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Un artiste à moult horizons
Ben Azri, créateur d'art à Paris
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 10 - 2009

Créateur de bijoux en argent massif, ligne de vêtements uniques, décorateur d'intérieur, peintre… Ben Azri, cet Algérien originaire de la ville de Béjaïa, cumule de multiples talents artistiques sous les regards curieux et admiratifs des Européens.
Créateur de bijoux en argent massif, ligne de vêtements uniques, décorateur d'intérieur, peintre… Ben Azri, cet Algérien originaire de la ville de Béjaïa, cumule de multiples talents artistiques sous les regards curieux et admiratifs des Européens.
Avec une collection de bijoux berbères, en argent massif, cet artiste doué fait référence à ses origines berbères en transmettant à son tour les messages de ses ancêtres. « Mes créations sont inspirées de mes origines africaine et berbère. Certes, j'ai grandi en France mais l'Afrique m'a toujours lancé des appels » nous dira-t-il, lors d'une rencontre à Paris. « En portant ces bijoux vous allez vous réapproprier votre histoire mais surtout transmettre un message personnalisé, comme un témoignage d'intérêt pour les 17.000 ans de l'histoire berbère » a-t-il ajouté. Sa source d'inspiration artistique émane de nombreux voyages en Afrique. Pendant plus de quinze ans, Ben Azri a parcouru la planète et côtoyé diverses cultures. Ces voyages, selon lui, ont changé sa vie et lui ont apporté un regard différent sur la mode. Il a ainsi voulu rendre hommage à ses peuples en voie de disparition, comme l'ont été ses ancêtres berbères, en construisant un cheminement artistique basé sur la lumière et les couleurs. Une fois dans sa boutique, cet atelier-galerie, située en plein cœur de Paris, au quartier de la Bastille, un accueil convivial des plus affectueux vous est réservé par cette chaleur humaine qui caractérise la personnalité de Ben Azri. Portant toujours un chèche sur la tête en hommage au
« Touareg », un collier au cou avec un « Z » berbère en pendentif, Ben Azri affiche sa fierté pour ses origines. « Je prends du plaisir à expliquer aux gens ce que signifie mon chèche et les bijoux que je porte tout le temps » nous a-t-il souligné. Attirante, sa boutique est un lieu de rencontres et d'échanges, une véritable vitrine de son univers particulier, pleine de couleurs et de lumières et surtout, riche en histoire, archéologie et culture. On y trouve une exposition permanente d'objets uniques qui nous transportent à une époque lointaine. L'écriture berbère est exprimée en peinture sur des tableaux, collection de vêtements uniques ou encore sur des éléments de décoration intérieure, notamment des lampes, mosaïques, vaisselles...etc. Quant à sa collection de bijoux intemporels et lumineux, elle se décline en fibules berbères ou design, boucles d'oreilles, bracelets, bagues... etc. Professionnellement parlant, Ben Azri, âgé de 40 ans, a été formé en histoire de l'art, histoire des mobiliers des arts et styles. Il a travaillé pour différentes sociétés de mode durant prés de 15 ans, notamment avec Weston, Orcade, Minelli et Kookaï. Il finit par céder à ses pulsions artistiques en 2005 pour développer son propre univers. En effet, il a marqué sa présence avec sa magnifique collection au Carrousel du Louvre (les Salons du Patrimoine Culturel et des Métiers d'Art et de Création) en 2006 et 2007 à Paris, à Europ'Art en 2008 à Genève, à Bruxelles Arts en 2007… ce qui a fait de lui un membre de l'Atelier d'Art de France depuis septembre 2007. En outre, Ben Azri exprime également son cheminement artistique à travers diverses manifestations culturelles et conférences qu'il a animées un peu partout en Europe, en marge de ses nombreuses expositions. On citera, en l'occurrence, à ArtisanArt en Belgique le 1er mai dernier et à l'Unicréa en Suisse le même mois. D'un autre côté, Ben Azri, faut-il le souligner, était le président du jury de la première édition de miss Amazigh organisée le 17 mai dernier à Paris (Champs Elysées). Une manifestation qui a évoqué, inévitablement, le patrimoine amazigh sur les plans de l'artisanat, de la musique et des traditions populaires. « J'ai découvert qui j'étais : un Berbère disséminé sur un territoire de 5 millions de km2, que l'on appelait la Numidie, riche d'une histoire très mouvementée, où l'on a découvert sur des gravures rupestres aux îles Canaries, à Malte, en Algérie, au Maroc et en Tunisie une écriture plus ancienne que le phénicien et le gréco-latin : « le Tifinagh », a-t-il expliqué. Passionné d'archéologie et d'histoire, cet artiste hors du commun nous transmet la sagesse et la philosophie berbères à travers sa collection de bijoux qui matérialise les inscriptions libyco-berbères, un des plus anciens alphabets au monde, appelé le « tifinagh ». Ainsi, les inscriptions libyco-berbères disparurent vers le 5e siècle après J.C, à la fin de la domination romaine. De nos jours, ces inscriptions sont transmises par les femmes à travers le tatouage et les motifs au henné, les figures géométriques dans les tissages, les tapis, les soieries ou encore les broderies. « Mes créations sont influencées par cette écriture qui est composée de caractères géométriques, de barres de cercles et de points, qui s'intègrent très bien dans les tissages, les tapis, les soieries, les broderies, les bijoux». Sa collection, il faut le dire, est plus qu'un témoignage émouvant de ses origines, c'est un hommage sensible à des valeurs anciennes, mais toujours actuelles. « En plus des symboles dans lesquels vous vous reconnaissez, c'est la mémoire d'une civilisation très ancienne que vous véhiculez » conclura-t-il.
