Les élèves du lycée Ahmed Boukabous dans la commune de Châabet El Ameur ont organisé hier, pour la deuxième journée consécutive, une grève en signe de protestation contre l'affectation de quatre classes littéraires vers une annexe au niveau du CEM Si Rachid, situé à un kilomètre de leur établissement. « Pourquoi les responsables ne pensent pas à lancer le projet du nouveau lycée accordé à notre commune puisque le nombre de lycéens est en nette augmentation ? », se demande un lycéen. Cette année le lycée Boukabous compte plus de 850 élèves, ce qui dépasse de trop ses capacités d'accueil. Les protestataires réclament également l'ouverture de la cantine de l'établissement qui reste fermée. « La majorité d'entre nous habite dans les villages de la commune. Nous ne pouvons pas revenir chez nous à midi pour prendre le déjeuner », disent les élèves. Par ailleurs, les enseignants du technicum Boualem Bouiri, aux Issers, ont boycotté les cours hier pour protester contre la surcharge des classes dans leur établissement. « Il existe des classes de plus de 40 élèves, alors que la réglementation en vigueur limite à 40 le nombre d'élèves dans une division pédagogique », nous dit-on. Ils se plaignent du nombre élevé d'heures supplémentaires de travail qu'ils doivent assurer et du déficit d'enseignants. Les enseignants du lycée Frantz Fanon, au chef-lieu de wilaya, ont aussi enclenché un mouvement de grève pour protester contre la surcharge des classes.