Le projet de loi de finances 2010 a inscrit une série de mesures, à même de promouvoir et de faciliter l'accès aux logements pour les classes moyennes notamment. Il s'agit essentiellement d'une bonification sur le coût du crédit immobilier et d'une aide financière pour les citoyens désireux d'acquérir un logement promotionnel dans le cadre des programmes réalisés par la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP), l'Agence de l'amélioration et du développement du logement (AADL) ou le Logement social participatif (LSP). Ainsi, est-il noté dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres ; les titulaires de revenus allant de 1 à 4 fois le Salaire national minimum garanti (SNMG), bénéficieront d'un crédit bancaire avec un taux d'intérêt de «1%» en sus d'une aide de «700.000 dinars». Lequel taux sera également appliqué pour les citoyens dont le revenu représente 5 à 6 fois le SNMG mais l'aide publique sera moindre, «400.000 DA» lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Le projet de loi prévoit également, une bonification sur le coût du crédit bancaire à hauteur de «3%» pour les titulaires de salaires de «7 à 12 fois le SNMG» mais le communiqué ne mentionne aucune aide au profit de cette catégorie.Le logement rural et son développement ne sont pas en reste dans le projet de loi. Les mêmes avantages sont accordés aux personnes disposant d'un salaire allant de 1 à 6 fois le SNMG, à savoir une aide 700.000 dinars et un crédit à un taux de 1% seulement et de 3% pour les titulaires de revenus allant de 7 à 12 fois le SNMG. Pour les promoteurs immobiliers, l'Etat consentira des avantages conséquents au profit de ceux en charge de la réalisation des programmes AADL, LSP et CNEP, tels les abattements sur les prix des terrains d'assiette. Les taux varient d'une région à une autre et sera de «80%» pour les grandes villes comme Alger, Annaba, Constantine et Oran, «95 %» pour les Hauts-Plateaux et «90%» pour toutes autres wilayas du pays. Par ailleurs, «les promoteurs locaux réalisant des programmes publics de promotions immobilières obtiennent une bonification sur le coût du crédit, 4% du taux d'intérêt demeurant à leur charge» selon les termes du communiqué final. Plaidoyer pour des logements de qualité A l'issue des travaux du Conseil des ministres, le Président Abdelaziz Bouteflika n'a pas manqué de rappeler son attachement à la qualité des logements à réaliser en mettant l'accent autant sur le cachet urbanistique que sur le coût du logement. Le chef de l'Etat a mis en garde contre «les comportements parasitaires ne seront pas tolérés et toute tentative de spéculation entraînera l'exclusion de son auteur des avantages décidés». En outre, le gouvernement est instruit pour réunir toutes les conditions à même de faciliter la réalisation de «800.000 logements en cours ou à lancer, durant les cinq prochaines années, au titre du logement social locatif et de la lutte contre l'habitat précaire» Le projet de loi de finances 2010 a inscrit une série de mesures, à même de promouvoir et de faciliter l'accès aux logements pour les classes moyennes notamment. Il s'agit essentiellement d'une bonification sur le coût du crédit immobilier et d'une aide financière pour les citoyens désireux d'acquérir un logement promotionnel dans le cadre des programmes réalisés par la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP), l'Agence de l'amélioration et du développement du logement (AADL) ou le Logement social participatif (LSP). Ainsi, est-il noté dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres ; les titulaires de revenus allant de 1 à 4 fois le Salaire national minimum garanti (SNMG), bénéficieront d'un crédit bancaire avec un taux d'intérêt de «1%» en sus d'une aide de «700.000 dinars». Lequel taux sera également appliqué pour les citoyens dont le revenu représente 5 à 6 fois le SNMG mais l'aide publique sera moindre, «400.000 DA» lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Le projet de loi prévoit également, une bonification sur le coût du crédit bancaire à hauteur de «3%» pour les titulaires de salaires de «7 à 12 fois le SNMG» mais le communiqué ne mentionne aucune aide au profit de cette catégorie.Le logement rural et son développement ne sont pas en reste dans le projet de loi. Les mêmes avantages sont accordés aux personnes disposant d'un salaire allant de 1 à 6 fois le SNMG, à savoir une aide 700.000 dinars et un crédit à un taux de 1% seulement et de 3% pour les titulaires de revenus allant de 7 à 12 fois le SNMG. Pour les promoteurs immobiliers, l'Etat consentira des avantages conséquents au profit de ceux en charge de la réalisation des programmes AADL, LSP et CNEP, tels les abattements sur les prix des terrains d'assiette. Les taux varient d'une région à une autre et sera de «80%» pour les grandes villes comme Alger, Annaba, Constantine et Oran, «95 %» pour les Hauts-Plateaux et «90%» pour toutes autres wilayas du pays. Par ailleurs, «les promoteurs locaux réalisant des programmes publics de promotions immobilières obtiennent une bonification sur le coût du crédit, 4% du taux d'intérêt demeurant à leur charge» selon les termes du communiqué final. Plaidoyer pour des logements de qualité A l'issue des travaux du Conseil des ministres, le Président Abdelaziz Bouteflika n'a pas manqué de rappeler son attachement à la qualité des logements à réaliser en mettant l'accent autant sur le cachet urbanistique que sur le coût du logement. Le chef de l'Etat a mis en garde contre «les comportements parasitaires ne seront pas tolérés et toute tentative de spéculation entraînera l'exclusion de son auteur des avantages décidés». En outre, le gouvernement est instruit pour réunir toutes les conditions à même de faciliter la réalisation de «800.000 logements en cours ou à lancer, durant les cinq prochaines années, au titre du logement social locatif et de la lutte contre l'habitat précaire»