Mila continue de broyer son pain noir et tous s'accordent à dire qu'une ville qui n'avance pas recule. Les travaux d'aménagement de la ville s'éternisent dans le temps et plus personne ne se rappelle de la date de leur lancement car ils s'arrêtent un temps puis reprennent puis sommeillent de nouveau et se réveillent. Mila continue de broyer son pain noir et tous s'accordent à dire qu'une ville qui n'avance pas recule. Les travaux d'aménagement de la ville s'éternisent dans le temps et plus personne ne se rappelle de la date de leur lancement car ils s'arrêtent un temps puis reprennent puis sommeillent de nouveau et se réveillent. L'eau, le gaz naturel, le carrelage, les égouts, tout se fait et se défait dans l'indifférence. Les Mileviens ne cessent d'exprimer leur ras-le-bol et ne comprennent toujours pas pourquoi les travaux patinent. Mila, chef lieu de wilaya, généralement assimilé par tout visiteur étranger à la région à un grand douar, au lieu de s'épanouir, sombre davantage dans la désolation au grand désespoir de ses enfants qui interpellent les responsables locaux à prendre beaucoup plus de soin de leur ville afin de lui épargner cette étiquette (Grand douar) et soigner son image de pauvreté urbanistique qui la caractérise. Le centre-ville, à l'exception de quelques petites transformations, n'a en rien changé et Mila, des années soixante est toujours présente, les quinquagénaires et autres vieux de Mila sont toujours là pour le confirmer, quelques nouvelles vitrines sont venues changer le décor, sans plus. La périphérie, à l'exemple des cités et quartiers d'El Kherba, de Senaoua, du Vieux Mila, n'offrent au visiteur que le gris des parpaings et le rouge des briques visibles à des centaines de mètres. Les ruelles de ces quartiers serpentent à travers des maisons mal alignées, pour la plupart construites sans aucun plan et sans autorisation préalable et gênent considérablement la circulation automobile en ces lieux, un spectacle écœurant pour les amoureux de l'antique Milev, autrefois fière et altière, aujourd'hui à la recherche de modernité et de modernisme. Mila sortira t-elle un jour de sa léthargie? L'espoir fait vivre et les Miléviens croient en un avenir meilleur. Le Musée du Moudjahid, la Maison de la culture, l'Université Abdelhafid Boussouf, Ain Sayeh et tous les ronds-points qui ont été érigés ces dernières années ne sont-ils pas la preuve manifeste de la grande attention que portent les autorités locales à l'amélioration de l'aménagement de la ville qu'ils gèrent ? Mais allez faire comprendre ceci au citoyen lambda, quand, en plein centre-ville, en temps de pluie, il doit user de gymnastique pour éviter de tomber, les glissades étant monnaie-courante. L'eau, le gaz naturel, le carrelage, les égouts, tout se fait et se défait dans l'indifférence. Les Mileviens ne cessent d'exprimer leur ras-le-bol et ne comprennent toujours pas pourquoi les travaux patinent. Mila, chef lieu de wilaya, généralement assimilé par tout visiteur étranger à la région à un grand douar, au lieu de s'épanouir, sombre davantage dans la désolation au grand désespoir de ses enfants qui interpellent les responsables locaux à prendre beaucoup plus de soin de leur ville afin de lui épargner cette étiquette (Grand douar) et soigner son image de pauvreté urbanistique qui la caractérise. Le centre-ville, à l'exception de quelques petites transformations, n'a en rien changé et Mila, des années soixante est toujours présente, les quinquagénaires et autres vieux de Mila sont toujours là pour le confirmer, quelques nouvelles vitrines sont venues changer le décor, sans plus. La périphérie, à l'exemple des cités et quartiers d'El Kherba, de Senaoua, du Vieux Mila, n'offrent au visiteur que le gris des parpaings et le rouge des briques visibles à des centaines de mètres. Les ruelles de ces quartiers serpentent à travers des maisons mal alignées, pour la plupart construites sans aucun plan et sans autorisation préalable et gênent considérablement la circulation automobile en ces lieux, un spectacle écœurant pour les amoureux de l'antique Milev, autrefois fière et altière, aujourd'hui à la recherche de modernité et de modernisme. Mila sortira t-elle un jour de sa léthargie? L'espoir fait vivre et les Miléviens croient en un avenir meilleur. Le Musée du Moudjahid, la Maison de la culture, l'Université Abdelhafid Boussouf, Ain Sayeh et tous les ronds-points qui ont été érigés ces dernières années ne sont-ils pas la preuve manifeste de la grande attention que portent les autorités locales à l'amélioration de l'aménagement de la ville qu'ils gèrent ? Mais allez faire comprendre ceci au citoyen lambda, quand, en plein centre-ville, en temps de pluie, il doit user de gymnastique pour éviter de tomber, les glissades étant monnaie-courante.