Sur la dizaine de bus attribués à la wilaya pour le transport scolaire, trois seulement assurent leur véritable fonction. Le reste est utilisé par les APC pour d'autres besoins. Certaines décisions prises par les conseils d'orientation ont engendré un désappointement de la population. Sur la dizaine de bus attribués à la wilaya pour le transport scolaire, trois seulement assurent leur véritable fonction. Le reste est utilisé par les APC pour d'autres besoins. Certaines décisions prises par les conseils d'orientation ont engendré un désappointement de la population. A l'instar de plusieurs régions du pays, en particulier celles qui se caractérisent par leur isolement, la commune de Bougous dans la wilaya d'El Tarf et celle de Réghia dans la daira de Bouteldja connaissent un phénomène peu habituel, la déperdition scolaire. Ces deux communes enregistrent chaque année une augmentation de deux pour cent au moins de déperdition selon les premières estimations. La situation est par contre meilleure dans les autres communes comme Bouhadjar, Oued Zitoun et Oum Teboul. Des initiatives sont prises par les élus locaux pour permettre aux jeunes potaches des collèges et du secondaire de suivre un cursus scolaire normal. La DE, depuis le début de cette année, s'est effforcée à accueillir tous les élèves éjectés du système scolaire. Dans ces localités isolées et éloignées de leurs chefs-lieux communaux, le transport scolaire ainsi que le privé font cruellement défaut. Hier, des élèves avaient barré la route à Loulidja dans la commune de Zitouna. La décision d'aménagement de camions dans les communes n'a pas résolu le problème qui se pose avec acuité. Certains parents ont carrément ordonné à leurs enfants de cesser la poursuite des études. Et comme la plupart des localités de la wilaya sont à caractère rural, les retombées seront désastreuses. Des parents d'élèves de la daira de Bouhadjar attribuent cette situation au système d'orientation où de nombreux élèves de ces communes pour la plupart enclavées sont orientés vers le lycée de Bouhadjar se trouvant à plus de vingt kilomètres. Situation qui engendre apparemment des dépenses en plus et un calvaire en matière de transport pour les jeunes orienté vers ces établissements éloignés comme Bouhadjar, Ain El Assel et El Tarf. Sur la dizaine de bus attribués à la wilaya pour le transport scolaire, trois seulement assurent leur véritable fonction. Le reste est utilisé par les APC pour d'autres besoins. Certaines décisions au niveau de ces dairas prises par les conseil d'orientation ont engendré un désappointement de la population. Aussi, à la commune de Zitouna qui ne compte que dix mille habitants, les jeunes du douar de Loulidja parcourent quotidiennement à pied les sept kilomètres qui séparent le chef lieu de leur douar sous les yeux des responsables locaux indifférents. Cette situation dure depuis plus de trente ans.Contacté à ce sujet, le P/APC de la commune de Berrihane impute la situation du déficit en transport public à la dégradation du chemin de wilaya et à l'absence de voyageurs à des horaires réguliers. Les propriétaires de fourgons de voyageurs ne partent que si leur véhicule est bondé. Parfois, ils n'empruntent que les destinations rentables. La situation est, à quelques variantes près, identique pour les jeunes collégiens et lycéens de la localité de Ain-Kheir qui se rendent quotidiennement à El Tarf ou Ain Assel pour rejoindre leurs lycées. La localité bien qu'elle ait fait une mue depuis plusieurs années n'a pas encore progressé en matière de scolarisation. Et dire qu'elle se trouve à une quelques encablures des meilleures plages de la région. Sans des infrastructures routières, il ne peut y avoir de réelle promotion touristique Le tronçon routier est en perpétuelle dégradation. L'impraticabilité des voies d'accès n'a pas manqué d'avoir des conséquences négatives sur la scolarité des enfants, déclare-t-il. Les lycéens de la localité rencontrent eux aussi des difficultés pour rejoindre les bancs du lycée au niveau de la commune de Bouteldja. Selon les propos d'un maire, le seul bus qui assurait le transport scolaire auparavant est