Le ministre des Transports, Amar Tou, a revendiqué une stratégie africaine en matière de transport maritime de marchandises, de la réparation et de la construction navale, lors d'une allocution avant-hier à Durban (Afrique du Sud) où se tient la réunion des ministres des Transports au niveau continental. Selon l'APS, l'adoption d'une politique continentale à travers la Charte africaine du transport maritime et l'émergence d'une industrie maritime ont été au centre des recommandations formulées par l'Algérie jeudi dernier à Durban (Afrique du Sud) à la conférence de l'Union africaine des ministres des Transports en charge du transport maritime. Amar Tou a notamment affirmé que «devant les défis auxquels nous sommes confrontés, nous devons adopter une politique continentale commune, revitaliser l'industrie de la réparation et de la construction navale». La conférence qui se tient dans un contexte marqué par une crise économique et financière aiguë ajoute t-il, et «dont les conséquences sur les économies de nos pays se font de plus en plus ressentir est une opportunité pour l'Afrique de débattre des moyens à même de permettre à nos pays de trouver une stratégie susceptible d'atténuer ses effets et de se projeter sur l'avenir». Amar Tou a également mis l'accent, au cours de la rencontre, sur la nécessité impérieuse de prendre en charge les mesures de sécurité et de sûreté telles que définies par les conventions maritimes internationales. «Cette question doit être notre préoccupation majeure» poursuit-il en mentionnant également «l'importance des questions liées à la protection du milieu marin face au déversement illicite de produits toxiques, portant ainsi atteinte à notre environnement déjà vulnérable». Il estime également qu'il est opportun d'étudier les états des infrastructures portuaires à travers l'examen de la stratégie intégrée de développement des ports africains, précisant dans ce cadre l'importance d'examiner «l'état de mise en œuvre de hubs régionaux à travers la mise en place d'un système portuaire propre à l'Afrique». L'agence de presse rapporte aussi, par ailleurs, que Tou a tenu à insister sur l'encouragement concernant les mesures à même de garantir la facilitation du transit inter Etats avec une "attention particulière" à la desserte des pays enclavés. La conférence d'Alger prenant conscience de cette préoccupation dans sa déclaration finale, a rappelé le ministre, a réaffirmé l'importance du transport multimodal et l'urgence d'élaborer une politique continentale des transports et un plan directeur intégré pour l'Afrique. Etant sous développé en matière de transport maritime de voyageurs et de marchandises alors que le continent est entouré par l'océan Atlantique, la mer Méditerranée, et l'océan Indien, l'Afrique pourrait accroître les échanges commerciaux entre les différents pays ayant une façade sur la mer. Cela permettrait notamment la sortie de l'isolement et le développement du commerce extérieur. Alors que les conférences au sommet se multiplient au niveau ministériel africain, les opérateurs économiques et les citoyens africains n'attendent que des actions concrètes afin de favoriser le flux des biens et des services, ainsi que le mouvement des voyageurs par la voie maritime, d'où la dynamisation du tourisme. Le ministre des Transports, Amar Tou, a revendiqué une stratégie africaine en matière de transport maritime de marchandises, de la réparation et de la construction navale, lors d'une allocution avant-hier à Durban (Afrique du Sud) où se tient la réunion des ministres des Transports au niveau continental. Selon l'APS, l'adoption d'une politique continentale à travers la Charte africaine du transport maritime et l'émergence d'une industrie maritime ont été au centre des recommandations formulées par l'Algérie jeudi dernier à Durban (Afrique du Sud) à la conférence de l'Union africaine des ministres des Transports en charge du transport maritime. Amar Tou a notamment affirmé que «devant les défis auxquels nous sommes confrontés, nous devons adopter une politique continentale commune, revitaliser l'industrie de la réparation et de la construction navale». La conférence qui se tient dans un contexte marqué par une crise économique et financière aiguë ajoute t-il, et «dont les conséquences sur les économies de nos pays se font de plus en plus ressentir est une opportunité pour l'Afrique de débattre des moyens à même de permettre à nos pays de trouver une stratégie susceptible d'atténuer ses effets et de se projeter sur l'avenir». Amar Tou a également mis l'accent, au cours de la rencontre, sur la nécessité impérieuse de prendre en charge les mesures de sécurité et de sûreté telles que définies par les conventions maritimes internationales. «Cette question doit être notre préoccupation majeure» poursuit-il en mentionnant également «l'importance des questions liées à la protection du milieu marin face au déversement illicite de produits toxiques, portant ainsi atteinte à notre environnement déjà vulnérable». Il estime également qu'il est opportun d'étudier les états des infrastructures portuaires à travers l'examen de la stratégie intégrée de développement des ports africains, précisant dans ce cadre l'importance d'examiner «l'état de mise en œuvre de hubs régionaux à travers la mise en place d'un système portuaire propre à l'Afrique». L'agence de presse rapporte aussi, par ailleurs, que Tou a tenu à insister sur l'encouragement concernant les mesures à même de garantir la facilitation du transit inter Etats avec une "attention particulière" à la desserte des pays enclavés. La conférence d'Alger prenant conscience de cette préoccupation dans sa déclaration finale, a rappelé le ministre, a réaffirmé l'importance du transport multimodal et l'urgence d'élaborer une politique continentale des transports et un plan directeur intégré pour l'Afrique. Etant sous développé en matière de transport maritime de voyageurs et de marchandises alors que le continent est entouré par l'océan Atlantique, la mer Méditerranée, et l'océan Indien, l'Afrique pourrait accroître les échanges commerciaux entre les différents pays ayant une façade sur la mer. Cela permettrait notamment la sortie de l'isolement et le développement du commerce extérieur. Alors que les conférences au sommet se multiplient au niveau ministériel africain, les opérateurs économiques et les citoyens africains n'attendent que des actions concrètes afin de favoriser le flux des biens et des services, ainsi que le mouvement des voyageurs par la voie maritime, d'où la dynamisation du tourisme.