Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Leksaci, a présenté jeudi, au cours d'une séance plénière devant les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), le rapport 2008 élaboré par son institution sur l'évolution de la situation financière et monétaire de l'Algérie. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Leksaci, a présenté jeudi, au cours d'une séance plénière devant les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), le rapport 2008 élaboré par son institution sur l'évolution de la situation financière et monétaire de l'Algérie. Dans ce rapport, M. Leksaci a donné une importance particulière à la crise du système capitaliste mondial, ce qu'a salué le député du Parti des travailleurs (PT) et vice-président de l'APN, Ramdane Taâzibt qui estime que si l'on occulte la crise «on va inéluctablement se tromper dans tout ce que nous allons entreprendre». Pour lui, «la crise qui frappe le système capitaliste mondial depuis 2007, contrairement à certaines assertions qui soutiennent qu'elle est en train de s'essouffler, va en s'accentuant», et il en veut pour preuve le fait que les Etats-Unis d'Amérique continuent leur « fuite en avant» en s'endettant encore cette année de 7.000 milliards de dollars…«Donc, je pense que sur ce plan, c'est-à-dire le fait de parler de la crise mondiale, n'est pas une diversion mais c'est plutôt une prise de conscience qui doit être suivie de mesures», avance encore le député du PT. Ce dernier s'est dit en revanche «effaré» par les chiffres rapportés par le gouverneur de la BA dans son rapport puisqu'il parle de plus de 600 entreprises qui ont été fermées depuis 2000, et plus de 600 entreprises qui sont en arrêt d'activité, soit au total 1.200 entreprises. Cela, «alors qu'il est clairement dit qu'il y a une hégémonie de la politique de l'import-import, c'est écrit noir sur blanc dans le rapport de la Banque d'Algérie», s'exclame M. Taâzibt qui recommande qu'il y ait des mesures à même de suivre un tel constat, «parce qu'on a beau faire un bon constat il ne servira à rien s'il ne permet pas au gouvernement de tirer les leçons qui s'imposent», prévient-il. Autres chiffres présenté par Laksasi : un recul de 86,7% de la production nationale dans le secteur des conserveries des fruits et légumes avec pour conséquence directe la suppression de pas moins de 150 000 postes d'emplois dans le seul secteur des conserveries de tomates. Dans le même ordre d'idées, le rapport de la BA met en évidence «un recul important» de la production nationale dans les secteurs privatisés à l'instar des briqueteries et produits rouges. Toutefois, le rapport de la Banque d'Algérie n'est peut- être pas aussi peu reluisant. En effet, il y mentionné que partout où il y a eu injection d'argent public notamment dans les plans de relance, il a été enregistré une évolution «positive» dans les chiffres d'affaires dans des secteurs tels que les travaux publics et l'habitat. «Cela signifie que l'argent qui y a été injecté n'est pas parti en fumée, mais est récupéré dans la valeur ajoutée enregistrée dans ces secteurs», se félicite le député PT. Par ailleurs, l'interdiction de l'importation des médicaments fabriqués localement que la Loi de finances complémentaire 2009 a instituée par souci de protéger la production nationale a permis, note M. Leksaci d'enregistrer un bond de 9,6 points de la production pharmaceutique nationale. Quant à l'effacement des dettes des entreprises importantes à l'exemple de la SNVI, Enie et Air Algérie décidées par le gouvernement, Ramdane Taâzibt a émis le vœu de voir cette mesure toucher toutes les autres entreprises du secteur public comme Alver, et les unités du textile qui ont connu une «hécatombe». Dans ce rapport, M. Leksaci a donné une importance particulière à la crise du système capitaliste mondial, ce qu'a salué le député du Parti des travailleurs (PT) et vice-président de l'APN, Ramdane Taâzibt qui estime que si l'on occulte la crise «on va inéluctablement se tromper dans tout ce que nous allons entreprendre». Pour lui, «la crise qui frappe le système capitaliste mondial depuis 2007, contrairement à certaines assertions qui soutiennent qu'elle est en train de s'essouffler, va en s'accentuant», et il en veut pour preuve le fait que les Etats-Unis d'Amérique continuent leur « fuite en avant» en s'endettant encore cette année de 7.000 milliards de dollars…«Donc, je pense que sur ce plan, c'est-à-dire le fait de parler de la crise mondiale, n'est pas une diversion mais c'est plutôt une prise de conscience qui doit être suivie de mesures», avance encore le député du PT. Ce dernier s'est dit en revanche «effaré» par les chiffres rapportés par le gouverneur de la BA dans son rapport puisqu'il parle de plus de 600 entreprises qui ont été fermées depuis 2000, et plus de 600 entreprises qui sont en arrêt d'activité, soit au total 1.200 entreprises. Cela, «alors qu'il est clairement dit qu'il y a une hégémonie de la politique de l'import-import, c'est écrit noir sur blanc dans le rapport de la Banque d'Algérie», s'exclame M. Taâzibt qui recommande qu'il y ait des mesures à même de suivre un tel constat, «parce qu'on a beau faire un bon constat il ne servira à rien s'il ne permet pas au gouvernement de tirer les leçons qui s'imposent», prévient-il. Autres chiffres présenté par Laksasi : un recul de 86,7% de la production nationale dans le secteur des conserveries des fruits et légumes avec pour conséquence directe la suppression de pas moins de 150 000 postes d'emplois dans le seul secteur des conserveries de tomates. Dans le même ordre d'idées, le rapport de la BA met en évidence «un recul important» de la production nationale dans les secteurs privatisés à l'instar des briqueteries et produits rouges. Toutefois, le rapport de la Banque d'Algérie n'est peut- être pas aussi peu reluisant. En effet, il y mentionné que partout où il y a eu injection d'argent public notamment dans les plans de relance, il a été enregistré une évolution «positive» dans les chiffres d'affaires dans des secteurs tels que les travaux publics et l'habitat. «Cela signifie que l'argent qui y a été injecté n'est pas parti en fumée, mais est récupéré dans la valeur ajoutée enregistrée dans ces secteurs», se félicite le député PT. Par ailleurs, l'interdiction de l'importation des médicaments fabriqués localement que la Loi de finances complémentaire 2009 a instituée par souci de protéger la production nationale a permis, note M. Leksaci d'enregistrer un bond de 9,6 points de la production pharmaceutique nationale. Quant à l'effacement des dettes des entreprises importantes à l'exemple de la SNVI, Enie et Air Algérie décidées par le gouvernement, Ramdane Taâzibt a émis le vœu de voir cette mesure toucher toutes les autres entreprises du secteur public comme Alver, et les unités du textile qui ont connu une «hécatombe».