en panne pour une histoire de pièce de rechange. Les communes n'ont pas de budget. En attendant, les enfants continuent de se rendre à l'école à pied, surtout quand tout le monde sait que la période hivernale a commencé assez tôt. De son côté, la déperdition scolaire fait des siennes. A l'instar de plusieurs régions du pays, en particulier celles qui se caractérisent par leur isolement, la commune de Bougous dans la wilaya d'El Tarf et celle de Réghia dans la daira de Bouteldja connaissent un phénomène peu habituel, la déperdition scolaire. Ces deux communes enregistrent chaque année une augmentation de deux pour cent au moins de déperdition selon les premières estimations. La situation est par contre meilleure dans les autres communes comme Bouhadjar, Oued Zitoun et Oum Teboul. Des initiatives sont prises par les élus locaux pour permettre aux jeunes potaches des collèges et du secondaire de suivre un cursus scolaire normal. La DE, depuis le début de cette année, s'est effforcée à accueillir tous les élèves éjectés du système scolaire. Dans ces localités isolées et éloignées de leurs chefs-lieux communaux, le transport scolaire ainsi que le privé font cruellement défaut. Hier, des élèves avaient barré la route à Loulidja dans la commune de Zitouna. La décision d'aménagement de camions dans les communes n'a pas résolu le problème qui se pose avec acuité. Certains parents ont carrément ordonné à leurs enfants de cesser la poursuite des études. Et comme la plupart des localités de la wilaya sont à caractère rural, les retombées seront désastreuses. Des parents d'élèves de la daira de Bouhadjar attribuent cette situation au système d'orientation où de nombreux élèves de ces communes pour la plupart enclavées sont orientés vers le lycée de Bouhadjar se trouvant à plus de vingt kilomètres. Situation qui engendre apparemment des dépenses en plus et un calvaire en matière de transport pour les jeunes orienté vers ces établissements éloignés comme Bouhadjar, Ain El Assel et El Tarf. Sur la dizaine de bus attribués à la wilaya pour le transport scolaire, trois seulement assurent leur véritable fonction. Le reste est utilisé par les APC pour d'autres besoins. Certaines décisions au niveau de ces dairas prises par les conseil d'orientation ont engendré un désappointement de la population. Aussi, à la commune de Zitouna qui ne compte que dix mille habitants, les jeunes du douar de Loulidja parcourent quotidiennement à pied les sept kilomètres qui séparent le chef lieu de leur douar sous les yeux des responsables locaux indifférents. Cette situation dure depuis plus de trente ans.Contacté à ce sujet, le P/APC de la commune de Berrihane impute la situation du déficit en transport public à la dégradation du chemin de wilaya et à l'absence de voyageurs à des horaires réguliers. Les propriétaires de fourgons de voyageurs ne partent que si leur véhicule est bondé. Parfois, ils n'empruntent que les destinations rentables. La situation est, à quelques variantes près, identique pour les jeunes collégiens et lycéens de la localité de Ain-Kheir qui se rendent quotidiennement à El Tarf ou Ain Assel pour rejoindre leurs lycées. La localité bien qu'elle ait fait une mue depuis plusieurs années n'a pas encore progressé en matière de scolarisation. Et dire qu'elle se trouve à une quelques encablures des meilleures plages de la région. Sans des infrastructures routières, il ne peut y avoir de réelle promotion touristique Le tronçon routier est en perpétuelle dégradation. L'impraticabilité des voies d'accès n'a pas manqué d'avoir des conséquences négatives sur la scolarité des enfants, déclare-t-il. Les lycéens de la localité rencontrent eux aussi des difficultés pour rejoindre les bancs du lycée au niveau de la commune de Bouteldja. Selon les propos d'un maire, le seul bus qui assurait le transport scolaire auparavant est en panne pour une histoire de pièce de rechange. Les communes n'ont pas de budget. En attendant, les enfants continuent de se rendre à l'école à pied, surtout quand tout le monde sait que la période hivernale a commencé assez tôt. De son côté, la déperdition scolaire fait des siennes.