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Le diabète à travers l'histoire
Savoir plus
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 10 - 2009

Le diabète existe probablement depuis que l'homme existe, car aussi loin que nous puissions remonter dans l'histoire de l'humanité, nous semblons trouver des signes de l'existence du diabète jusqu'au temps de l'ancienne Egypte, soit plus de 2000 ans avant Jésus-Christ.
Le mot diabète remonte à la civilisation grecque, particulièrement à Aretaeus qui donne le mot diabète. Ce mot signifie "passer à travers". Il faut préciser que les médecins "de cette époque" pensaient qu'il existait un conduit entre le tube digestif et la vessie, ce qui pouvait expliquer pourquoi les diabétiques buvaient et urinaient tant. Il faut noter que les anciens médecins hindous dans les millénaires précédant Jésus-Christ avaient déjà décrit cette maladie. Ainsi, ils notaient que lorsque les personnes urinaient beaucoup et qu'ils avaient des urines sucrées, il s'ensuivit une maladie incurable avec un fort taux de mortalité.
Les médecins hindous avaient noté deux types de maladie avec des urines sucrées, l'une chez le jeune enfant qui était rapidement mortelle et l'autre chez l'adulte obèse qui était plus lentement mortelle.
Le nom de diabète mellitus remonte aux XVIe et XVIIe siècle lorsque le Dr Thomas Willis, médecin personnel du roi Charles II d'Angleterre, décrivit que l'urine diabétique ¨était merveilleusement sucrée comme si elle était imprégnée de miel ou de sucre¨ et à ce moment il ajouta le nom de "diabète mellitus" à l'opposé du diabète salé compatible avec la maladie du diabète insipide qui apporte une grande quantité d'urine plutôt salée.
Durant le XVIIIe siècle, les médecins s'aperçurent que les patients présentant du diabète mellitus abaissaient leurs symptômes lorsqu'ils diminuaient leur consommation de sucre. Différentes diètes utilisées à cette époque permettaient de plus un amaigrissement. À la fin du 19ième siècle, les chercheurs se sont aperçus que c'était la glande appelée pancréas qui était responsable du contrôle du sucre. Ils notèrent qu'en enlevant le pancréas des chiens, ceux-ci devenaient diabétiques. A partir de ce moment, les chercheurs se mirent à chercher cette molécule appelée "Insuline" qui était responsable de la régularisation du sucre au niveau sanguin.
Nous pouvons être fiers de nos chercheurs canadiens, Frédéric Grant Banting et Charles Herbert Best qui ont réussi à isoler et à mettre au point une méthode de préparation des extraits pancréatiques, à la fois sûre et efficace pour la production d'insuline. Cette préparation fut découverte en 1921, cela leur a valu un prix Nobel.
Le 11 janvier 1922, de l'insuline fut injectée à Léonard Thompson, un garçon de 14 ans en état d'acidocétose et à l'article de la mort. A ce moment, l'insuline lui sauva la vie et depuis ce jour, des milliers d'êtres humains sont traités à l'insuline pour contrôler le diabète. Ce fut une découverte très importante pour les diabétiques de type 1 qui purent survivre à l'apparition de leur maladie.
Après l'apparition d'un traitement, le corps médical s'est aperçu graduellement que les patients mouraient peu de problèmes d'acidocétose et de coma diabétique mais que des complications à long terme apparaissaient au niveau oculaire, au niveau rénal, au niveau cardio-vasculaire. Il faut noter que dans les années 1940 à 1950, il y eut apparition de médicaments antidiabétiques provenant de différents ancêtres, des médicaments sous forme de glyburide et de biguanide (voir la classe des glyburides et la classe des biguanides). Ces médicaments ont bien évolué depuis les années 60.
Le corps médical s'est vite rendu compte qu'il ne suffisait pas de contrôler l'acidocétose et le coma diabétique pour éviter les complications. Graduellement, nous nous sommes aperçus qu'il faudrait normaliser idéalement les glycémies chez tout patient diabétique pour éviter les complications à long terme. Chez les diabétiques de type I, c'est en 1993 que cette preuve médicale s'est faite grâce à une étude américaine qui a donné des résultats fort concluants.
