- Horaires, vacances, examens: ce que propose le ministre - L'année scolaire durera 35 semaines - La rentrée maintenue le 13 septembre L'entrée en vigueur du week-end semi-universel, instituant le vendredi comme jour de repos oblige le secteur de l'Education nationale à revoir la réorganisation de l'année scolaire, annoncée en mai dernier par le premier responsable du secteur M. Boubekeur Benbouzid. Comment répartir l'emploi du temps - déjà chargé - des collégiens et des lycéens, sur les cinq jours de la semaine (du dimanche au jeudi), puisqu'ils auront désormais un week-end au sens propre du terme. Les élèves du primaire étant déjà libérés les deux derniers jours de la semaine - jeudi et vendredi - le seront les vendredi et les samedi. C'est l'ordre du jour de la journée d'étude qu'organisera le premier responsable du secteur, le 26 de ce mois en présence des directeurs et inspecteurs de l'Education, de la FNAPE (Fédération nationale des associations des parents d'élèves), et les syndicats représentant les travailleurs du secteur. Elle sera précédée le 20 de ce mois par une rencontre consacrée exclusivement aux associations des parents d'élèves. Le ministre aura tout à revoir, après avoir pris de nombreuses mesures pour réorganiser l'année scolaire dans le but d'un allègement des programmes scolaires. Il a annoncé au mois de mai dernier un lifting du programme scolaire pour les trois paliers. Lequel devrait se faire à partir de septembre prochain en adéquation avec le volume horaire qui est de 32 heures par semaine. Le ministre avait à l'occasion souligné que tous les changements apportés au programme visent une meilleure répartition des programmes sur 32 semaines d'enseignement que stipule la loi d'orientation et non pas sur 28 semaines. Une mesure mettant les chefs d'établissements et les inspecteurs de l'Education dans l'obligation d'assumer pleinement leurs responsabilités, à commencer par l'achèvement des programmes dans les délais prévus par la tutelle. Allusion faite à la programmation des examens de fin d'année, au début du mois de juin. Etudiant, au détail près, toutes les possibilités pour faciliter cette nouvelle réorganisation, le ministre avait alors annoncé une formation de courte durée (à partir du 6 septembre) au profit de tous les enseignants concernés par cet allègement. De l'avis des pédagogues, il faudrait trouver une solution pour répartir les quatre matières enseignées, auparavant la matinée du jeudi, arrangeant aussi bien les enseignants que les élèves. La tâche ne sera pas facile, sachant que les lycéens et les collégiens n'ont de libre que le lundi après-midi. Une demi-journée consacrée par bon nombre d'élèves aux cours de soutien ou de rattrapage. Que décidera M. Benbouzid, sans porter préjudice aux élèves, souffrant déjà d'une surcharge de programmes. L'autre point évoqué lors de la prochaine rencontre concernera le report de la rentrée scolaire. Les syndicats du secteur comptent proposer au ministre le report jusqu'après-l'Aid de la rentrée scolaire fixée au 13 septembre prochain. La décision du ministre de maintenir la date de la rentrée n'a pas manqué de susciter l'inquiétude de toute la famille de l'Education, les parents d'élèves et les enseignants, dont la reprise est fixée au 1er septembre.