Dans la très grande majorité des cas, la toux reste un symptôme très banal. Mais elle peut parfois être le signe d'une maladie sous-jacente plus grave. Dans quel cas doit-on suspecter une atteinte plus importante ? Quand doit-on consulter ? Dans la très grande majorité des cas, la toux reste un symptôme très banal. Mais elle peut parfois être le signe d'une maladie sous-jacente plus grave. Dans quel cas doit-on suspecter une atteinte plus importante ? Quand doit-on consulter ? La toux est inconfortable, mais dans la plus plupart des cas heureusement, elle n'est que cela. La toux : même pas grave ! Les toux occasionnelles, apparues brutalement, font souvent partie d'un cortège de signes. Un refroidissement par exemple se manifeste soit par un rhume, soit par une otite, soit par une bronchite, soit par toutes ces "petites" maladies à la fois... Il est normal que la toux se poursuive quelques jours encore après que les symptômes (la fièvre ou le nez qui coule - une rhinorrhée) se soient éteints. Ces maladies habituellement virales disparaissent spontanément une fois que le système immunitaire convenablement activé "balaie" les particules virales. Toutefois, consulter est plus prudent quand une toux s'éternise, parce qu'elle est fatigante, empêche l'endormissement, réveille (on tousse davantage alité ou allongé, les sécrétions s'accumulant dans les bronches, la gravité aidant). On demande de l'aide encore si apparaissent ou réapparaissent ce que l'on appelle des signes généraux, c'est-à-dire une fièvre, une perte d'appétit... qui contribuent eux aussi à l'affaiblissement de l'organisme. Le médecin peut alors à l'examen débusquer d'autres signes dits d'orientation qui lui permettent de porter un diagnostic. Repérer les toux qu'il faut soigner Les infections respiratoires comme une pneumonie ou la coqueluche, qui obligent à un examen et un traitement aussi précoces que possible, sont également révélées par une toux. Emblématique, la toux du fumeur (et du bronchopneumopathe obstructif, ou BPCO, dans les suites du tabagisme). Non seulement ses muqueuses sont en permanence irritées par les milliers de particules que charrie la fumée de cigarette, mais les cils qui tapissent ces muqueuses sont complètement englués, paralysés. Et comme un flipper, manettes bloquées, qui laisserait tout passer, ils ne battent plus et n'empêchent pas les microbes de filer tout droit vers les bronches et plus loin les alvéoles pulmonaires. La sanction ? Une hypersécrétion de mucus qui active continûment le réflexe de toux. A l'origine d'une toux chronique, on trouve encore un reflux gastro-oesophagien, les rhinosinusites chroniques (les sécrétions du nez se déversant dans l'arrière-gorge), un asthme bien sûr et certains médicaments : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion notamment, utilisés pour traiter une hypertension artérielle ou une insuffisance cardiaque. Les toux qui nécessite un avis médical Première étape d'exploration d'une toux, l'interrogatoire, à la recherche d'un tabagisme, d'une exposition à des "aérocontaminants" domestiques ou professionnels, d'une rhinorrhée postérieure, de signes de reflux, de facteurs déclenchants spécifiques, de sifflements, d'une hypersécrétion matinale (BPCO). Associées à la radiographie pulmonaire, systématiquement réalisée dans ce contexte, ces données cliniques permettent, trois fois sur quatre, de trouver la cause d'une toux chronique ; le bilan est ensuite complété par les explorations appropriées. Si la clinique et la radiographie sont peu parlantes, on poursuit avec une épreuve fonctionnelle respiratoire (EFR) pour rechercher un asthme ou une BPCO. A ce stade, un scanner thoracique est souvent demandé, avec des coupes millimétriques pour repérer des dilatations des bronches ou des stigmates d'emphysème. Lorsque le diagnostic fait toujours défaut, une pHmétrie ou une endoscopie digestive haute, un examen ORL et un scanner des sinus (même en l'absence de points d'appel digestifs ou ORL), une sérologie de coqueluche peuvent être pratiqués. On ne tousse pas par hasard.. La toux est inconfortable, mais dans la plus plupart des cas heureusement, elle n'est que cela. La toux : même pas grave ! Les toux occasionnelles, apparues brutalement, font souvent partie d'un cortège de signes. Un refroidissement par exemple se manifeste soit par un rhume, soit par une otite, soit par une bronchite, soit par toutes ces "petites" maladies à la fois... Il est normal que la toux se poursuive quelques jours encore après que les symptômes (la fièvre ou le nez qui coule - une rhinorrhée) se soient éteints. Ces maladies habituellement virales disparaissent spontanément une fois que le système immunitaire convenablement activé "balaie" les particules virales. Toutefois, consulter est plus prudent quand une toux s'éternise, parce qu'elle est fatigante, empêche l'endormissement, réveille (on tousse davantage alité ou allongé, les sécrétions s'accumulant dans les bronches, la gravité aidant). On demande de l'aide encore si apparaissent ou réapparaissent ce que l'on appelle des signes généraux, c'est-à-dire une fièvre, une perte d'appétit... qui contribuent eux aussi à l'affaiblissement de l'organisme. Le médecin peut alors à l'examen débusquer d'autres signes dits d'orientation qui lui permettent de porter un diagnostic. Repérer les toux qu'il faut soigner Les infections respiratoires comme une pneumonie ou la coqueluche, qui obligent à un examen et un traitement aussi précoces que possible, sont également révélées par une toux. Emblématique, la toux du fumeur (et du bronchopneumopathe obstructif, ou BPCO, dans les suites du tabagisme). Non seulement ses muqueuses sont en permanence irritées par les milliers de particules que charrie la fumée de cigarette, mais les cils qui tapissent ces muqueuses sont complètement englués, paralysés. Et comme un flipper, manettes bloquées, qui laisserait tout passer, ils ne battent plus et n'empêchent pas les microbes de filer tout droit vers les bronches et plus loin les alvéoles pulmonaires. La sanction ? Une hypersécrétion de mucus qui active continûment le réflexe de toux. A l'origine d'une toux chronique, on trouve encore un reflux gastro-oesophagien, les rhinosinusites chroniques (les sécrétions du nez se déversant dans l'arrière-gorge), un asthme bien sûr et certains médicaments : les inhibiteurs de l'enzyme de conversion notamment, utilisés pour traiter une hypertension artérielle ou une insuffisance cardiaque. Les toux qui nécessite un avis médical Première étape d'exploration d'une toux, l'interrogatoire, à la recherche d'un tabagisme, d'une exposition à des "aérocontaminants" domestiques ou professionnels, d'une rhinorrhée postérieure, de signes de reflux, de facteurs déclenchants spécifiques, de sifflements, d'une hypersécrétion matinale (BPCO). Associées à la radiographie pulmonaire, systématiquement réalisée dans ce contexte, ces données cliniques permettent, trois fois sur quatre, de trouver la cause d'une toux chronique ; le bilan est ensuite complété par les explorations appropriées. Si la clinique et la radiographie sont peu parlantes, on poursuit avec une épreuve fonctionnelle respiratoire (EFR) pour rechercher un asthme ou une BPCO. A ce stade, un scanner thoracique est souvent demandé, avec des coupes millimétriques pour repérer des dilatations des bronches ou des stigmates d'emphysème. Lorsque le diagnostic fait toujours défaut, une pHmétrie ou une endoscopie digestive haute, un examen ORL et un scanner des sinus (même en l'absence de points d'appel digestifs ou ORL), une sérologie de coqueluche peuvent être pratiqués. On ne tousse pas par hasard..