Accompagné de plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le président de la République a procédé hier à l'inauguration du Salon international du livre d'Alger (Sila). Accompagné de plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le président de la République a procédé hier à l'inauguration du Salon international du livre d'Alger (Sila). Cette quatorzième édition de la plus grande manifestation culturelle de cette rentrée a la particularité, cette année, d'avoir élu domicile sous un chapiteau installé sur l'esplanade du Complexe olympique Mohamed Boudiaf alors qu'habituellement elle est organisée à la Safex , aux Pins maritimes. Abdelaziz Bouteflika a, en la circonstance, visité plusieurs stands où il a reçu des explications de la part des exposants. Le stand de la Palestine, dont les organisateurs l'ont dénommé «pavillon El Qods»,en référence à la Ville Sainte qui subit les affres du sionisme, a été le premier stand visité par le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika, dont la tournée des stands a été brève. Il a par la suite fait une halte au stand de la maison d'édition française Gallimard, dont les responsables lui ont présenté une variété de livres exposés. Dans le stand de l'Office des publications universitaires (OPU) et après avoir écouté des explications sur les activités de cet office, le président de la République a voulu savoir si les activités de l'office sont consacrées exclusivement aux etudaints. Dans deux autres stands, en l'occurrence Alpha et l'ANEP, le chef de l'Etat s'est enquis de la préférence des lecteurs concernant la langue. Les responsables de la maison d'édition Alpha ont alors expliqué au Président qu'au niveau de la capitale le lectorat est surtout francophone contrairement aux régions de l'intérieur du pays où il y'a un net penchant pour les livres en langue arabe. Au stand de l'ANEP, qu ia mis en exposition 450 titres, il a été précisé au chef de l'Etat que le lectorat se recrute dans les deux langues. Bouteflika a ensuite visité trois autres stands réservés à des maisons d'édition du Liban et d'Arabie saoudite, avant de quitter les lieux. Notons que cette 14e édition, qui s'étalera jusqu'au 6 novembre prochain, connaît la participation de 343 éditeurs, dont 123 Algériens. Ces éditeurs, qui représentent 25 pays, exposent quelque 120.000 titres. La colère de Khalida Toumi La ministre de la Culture était hier dans tous ses états. En marge de l'inauguration par le président de la République de la 14e édition du Salon international du livre d'Alger, Khalida Toumi a fustigé ceux qui ont émis des critiques contre cette manifestation culturelle. «Il faut se taire, il faut avoir honte» a-t-elle martelé dans une déclaration aux journalistes. La ministre a indiqué avoir souhaité que l'on se pose les vrais questions, à l'exemple de celle relative au nombre des maisons d'édition algériennes ayant pris part à cette manifestation. Cette quatorzième édition de la plus grande manifestation culturelle de cette rentrée a la particularité, cette année, d'avoir élu domicile sous un chapiteau installé sur l'esplanade du Complexe olympique Mohamed Boudiaf alors qu'habituellement elle est organisée à la Safex , aux Pins maritimes. Abdelaziz Bouteflika a, en la circonstance, visité plusieurs stands où il a reçu des explications de la part des exposants. Le stand de la Palestine, dont les organisateurs l'ont dénommé «pavillon El Qods»,en référence à la Ville Sainte qui subit les affres du sionisme, a été le premier stand visité par le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika, dont la tournée des stands a été brève. Il a par la suite fait une halte au stand de la maison d'édition française Gallimard, dont les responsables lui ont présenté une variété de livres exposés. Dans le stand de l'Office des publications universitaires (OPU) et après avoir écouté des explications sur les activités de cet office, le président de la République a voulu savoir si les activités de l'office sont consacrées exclusivement aux etudaints. Dans deux autres stands, en l'occurrence Alpha et l'ANEP, le chef de l'Etat s'est enquis de la préférence des lecteurs concernant la langue. Les responsables de la maison d'édition Alpha ont alors expliqué au Président qu'au niveau de la capitale le lectorat est surtout francophone contrairement aux régions de l'intérieur du pays où il y'a un net penchant pour les livres en langue arabe. Au stand de l'ANEP, qu ia mis en exposition 450 titres, il a été précisé au chef de l'Etat que le lectorat se recrute dans les deux langues. Bouteflika a ensuite visité trois autres stands réservés à des maisons d'édition du Liban et d'Arabie saoudite, avant de quitter les lieux. Notons que cette 14e édition, qui s'étalera jusqu'au 6 novembre prochain, connaît la participation de 343 éditeurs, dont 123 Algériens. Ces éditeurs, qui représentent 25 pays, exposent quelque 120.000 titres. La colère de Khalida Toumi La ministre de la Culture était hier dans tous ses états. En marge de l'inauguration par le président de la République de la 14e édition du Salon international du livre d'Alger, Khalida Toumi a fustigé ceux qui ont émis des critiques contre cette manifestation culturelle. «Il faut se taire, il faut avoir honte» a-t-elle martelé dans une déclaration aux journalistes. La ministre a indiqué avoir souhaité que l'on se pose les vrais questions, à l'exemple de celle relative au nombre des maisons d'édition algériennes ayant pris part à cette manifestation.