. Obama. Son président Mahmoud Abbas a rappelé qu'il espérait que la paix prévaudrait "en Palestine et dans la région sous la présidence de M. Obama". L'Iran, en pleine négociation avec les grandes puissances dont les Etats-Unis sur son programme nucléaire, a espéré que la récompense inciterait M. Obama "à emprunter la voie qui apportera la justice dans le monde". Pour le Hamas, Obama "n'a rien présenté aux Palestiniens, si ce n'est des promesses et de bonnes intentions". Au moment où M. Obama envisage une nouvelle stratégie en Afghanistan, son homologue afghan, Hamid Karzaï, a estimé qu'il était la "bonne personne" pour recevoir le prix. Mais les talibans ont condamné cette attribution, déclarant n'avoir "perçu aucun changement de stratégie pour la paix. Les dirigeants africains doivent maintenant aider M. Obama à développer le continent, a déclaré le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai. Pour la Fondation Nelson Mandela, M. Obama doit renforcer "son engagement (...) pour continuer de promouvoir la paix et la fin de la pauvreté". Depuis que M. Obama est au pouvoir, "je vois le monde changer", a dit le Premier ministre japonais Yukio Hatoyama.La presse mondiale est divisée sur l'attribution du prix, certains editorialistes soulignant la victoire des ideaux d'autres denoncant une designation très politisée; le washington post évoque la stupéfaction générale que le prix nobel soit décerné à un president qui n'a pas achevé sa 1ere annee de mandat et n'a obtenu aucun resultat majeur sur le plan international; le daily telegraph de londres affirme que «que c'est l'un des plus grands chocs que le comité ait jamais provoqué»; en chine, le beijing news estime que ce prix va mettre la pression sur le lauréat. Au milieu du concert de louanges, certains, comme le président du Parti républicain américain, ont émis des réserves sur le choix du Comité Nobel, et trois prix Nobel de la Paix, dont Lech Walesa, l'ont ouvertement désapprouvé. Ce Nobel est un encouragement pour "le désarmement nucléaire" et "la paix dans le monde", a estimé le Vatican. Mais le président du Parti républicain, Michael Steele, s'est montré critique. "Une chose est sûre : le président Obama ne recevra pas de récompense des Américains pour les créations d'emplois, la responsabilité budgétaire, ou pour avoir lié ses paroles à des actes", a-t-il dit. En revanche, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué le choix de Barack Obama, qui "personnifie un nouvel esprit de dialogue sur les plus grands problèmes mondiaux". Le président américain apporte "l'espoir d'un monde en paix avec lui-même", a estimé le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei, tandis que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a vu dans le choix de M. Obama un "encouragement" pour tous ceux qui souhaitent un monde plus sûr. "Cet honneur est bien mérité", pour le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. Le président français, Nicolas Sarkozy, a salué les "efforts extraordinaires" de M. Obama "en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationale". Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, est, en revanche, resté discret. Ses services ont simplement indiqué que des félicitations avaient été envoyées. Le president russe medvedev espère que cette decision sera un encouragement supplementaire à joindre les efforts pour créer un nouveau climat dans les relations le président brésilien, Luiz Inacio Lula, a affirmé que le prix Nobel était "en de bonnes mains". Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu'il espérait "oeuvrer en étroite collaboration avec (Barack Obama) pendant les prochaines années pour faire avancer la paix". " L'Autorité palestinienne a félicité M. Obama. Son président Mahmoud Abbas a rappelé qu'il espérait que la paix prévaudrait "en Palestine et dans la région sous la présidence de M. Obama". L'Iran, en pleine négociation avec les grandes puissances dont les Etats-Unis sur son programme nucléaire, a espéré que la récompense inciterait M. Obama "à emprunter la voie qui apportera la justice dans le monde". Pour le Hamas, Obama "n'a rien présenté aux Palestiniens, si ce n'est des promesses et de bonnes intentions". Au moment où M. Obama envisage une nouvelle stratégie en Afghanistan, son homologue afghan, Hamid Karzaï, a estimé qu'il était la "bonne personne" pour recevoir le prix. Mais les talibans ont condamné cette attribution, déclarant n'avoir "perçu aucun changement de stratégie pour la paix. Les dirigeants africains doivent maintenant aider M. Obama à développer le continent, a déclaré le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai. Pour la Fondation Nelson Mandela, M. Obama doit renforcer "son engagement (...) pour continuer de promouvoir la paix et la fin de la pauvreté". Depuis que M. Obama est au pouvoir, "je vois le monde changer", a dit le Premier ministre japonais Yukio Hatoyama.La presse mondiale est divisée sur l'attribution du prix, certains editorialistes soulignant la victoire des ideaux d'autres denoncant une designation très politisée; le washington post évoque la stupéfaction générale que le prix nobel soit décerné à un president qui n'a pas achevé sa 1ere annee de mandat et n'a obtenu aucun resultat majeur sur le plan international; le daily telegraph de londres affirme que «que c'est l'un des plus grands chocs que le comité ait jamais provoqué»; en chine, le beijing news estime que ce prix va mettre la pression sur le lauréat.