Près de deux mois après la rentrée scolaire et après que les syndicats et parents d'élèves soient montés successivement au créneau pour dénoncer l'emploi du temps qui n'arrange pas les écoliers dans les différents paliers, voilà que le ministre de l'Education nationale Boubekeur Bebouzid a décidé de demander l'avis de ces chérubins sur leurs modes de travail. En effet, le département de Benbouzid aurait donné ordre aux académies, selon une source proche de ce département, de se rapprocher des établissements scolaires afin d'avoir l'avis des écoliers concernant l'aménagement des horaires de faisabilité ou non de leur emploi du temps. Ainsi les écoliers vont recevoir dans les jours à venir la visite d'une délégation de l'académie, et ils pourront s'exprimer sans intermédiaire parental ou syndical sur l'actuel emploi du temps et par ricochet sur le nouveau week-end tel que vécu par le secteur de l'éducation. Le déroulement de cette opération n'est cependant pas clair jusqu'à l'heure, bien que des écoliers aient été informés de cette visite inattendue et même orientée sur la réponse à donner aux «enquêteurs». «L'administration du lycée où est scolarisée ma fille a fait un passage dans les classes pour prévenir les élèves de la visite des agents de l'académie», nous dira un parent d'élève. Il ajoute : «ils leur ont même conseillé de dire que l'actuel week-end les arrange et qu'ils ne veulent pas de retour à l'ancien week-end».Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, avait, dimanche, devant la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique de l'Assemblée populaire nationale (APN), annoncé que la réduction du volume horaire des cours qui passe de 60 à 45 minutes pour les classes primaires est la seule solution possible pour la surcharge des cours. 10 wilayas pilotes travaillent selon ce programme cette année, et sa généralisation dépend des résultats. Il a également proposé, à la même occasion, de transférer les cours dispensés jeudi matin dans l'ancien système au mardi après-midi ou samedi matin ou encore samedi après-midi ou de répartir les cours du jeudi matin sur les trois séances citées ou deux seulement en fonction de l'organisation de chaque établissement. Il est à noter que Benbouzid a antérieurement donné le feu vert aux directeurs d'établissement de conformer leurs emplois du temps à leurs conditions internes en faisant passer prioritairement l'intérêt de l'élève. Une décision dont l'application est confrontée, semble-t-il, à un sérieux cafouillage. Preuve en est la grogne des lycéens qui dure depuis plus d'une semaine à travers le pays. Près de deux mois après la rentrée scolaire et après que les syndicats et parents d'élèves soient montés successivement au créneau pour dénoncer l'emploi du temps qui n'arrange pas les écoliers dans les différents paliers, voilà que le ministre de l'Education nationale Boubekeur Bebouzid a décidé de demander l'avis de ces chérubins sur leurs modes de travail. En effet, le département de Benbouzid aurait donné ordre aux académies, selon une source proche de ce département, de se rapprocher des établissements scolaires afin d'avoir l'avis des écoliers concernant l'aménagement des horaires de faisabilité ou non de leur emploi du temps. Ainsi les écoliers vont recevoir dans les jours à venir la visite d'une délégation de l'académie, et ils pourront s'exprimer sans intermédiaire parental ou syndical sur l'actuel emploi du temps et par ricochet sur le nouveau week-end tel que vécu par le secteur de l'éducation. Le déroulement de cette opération n'est cependant pas clair jusqu'à l'heure, bien que des écoliers aient été informés de cette visite inattendue et même orientée sur la réponse à donner aux «enquêteurs». «L'administration du lycée où est scolarisée ma fille a fait un passage dans les classes pour prévenir les élèves de la visite des agents de l'académie», nous dira un parent d'élève. Il ajoute : «ils leur ont même conseillé de dire que l'actuel week-end les arrange et qu'ils ne veulent pas de retour à l'ancien week-end».Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, avait, dimanche, devant la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique de l'Assemblée populaire nationale (APN), annoncé que la réduction du volume horaire des cours qui passe de 60 à 45 minutes pour les classes primaires est la seule solution possible pour la surcharge des cours. 10 wilayas pilotes travaillent selon ce programme cette année, et sa généralisation dépend des résultats. Il a également proposé, à la même occasion, de transférer les cours dispensés jeudi matin dans l'ancien système au mardi après-midi ou samedi matin ou encore samedi après-midi ou de répartir les cours du jeudi matin sur les trois séances citées ou deux seulement en fonction de l'organisation de chaque établissement. Il est à noter que Benbouzid a antérieurement donné le feu vert aux directeurs d'établissement de conformer leurs emplois du temps à leurs conditions internes en faisant passer prioritairement l'intérêt de l'élève. Une décision dont l'application est confrontée, semble-t-il, à un sérieux cafouillage. Preuve en est la grogne des lycéens qui dure depuis plus d'une semaine à travers le pays.