Le coup d'envoi officiel de la 15e édition du Salon International du Livre d'Alger (Sila) a été donné hier matin au complexe Mohamed Boudiaf par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, accompagné du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et de nombreux autres ministres, dont celui de la Culture, Khalida Toumi. Les membres du gouvernement, à leur tête le chef de l'Etat, sont venus en force pour réaffirmer encore une fois le grand intérêt qu'accordent les autorités du pays à l'édition, un marché qui doit être important, affirme le Président. Le président amorce sa visite par le stand Panaf où des ouvrages Spécial Afrique y sont exposés. Il fera ensuite un crochet par les Editions françaises Eyroles et Hachette qui proposent des livres techniques dans tous les domaines. «C'est ce genre d'ouvrage dont nous avons besoin, surtout pour les étudiants. J'espère que ces derniers trouveront ce qui leur est nécessaire», estime le Président. Le premier responsable du pays n'omettra pas de passer par l'ANEP, leader des publications publiques, après avoir souhaité la bienvenue à l'invitée d'honneur de cette édition du Sila, à savoir la Suisse. Pour ce qui est des maisons d'édition privées algériennes, le Président a fait une longue escale du côté du stand de Casbah Edition, Il terminera sa visite en passant par les maisons d'édition arabe, libanaise, tunisienne et syrienne notamment dont les représentants n'ont pas manqué d'exhiber leurs nouveautés livresques. La ministre de la Culture a, pour sa part, réaffirmé l'importance de cette manifestation. Une manifestation qui va en s'améliorant, soulignant que le nombre des exposants a augmenté cette année. Des ministres également ont profité hier de cette occasion pour longer tranquillement les différents stands, à l'image du ministre du Commerce, Mustapha Benbada qui a remarqué dans cette édition une nette progression en matière d'organisation.«L'aménagement est meilleur par rapport à l'an dernier. Quant à l'édition en Algérie, nous sentons qu'il y a une dynamique et j'approuve entièrement la ministre de la Culture Khalida Toumi, quand elle dit qu'il nous faut une véritable industrie du livre. Par ailleurs, je suis heureux que la ministre ait eu gain de cause à sa proposition d'exonérer le livre du payement de la taxe sur la valeur ajoutée, adoptée dans la Loi de finances complémentaire 2010», assure-t-il. Pourvu que cette exonération de la TVA ait des répercussions positives sur les prix du livre