Moins du tiers des Britanniques souhaiterait voir l'ex-Premier ministre Tony Blair prendre la présidence de l'UE, selon un sondage publié, hier, dans la presse nationale, qui estime par ailleurs que ses chances d'obtenir ce poste se sont amoindries. Seuls 31% des électeurs britanniques aimeraient voir l'ancien chef du gouvernement (1997-2007) prendre la présidence du Conseil européen, un poste prévu par le traité de Lisbonne qui n'attend plus que la signature du président tchèque pour entrer en vigueur. 31% des 2.024 adultes interrogés s'opposent à la nomination de Tony Blair, tandis que 38% n'ont pas d'opinion, selon l'enquête réalisée par l'institut YouGov pour le compte du Daily Telegraph. L'opposition conservatrice, ainsi que les libéraux-démocrates, troisième formation britannique, ont également indiqué leur opposition à la candidature de Tony Blair. La presse britannique estime par ailleurs que les chances de l'ancien Premier ministre travailliste se sont amoindries. Citant des "hauts responsables de l'UE", le Daily Telegraph indique ainsi que le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel sont dorénavant plutôt réticents face à la candidature de Tony Blair.. Downing Street, bureau du Premier ministre, laisse savoir qu'un échec de la candidature de Tony Blair est dorénavant "une réelle possibilité", indique la BBC. «Les chances de Blair s'évaporent", croit lui aussi le Times, qui cite sans le nommer un diplomate britannique reconnaissant: "Il y a un manque certain d'enthousiasme de la part des Français et des Allemands". "La candidature de Blair prend l'eau", titre en Une le Guardian, proche des travaillistes. Tony Blair, qui ne s'est pas encore déclaré candidat, a reçu jeudi lors du sommet européen de Bruxelles le soutien marqué de son successeur au gouvernement, Gordon Brown, mais sa candidature laisse de marbre nombre de pays, dont le Luxembourg, l'Espagne, la Belgique et la Hongrie. A défaut de l'emporter avec Blair, les Britanniques pourraient se reporter sur le poste de Haut représentant de l'UE aux affaires étrangères, pour lequel le nom de l'actuel chef de la diplomatie britannique David Miliband est souvent cité. Moins du tiers des Britanniques souhaiterait voir l'ex-Premier ministre Tony Blair prendre la présidence de l'UE, selon un sondage publié, hier, dans la presse nationale, qui estime par ailleurs que ses chances d'obtenir ce poste se sont amoindries. Seuls 31% des électeurs britanniques aimeraient voir l'ancien chef du gouvernement (1997-2007) prendre la présidence du Conseil européen, un poste prévu par le traité de Lisbonne qui n'attend plus que la signature du président tchèque pour entrer en vigueur. 31% des 2.024 adultes interrogés s'opposent à la nomination de Tony Blair, tandis que 38% n'ont pas d'opinion, selon l'enquête réalisée par l'institut YouGov pour le compte du Daily Telegraph. L'opposition conservatrice, ainsi que les libéraux-démocrates, troisième formation britannique, ont également indiqué leur opposition à la candidature de Tony Blair. La presse britannique estime par ailleurs que les chances de l'ancien Premier ministre travailliste se sont amoindries. Citant des "hauts responsables de l'UE", le Daily Telegraph indique ainsi que le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel sont dorénavant plutôt réticents face à la candidature de Tony Blair.. Downing Street, bureau du Premier ministre, laisse savoir qu'un échec de la candidature de Tony Blair est dorénavant "une réelle possibilité", indique la BBC. «Les chances de Blair s'évaporent", croit lui aussi le Times, qui cite sans le nommer un diplomate britannique reconnaissant: "Il y a un manque certain d'enthousiasme de la part des Français et des Allemands". "La candidature de Blair prend l'eau", titre en Une le Guardian, proche des travaillistes. Tony Blair, qui ne s'est pas encore déclaré candidat, a reçu jeudi lors du sommet européen de Bruxelles le soutien marqué de son successeur au gouvernement, Gordon Brown, mais sa candidature laisse de marbre nombre de pays, dont le Luxembourg, l'Espagne, la Belgique et la Hongrie. A défaut de l'emporter avec Blair, les Britanniques pourraient se reporter sur le poste de Haut représentant de l'UE aux affaires étrangères, pour lequel le nom de l'actuel chef de la diplomatie britannique David Miliband est souvent cité.