Jeudi, le président somalien a été l'objet à Mogadiscio d'une attaque par les Shebab (insurgés islamistes). De violents échanges meurtriers d'artillerie ont eu lieu. Réagissant de Nairobi à cette attaque le Premier ministre somalien M Omar Abdirashid Sharmarke a declaré que les nouvelles recrues des forces gouvernementales somaliennes iront bientôt se battre dans le sud du pays pour tenter de reprendre cette région contrôlée par les insurgés islamistes radicaux depuis 2008. Il a assuré que le rapport de force avec les insurgés était en train de s'inverser. "Nous sommes confiants : nos forces vont bientôt reprendre la ville (Mogadiscio)", a-t-il déclaré à la presse à la suite d'un entretien avec Lynn Pascoe, le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé du département des Affaires politiques. "Je peux vous assurer que nous n'allons pas uniquement nous occuper de Mogadiscio", a ajouté le Premier ministre. "Certains officiers ont été entraînés au Kenya (...), des forces qui ont été entraînées et recrutées dans le sud (de la Somalie) sont prêtes (...), bientôt nous irons combattre les insurgés dans ces zones", a affirmé M. Sharmarke. Soutenu à bout de bras par la communauté internationale et la force de paix de l'Union africaine (Amisom), le gouvernement de transition somalien (TFG) ne contrôle plus que quelques secteurs stratégiques de la capitale, où les insurgés islamistes ont lancé en mai une vaste offensive. Toute la partie sud de la Somalie échappe également à son contrôle. Les shebab ont menacé de frapper Bujumbura et Kampala, les capitales du Burundi et de l'Ouganda pour se venger des bombardements d'artillerie menés a Mogadiscio par les soldats de ces deux pays qui composent à eux seuls la force de paix de l Union africaine. Ils les accusent de riposter de façon indiscriminée en n'épargnant pas les civils. Réagissant dans une conférence de presse à Mogadiscio au lendemain d'un violent échange d'artillerie qui avait fait au moins 21 tués, le chef des Shebab a menacé de façon à peine voilée le Burundi et l'Ouganda. «Les enfants de ces victimes innocentes doivent amener la guerre de Mogadiscio jusqu'au cœur des capitales de ces pays qui attaquent la Somalie » a-t-il déclaré.L'AMISOM, 5.000 hommes sur un total prévu de 8.000, est deployée dans quelques secteurs clé de la capitale en soutien au gouvernement de transition somalien. Le 10 septembre ce contingent, pris à partie quotidiennement dans les rues de Mogadiscio a été la cible d'un attentat suicide à la voiture piégée contre son quartier géneral faisant 21 morts dont un général burundais. Hier Human Rights Watch avait accusé le Kenya de procéder au recrutement de centaines d'hommes et d'adolescents somaliens à partir du camp de refugiés de Dadaab ( nord est Kenya) pour aller combattre en Somalie aprés des entraînements dans des installations gouvernementales près de Monbassa. Quelque 280.000 refugiés ayant fui les combats dans leurs pays vivent dans ces camps. Le TFG a souvent affirmé ces derniers mois que ses forces allaient reprendre la capitale. Les Shebab revendiquent leur filiation avec Al-Qaïda et leurs alliés du Hezb al-Islam. Cette alliance est cependant mise à mal depuis début octobre, alors que les deux groupes se sont violemment affrontés pour le contrôle du port de Kismayo. "Les Shebab ont beaucoup de problèmes et ils ont perdu le soutien de la population" a ajouté le Premier ministre soudanais. "Les tensions actuelles avec le Hezb al-Islam les ont obligés à se retirer de plusieurs régions du pays", a-t-il encore affirmé. Jeudi, le président somalien a été l'objet à Mogadiscio d'une attaque par les Shebab (insurgés islamistes). De violents échanges meurtriers d'artillerie ont eu lieu. Réagissant de Nairobi à cette attaque le Premier ministre somalien M Omar Abdirashid Sharmarke a declaré que les nouvelles recrues des forces gouvernementales somaliennes iront bientôt se battre dans le sud du pays pour tenter de reprendre cette région contrôlée par les insurgés islamistes radicaux depuis 2008. Il a assuré que le rapport de force avec les insurgés était en train de s'inverser. "Nous sommes confiants : nos forces vont bientôt reprendre la ville (Mogadiscio)", a-t-il déclaré à la presse à la suite d'un entretien avec Lynn Pascoe, le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé du département des Affaires politiques. "Je peux vous assurer que nous n'allons pas uniquement nous occuper de Mogadiscio", a ajouté le Premier ministre. "Certains officiers ont été entraînés au Kenya (...), des forces qui ont été entraînées et recrutées dans le sud (de la Somalie) sont prêtes (...), bientôt nous irons combattre les insurgés dans ces zones", a affirmé M. Sharmarke. Soutenu à bout de bras par la communauté internationale et la force de paix de l'Union africaine (Amisom), le gouvernement de transition somalien (TFG) ne contrôle plus que quelques secteurs stratégiques de la capitale, où les insurgés islamistes ont lancé en mai une vaste offensive. Toute la partie sud de la Somalie échappe également à son contrôle. Les shebab ont menacé de frapper Bujumbura et Kampala, les capitales du Burundi et de l'Ouganda pour se venger des bombardements d'artillerie menés a Mogadiscio par les soldats de ces deux pays qui composent à eux seuls la force de paix de l Union africaine. Ils les accusent de riposter de façon indiscriminée en n'épargnant pas les civils. Réagissant dans une conférence de presse à Mogadiscio au lendemain d'un violent échange d'artillerie qui avait fait au moins 21 tués, le chef des Shebab a menacé de façon à peine voilée le Burundi et l'Ouganda. «Les enfants de ces victimes innocentes doivent amener la guerre de Mogadiscio jusqu'au cœur des capitales de ces pays qui attaquent la Somalie » a-t-il déclaré.L'AMISOM, 5.000 hommes sur un total prévu de 8.000, est deployée dans quelques secteurs clé de la capitale en soutien au gouvernement de transition somalien. Le 10 septembre ce contingent, pris à partie quotidiennement dans les rues de Mogadiscio a été la cible d'un attentat suicide à la voiture piégée contre son quartier géneral faisant 21 morts dont un général burundais. Hier Human Rights Watch avait accusé le Kenya de procéder au recrutement de centaines d'hommes et d'adolescents somaliens à partir du camp de refugiés de Dadaab ( nord est Kenya) pour aller combattre en Somalie aprés des entraînements dans des installations gouvernementales près de Monbassa. Quelque 280.000 refugiés ayant fui les combats dans leurs pays vivent dans ces camps. Le TFG a souvent affirmé ces derniers mois que ses forces allaient reprendre la capitale. Les Shebab revendiquent leur filiation avec Al-Qaïda et leurs alliés du Hezb al-Islam. Cette alliance est cependant mise à mal depuis début octobre, alors que les deux groupes se sont violemment affrontés pour le contrôle du port de Kismayo. "Les Shebab ont beaucoup de problèmes et ils ont perdu le soutien de la population" a ajouté le Premier ministre soudanais. "Les tensions actuelles avec le Hezb al-Islam les ont obligés à se retirer de plusieurs régions du pays", a-t-il encore affirmé.