Les élèves du lycée Boukabous Ahmed à Chabet El Amer, une localité située à une trentaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès, ont refusé, pour la troisième journée consécutive, de rejoindre les salles de cours et décidé de continuer leur grève, dénonçant les conditions lamentables de scolarisation. Ils se sont révoltés contre la décision d'affectation de quatre classes vers une annexe au niveau de C.E.M Si Rachid, et qui, selon les élèves, est loin de répondre aux normes de scolarisation. Cette décision, faut-il le rappeler, a été prise suite à la surcharge d'élèves dans les classes en raison du déficit qu'accuse ce lycée. Cet établissement dispose de 20 salles et 4 laboratoires, et lorsque cette année l'on a enregistré une augmentation des places pédagogiques, le lycée se trouve dans l'incapacité d'accueillir tous les élèves, notamment les nouveaux. Cette rentrée a enregistré plus de 850 élèves. Déjà, l'année écoulée où le nombre n'était que de 700 élèves, le problème de la surcharge se posait avec acuité. Alors que dire quand le nombre d'élèves augmente encore. «Au fil des années précédentes, les problèmes s'accumulent et les responsables du secteur ne font rien pour améliorer la situation, c'est la fuite en avant», nous dira un parent d'élève qui ajoute que «l'association des parents d'élèves n'a pas réagi, elle a abandonné les élèves». Par ailleurs, les élèves contestataires réclament une prise en charge sérieuse de leurs doléances et une solution urgente pour endiguer le problème de surcharge des classes. Il est à noter que cette localité ne dispose que d'un seul lycée pour une population de plus de 35 milles âmes, et selon une source proche de l'APC, un nouveau lycée est projeté prochainement pour la localité. D'ici là, les élèves continuent à étudier dans de mauvaises conditions et revivre les précédentes expériences sans qu'aucune une solution soit trouvée. Les élèves du lycée Boukabous Ahmed à Chabet El Amer, une localité située à une trentaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès, ont refusé, pour la troisième journée consécutive, de rejoindre les salles de cours et décidé de continuer leur grève, dénonçant les conditions lamentables de scolarisation. Ils se sont révoltés contre la décision d'affectation de quatre classes vers une annexe au niveau de C.E.M Si Rachid, et qui, selon les élèves, est loin de répondre aux normes de scolarisation. Cette décision, faut-il le rappeler, a été prise suite à la surcharge d'élèves dans les classes en raison du déficit qu'accuse ce lycée. Cet établissement dispose de 20 salles et 4 laboratoires, et lorsque cette année l'on a enregistré une augmentation des places pédagogiques, le lycée se trouve dans l'incapacité d'accueillir tous les élèves, notamment les nouveaux. Cette rentrée a enregistré plus de 850 élèves. Déjà, l'année écoulée où le nombre n'était que de 700 élèves, le problème de la surcharge se posait avec acuité. Alors que dire quand le nombre d'élèves augmente encore. «Au fil des années précédentes, les problèmes s'accumulent et les responsables du secteur ne font rien pour améliorer la situation, c'est la fuite en avant», nous dira un parent d'élève qui ajoute que «l'association des parents d'élèves n'a pas réagi, elle a abandonné les élèves». Par ailleurs, les élèves contestataires réclament une prise en charge sérieuse de leurs doléances et une solution urgente pour endiguer le problème de surcharge des classes. Il est à noter que cette localité ne dispose que d'un seul lycée pour une population de plus de 35 milles âmes, et selon une source proche de l'APC, un nouveau lycée est projeté prochainement pour la localité. D'ici là, les élèves continuent à étudier dans de mauvaises conditions et revivre les précédentes expériences sans qu'aucune une solution soit trouvée.