Une catégorie de travailleurs, également "satellisée" dans le bâtiment est celle des portefaix qui offrent leurs services à proximité des transporteurs de matériaux de construction qui font souvent appel à eux. Une catégorie de travailleurs, également "satellisée" dans le bâtiment est celle des portefaix qui offrent leurs services à proximité des transporteurs de matériaux de construction qui font souvent appel à eux. Proposant leurs services aux entreprises de réalisation et sur les chantiers d'auto-construction des particuliers, des citoyens sans emploi de M'sila sont de plus en plus nombreux à dénicher des occupations souvent rémunératrices dans des activités annexes du secteur du BTPH (bâtiment-travaux publics- hydraulique). Ils se rassemblent sur des sites proches des ceintures urbaines des grandes villes de M'sila, Bou-Saâda et Sidi Aïssa, pour proposer (et obtenir, souvent) d'alimenter les chantiers en eau, de déplacer des ferraillages prêts à la pose, de débarrasser les sites de construction des déblais qui les encombrent ou d'y acheminer des matériaux de construction. Souvent sans instruction, parfois de niveau primaire, ils affirment presque tous avoir "choisi" de ne pas suivre une formation professionnelle dans les structures ouvertes à cet effet. "Question de gagner du temps", expliquent-ils. Les colporteurs de l'eau nécessaire pour confectionner du béton armé dans les chantiers affirment, ainsi, tirer des revenus "conséquents", notamment dans les communes reculées où les chantiers sont très à l'écart des points d'eau. "Il suffit d'un tracteur et d'une citerne d'eau tractée et vous voilà devenu opérateur sur ce créneau juteux", souligne malicieusement un jeune dégourdi de 19 ans qui précise que l'eau est "pompée des oueds tels que l'oued K'sob qui coule à longueur d'année, des forages publics ou encore des puits privés". Du chiffre d'affaires généré par cette activité, ne sont retranchés que les frais du carburant et la rémunération du chauffeur lorsque celui-ci n'est pas le propriétaire. Une autre catégorie de travailleurs, également "satellisée" dans le bâtiment est celle des portefaix qui offrent leurs services à proximité des transporteurs de matériaux de construction qui font souvent appel à eux. Plus discrets sur leurs revenus, ces portefaix toucheraient, selon les indiscrétions des propriétaires de camions avec lesquels ils sont souvent en contact, "jusqu'à 2.000 DA par jour". Exigeant des efforts plutôt moindres, le ferraillage de poteaux destinés aux constructions est l'autre activité qui attire un certain nombre de jeunes qui restent toutefois assez peu nombreux en raison de la nécessaire maîtrise d'un savoir-faire exigeant un apprentissage. Ces ferrailleurs cèdent l'unité assemblée à 300 DA lorsque la matière première est fournie par le demandeur de la prestation et à 500 DA lorsque ce sont eux qui l'apportent. Proposant leurs services aux entreprises de réalisation et sur les chantiers d'auto-construction des particuliers, des citoyens sans emploi de M'sila sont de plus en plus nombreux à dénicher des occupations souvent rémunératrices dans des activités annexes du secteur du BTPH (bâtiment-travaux publics- hydraulique). Ils se rassemblent sur des sites proches des ceintures urbaines des grandes villes de M'sila, Bou-Saâda et Sidi Aïssa, pour proposer (et obtenir, souvent) d'alimenter les chantiers en eau, de déplacer des ferraillages prêts à la pose, de débarrasser les sites de construction des déblais qui les encombrent ou d'y acheminer des matériaux de construction. Souvent sans instruction, parfois de niveau primaire, ils affirment presque tous avoir "choisi" de ne pas suivre une formation professionnelle dans les structures ouvertes à cet effet. "Question de gagner du temps", expliquent-ils. Les colporteurs de l'eau nécessaire pour confectionner du béton armé dans les chantiers affirment, ainsi, tirer des revenus "conséquents", notamment dans les communes reculées où les chantiers sont très à l'écart des points d'eau. "Il suffit d'un tracteur et d'une citerne d'eau tractée et vous voilà devenu opérateur sur ce créneau juteux", souligne malicieusement un jeune dégourdi de 19 ans qui précise que l'eau est "pompée des oueds tels que l'oued K'sob qui coule à longueur d'année, des forages publics ou encore des puits privés". Du chiffre d'affaires généré par cette activité, ne sont retranchés que les frais du carburant et la rémunération du chauffeur lorsque celui-ci n'est pas le propriétaire. Une autre catégorie de travailleurs, également "satellisée" dans le bâtiment est celle des portefaix qui offrent leurs services à proximité des transporteurs de matériaux de construction qui font souvent appel à eux. Plus discrets sur leurs revenus, ces portefaix toucheraient, selon les indiscrétions des propriétaires de camions avec lesquels ils sont souvent en contact, "jusqu'à 2.000 DA par jour". Exigeant des efforts plutôt moindres, le ferraillage de poteaux destinés aux constructions est l'autre activité qui attire un certain nombre de jeunes qui restent toutefois assez peu nombreux en raison de la nécessaire maîtrise d'un savoir-faire exigeant un apprentissage. Ces ferrailleurs cèdent l'unité assemblée à 300 DA lorsque la matière première est fournie par le demandeur de la prestation et à 500 DA lorsque ce sont eux qui l'apportent.