L'économie informelle représente en dinars 50 % de l'économie nationale selon Deborah Harrold, politologue américaine. Cette dernière a animé, hier, une conférence-débat portant sur le thème de «L'économie informelle en Algérie», organisé par le Centre des études stratégiques au forum du quotidien Echaab. L'économie informelle représente en dinars 50 % de l'économie nationale selon Deborah Harrold, politologue américaine. Cette dernière a animé, hier, une conférence-débat portant sur le thème de «L'économie informelle en Algérie», organisé par le Centre des études stratégiques au forum du quotidien Echaab. Si ce commerce représente la moitié du commerce formel en termes de dinars, pour la politologue, il est énorme en termes de dollars et d'euros, mais ces deux marchés restent bien protégés en Algérie, selon elle sans pour autant préciser par qui et au profit de qui. Pour la conférencière, tant que le marché informel n'opère pas dans le trafic de drogue et d'armes, il demeure nécessaire et ne constitue pas de menace pour l'économie du pays, elle va plus loin et dit «qu'il contribue à élever le niveau de vie de la société et révèle les point noirs ou à problèmes dans la société». Dans une étude réalisée par elle sur ce thème, le Dr Harrold a fait ressortir que le commerce informel a commencé à émerger en Algérie durant les années 90. Plus l'économie est encadrée et réglementée plus l'informel émerge. Cette économie, qui n'est pas propre à l'Algérie, est génératrice de postes d'emploi et fait barrière au banditisme. Pour la politologue, l'emploi créé dans le cadre de l'informel absorbe le chômage et par conséquent empêche beaucoup de jeune à plonger dans des activités illégales. Selon les dernières études réalisées sur ce secteur, le marché informel en Algérie n'obéit pas à la loi de l'anarchie, ni à celle de l'Etat, mais est bel et bien géré par de «faux hommes d'affaires ». Ce marché emploie environ un million de personnes qui travaillent auprès d'environ 10.000 faux patrons. Pour certains spécialistes et contrairement à ce qui se rapporte dans la rue sur le commerce parallèle, «ce marché représente une des faces cachées de l'iceberg car c'est un réseau très bien structuré et organisé». Selon des statistiques données par l'Union générale des commerçants et artisans algériens, «plus de 60% des Algériens se nourrissent de l'informel, 1.500 points de vente informels ont été recensés au niveau national, dont 150 à Alger, et plus de 60% des produits existant sur le marché, tels que la pièce de rechange et le tabac, sont contrefaits». Selon le même organisme, «cette pratique illégale fait perdre au Trésor public plus de 200 milliards de dinars», mais évite à 21 millions d'Algériens de toucher le seuil de la pauvreté. Si ce commerce représente la moitié du commerce formel en termes de dinars, pour la politologue, il est énorme en termes de dollars et d'euros, mais ces deux marchés restent bien protégés en Algérie, selon elle sans pour autant préciser par qui et au profit de qui. Pour la conférencière, tant que le marché informel n'opère pas dans le trafic de drogue et d'armes, il demeure nécessaire et ne constitue pas de menace pour l'économie du pays, elle va plus loin et dit «qu'il contribue à élever le niveau de vie de la société et révèle les point noirs ou à problèmes dans la société». Dans une étude réalisée par elle sur ce thème, le Dr Harrold a fait ressortir que le commerce informel a commencé à émerger en Algérie durant les années 90. Plus l'économie est encadrée et réglementée plus l'informel émerge. Cette économie, qui n'est pas propre à l'Algérie, est génératrice de postes d'emploi et fait barrière au banditisme. Pour la politologue, l'emploi créé dans le cadre de l'informel absorbe le chômage et par conséquent empêche beaucoup de jeune à plonger dans des activités illégales. Selon les dernières études réalisées sur ce secteur, le marché informel en Algérie n'obéit pas à la loi de l'anarchie, ni à celle de l'Etat, mais est bel et bien géré par de «faux hommes d'affaires ». Ce marché emploie environ un million de personnes qui travaillent auprès d'environ 10.000 faux patrons. Pour certains spécialistes et contrairement à ce qui se rapporte dans la rue sur le commerce parallèle, «ce marché représente une des faces cachées de l'iceberg car c'est un réseau très bien structuré et organisé». Selon des statistiques données par l'Union générale des commerçants et artisans algériens, «plus de 60% des Algériens se nourrissent de l'informel, 1.500 points de vente informels ont été recensés au niveau national, dont 150 à Alger, et plus de 60% des produits existant sur le marché, tels que la pièce de rechange et le tabac, sont contrefaits». Selon le même organisme, «cette pratique illégale fait perdre au Trésor public plus de 200 milliards de dinars», mais évite à 21 millions d'Algériens de toucher le seuil de la pauvreté.