Le diabète existe probablement depuis que l'homme existe, car aussi loin que nous puissions remonter dans l'histoire de l'humanité, nous semblons trouver des signes de l'existence du diabète jusqu'au temps de l'ancienne Egypte, soit plus de 2000 ans avant Jésus-Christ.
Le mot diabète remonte à la civilisation grecque, particulièrement à Aretaeus qui donne le mot diabète. Ce mot signifie "passer à travers". Il faut préciser que les médecins "de cette époque" pensaient qu'il existait un conduit entre le tube digestif et la vessie, ce qui pouvait expliquer pourquoi les diabétiques buvaient et urinaient tant. Il faut noter que les anciens médecins hindous dans les millénaires précédant Jésus-Christ avaient déjà décrit cette maladie. Ainsi, ils notaient que lorsque les personnes urinaient beaucoup et qu'ils avaient des urines sucrées, il s'ensuivit une maladie incurable avec un fort taux de mortalité.
Les médecins hindous avaient noté deux types de maladie avec des urines sucrées, l'une chez le jeune enfant qui était rapidement mortelle et l'autre chez l'adulte obèse qui était plus lentement mortelle.
Le nom de diabète mellitus remonte aux XVIe et XVIIe siècle lorsque le Dr Thomas Willis, médecin personnel du roi Charles II d'Angleterre, décrivit que l'urine diabétique ¨était merveilleusement sucrée comme si elle était imprégnée de miel ou de sucre¨ et à ce moment il ajouta le nom de "diabète mellitus" à l'opposé du diabète salé compatible avec la maladie du diabète insipide qui apporte une grande quantité d'urine plutôt salée.
Durant le XVIIIe siècle, les médecins s'aperçurent que les patients présentant du diabète mellitus abaissaient leurs symptômes lorsqu'ils diminuaient leur consommation de sucre. Différentes diètes utilisées à cette époque permettaient de plus un amaigrissement. À la fin du 19ième siècle, les chercheurs se sont aperçus que c'était la glande appelée pancréas qui était responsable du contrôle du sucre. Ils notèrent qu'en enlevant le pancréas des chiens, ceux-ci devenaient diabétiques. A partir de ce moment, les chercheurs se mirent à chercher cette molécule appelée "Insuline" qui était responsable de la régularisation du sucre au niveau sanguin.
Nous pouvons être fiers de nos chercheurs canadiens, Frédéric Grant Banting et Charles Herbert Best qui ont réussi à isoler et à mettre au point une méthode de préparation des extraits pancréatiques, à la fois sûre et efficace pour la production d'insuline. Cette préparation fut découverte en 1921, cela leur a valu un prix Nobel.
Le 11 janvier 1922, de l'insuline fut injectée à Léonard Thompson, un garçon de 14 ans en état d'acidocétose et à l'article de la mort. A ce moment, l'insuline lui sauva la vie et depuis ce jour, des milliers d'êtres humains sont traités à l'insuline pour contrôler le diabète. Ce fut une découverte très importante pour les diabétiques de type 1 qui purent survivre à l'apparition de leur maladie.
Après l'apparition d'un traitement, le corps médical s'est aperçu graduellement que les patients mouraient peu de problèmes d'acidocétose et de coma diabétique mais que des complications à long terme apparaissaient au niveau oculaire, au niveau rénal, au niveau cardio-vasculaire. Il faut noter que dans les années 1940 à 1950, il y eut apparition de médicaments antidiabétiques provenant de différents ancêtres, des médicaments sous forme de glyburide et de biguanide (voir la classe des glyburides et la classe des biguanides). Ces médicaments ont bien évolué depuis les années 60.
Le corps médical s'est vite rendu compte qu'il ne suffisait pas de contrôler l'acidocétose et le coma diabétique pour éviter les complications. Graduellement, nous nous sommes aperçus qu'il faudrait normaliser idéalement les glycémies chez tout patient diabétique pour éviter les complications à long terme. Chez les diabétiques de type I, c'est en 1993 que cette preuve médicale s'est faite grâce à une étude américaine qui a donné des résultats fort concluants.


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