Taourirt Mokrane est l'un des villages les plus grands et les plus peuplés de la haute Kabylie. Avec ses 22 000 habitants, Taourirt Mokrane, d'après les derniers recensements, est classé comme étant le village possédant la plus grande densité au km2. Taourirt Mokrane est l'un des villages les plus grands et les plus peuplés de la haute Kabylie. Avec ses 22 000 habitants, Taourirt Mokrane, d'après les derniers recensements, est classé comme étant le village possédant la plus grande densité au km2. Se trouvant à 900 mètres d'altitude et juste en face du Djurdjura, le village, tout en connaissant un été plus doux, par rapport aux autres, vit un hiver rude, avec des températures assez élevées, occasionnant chaque année d'importants dégâts : routes barrées, poteaux électriques coupés, toits effondrés… Faisant partie de la daïra de Larbaa Nait Irathen, le village qui se situe à 20 km à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, n'a pas bénéficié de projets d'envergure en matière d'infrastructures socioculturelles ou éducatives. Manque de transport scolaire, les élèvent trouvent d'énormes difficultés pour rejoindre leur école. Si pendant les autres périodes de l'année, le transport privé arrive plus au moins à pallier certaines insuffisances, il demeure que la période hivernale est la plus difficile, dans la mesure où les parents qui n'ont pas de moyens de locomotion, préfèrent garder leurs enfants à la maison que de les envoyer à l'école dans l'incertitude. J'ai un garçon et deux filles, dira Ammi Saïd, ils sont tous scolarisés, mais pendant l'hiver, j'hésite de les envoyer à l'école. D'abord, parce que la route n'est pas sûre, ils partent tôt le matin et reviennent tard le soir, c'est-à-dire qu'ils marchent dans le noir, et lorsqu'il pleut ou il neige, ils arrivent tous mouillés en classe. Comme il n' y a pas de chauffage, ils sont souvent malades. Un des responsables du comité du village affirme que plusieurs familles vivent la même situation que Ammi Saïd et que ledit comité est conscient du problème. Avec les moyens dont il dispose, il essaie de trouver des solutions. Des contacts ont été pris avec la direction de l'éducation et des promesses ont été données quant à construire une école au village, du moins agrandir celle existante. Malheureusement, ce n'est que des promesses et nos enfants eux, continuent à vivre chaque hiver la même situation. Pour les travailleurs qui devaient rejoindre Tizi Ouzou, leur situation en matière de transport, pendant la période d'hiver, est des plus compliquées. A partir d'une certaine heure, les transporteurs refusent carrément de monter au village, pour des raisons diverses. On invoque l'insécurité, l'état des routes, la neige, le manque d'éclairage public, autant d'arguments qui dissuadent plus d'un à faire le trajet. Les jeunes qui constituent la majorité de la population du village, n'ont aucun lieu de détente ou de loisir pour meubler leur temps de libre. Ni stade, ni aire de jeu pour s'entraîner, alors que la petite équipe de football du village ne dispose, elle, que d'un terrain vague pour s'entrainer, avec tout ce que cela suppose comme incommodités. En dépit du manque de moyens, cette jeune équipe s'est classée en bonne position lors du dernier tournoi inter villages, ce qui n'a pas manqué de susciter l'intérêt de tout le monde et de créer une ambiance particulière dans la région. Pendant la guerre de Libération nationale, le village a perdu plusieurs de ses fils. Plus de soixante martyrs sont tombés au champ d'honneur, les armes à la main, pour que vive l'Algérie libre et indépendante. Se trouvant à 900 mètres d'altitude et juste en face du Djurdjura, le village, tout en connaissant un été plus doux, par rapport aux autres, vit un hiver rude, avec des températures assez élevées, occasionnant chaque année d'importants dégâts : routes barrées, poteaux électriques coupés, toits effondrés… Faisant partie de la daïra de Larbaa Nait Irathen, le village qui se situe à 20 km à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, n'a pas bénéficié de projets d'envergure en matière d'infrastructures socioculturelles ou éducatives. Manque de transport scolaire, les élèvent trouvent d'énormes difficultés pour rejoindre leur école. Si pendant les autres périodes de l'année, le transport privé arrive plus au moins à pallier certaines insuffisances, il demeure que la période hivernale est la plus difficile, dans la mesure où les parents qui n'ont pas de moyens de locomotion, préfèrent garder leurs enfants à la maison que de les envoyer à l'école dans l'incertitude. J'ai un garçon et deux filles, dira Ammi Saïd, ils sont tous scolarisés, mais pendant l'hiver, j'hésite de les envoyer à l'école. D'abord, parce que la route n'est pas sûre, ils partent tôt le matin et reviennent tard le soir, c'est-à-dire qu'ils marchent dans le noir, et lorsqu'il pleut ou il neige, ils arrivent tous mouillés en classe. Comme il n' y a pas de chauffage, ils sont souvent malades. Un des responsables du comité du village affirme que plusieurs familles vivent la même situation que Ammi Saïd et que ledit comité est conscient du problème. Avec les moyens dont il dispose, il essaie de trouver des solutions. Des contacts ont été pris avec la direction de l'éducation et des promesses ont été données quant à construire une école au village, du moins agrandir celle existante. Malheureusement, ce n'est que des promesses et nos enfants eux, continuent à vivre chaque hiver la même situation. Pour les travailleurs qui devaient rejoindre Tizi Ouzou, leur situation en matière de transport, pendant la période d'hiver, est des plus compliquées. A partir d'une certaine heure, les transporteurs refusent carrément de monter au village, pour des raisons diverses. On invoque l'insécurité, l'état des routes, la neige, le manque d'éclairage public, autant d'arguments qui dissuadent plus d'un à faire le trajet. Les jeunes qui constituent la majorité de la population du village, n'ont aucun lieu de détente ou de loisir pour meubler leur temps de libre. Ni stade, ni aire de jeu pour s'entraîner, alors que la petite équipe de football du village ne dispose, elle, que d'un terrain vague pour s'entrainer, avec tout ce que cela suppose comme incommodités. En dépit du manque de moyens, cette jeune équipe s'est classée en bonne position lors du dernier tournoi inter villages, ce qui n'a pas manqué de susciter l'intérêt de tout le monde et de créer une ambiance particulière dans la région. Pendant la guerre de Libération nationale, le village a perdu plusieurs de ses fils. Plus de soixante martyrs sont tombés au champ d'honneur, les armes à la main, pour que vive l'Algérie libre et indépendante.