Avec une collection de bijoux berbères, en argent massif, cet artiste doué fait référence à ses origines berbères en transmettant à son tour les messages de ses ancêtres. « Mes créations sont inspirées de mes origines africaine et berbère. Certes, j'ai grandi en France mais l'Afrique m'a toujours lancé des appels » nous dira-t-il, lors d'une rencontre à Paris. « En portant ces bijoux vous allez vous réapproprier votre histoire mais surtout transmettre un message personnalisé, comme un témoignage d'intérêt pour les 17.000 ans de l'histoire berbère » a-t-il ajouté. Sa source d'inspiration artistique émane de nombreux voyages en Afrique. Pendant plus de quinze ans, Ben Azri a parcouru la planète et côtoyé diverses cultures. Ces voyages, selon lui, ont changé sa vie et lui ont apporté un regard différent sur la mode. Il a ainsi voulu rendre hommage à ses peuples en voie de disparition, comme l'ont été ses ancêtres berbères, en construisant un cheminement artistique basé sur la lumière et les couleurs. Une fois dans sa boutique, cet atelier-galerie, située en plein cœur de Paris, au quartier de la Bastille, un accueil convivial des plus affectueux vous est réservé par cette chaleur humaine qui caractérise la personnalité de Ben Azri. Portant toujours un chèche sur la tête en hommage au
« Touareg », un collier au cou avec un « Z » berbère en pendentif, Ben Azri affiche sa fierté pour ses origines. « Je prends du plaisir à expliquer aux gens ce que signifie mon chèche et les bijoux que je porte tout le temps » nous a-t-il souligné. Attirante, sa boutique est un lieu de rencontres et d'échanges, une véritable vitrine de son univers particulier, pleine de couleurs et de lumières et surtout, riche en histoire, archéologie et culture. On y trouve une exposition permanente d'objets uniques qui nous transportent à une époque lointaine. L'écriture berbère est exprimée en peinture sur des tableaux, collection de vêtements uniques ou encore sur des éléments de décoration intérieure, notamment des lampes, mosaïques, vaisselles...etc. Quant à sa collection de bijoux intemporels et lumineux, elle se décline en fibules berbères ou design, boucles d'oreilles, bracelets, bagues... etc. Professionnellement parlant, Ben Azri, âgé de 40 ans, a été formé en histoire de l'art, histoire des mobiliers des arts et styles. Il a travaillé pour différentes sociétés de mode durant prés de 15 ans, notamment avec Weston, Orcade, Minelli et Kookaï. Il finit par céder à ses pulsions artistiques en 2005 pour développer son propre univers. En effet, il a marqué sa présence avec sa magnifique collection au Carrousel du Louvre (les Salons du Patrimoine Culturel et des Métiers d'Art et de Création) en 2006 et 2007 à Paris, à Europ'Art en 2008 à Genève, à Bruxelles Arts en 2007… ce qui a fait de lui un membre de l'Atelier d'Art de France depuis septembre 2007. En outre, Ben Azri exprime également son cheminement artistique à travers diverses manifestations culturelles et conférences qu'il a animées un peu partout en Europe, en marge de ses nombreuses expositions. On citera, en l'occurrence, à ArtisanArt en Belgique le 1er mai dernier et à l'Unicréa en Suisse le même mois. D'un autre côté, Ben Azri, faut-il le souligner, était le président du jury de la première édition de miss Amazigh organisée le 17 mai dernier à Paris (Champs Elysées). Une manifestation qui a évoqué, inévitablement, le patrimoine amazigh sur les plans de l'artisanat, de la musique et des traditions populaires. « J'ai découvert qui j'étais : un Berbère disséminé sur un territoire de 5 millions de km2, que l'on appelait la Numidie, riche d'une histoire très mouvementée, où l'on a découvert sur des gravures rupestres aux îles Canaries, à Malte, en Algérie, au Maroc et en Tunisie une écriture plus ancienne que le phénicien et le gréco-latin : « le Tifinagh », a-t-il expliqué. Passionné d'archéologie et d'histoire, cet artiste hors du commun nous transmet la sagesse et la philosophie berbères à travers sa collection de bijoux qui matérialise les inscriptions libyco-berbères, un des plus anciens alphabets au monde, appelé le « tifinagh ». Ainsi, les inscriptions libyco-berbères disparurent vers le 5e siècle après J.C, à la fin de la domination romaine. De nos jours, ces inscriptions sont transmises par les femmes à travers le tatouage et les motifs au henné, les figures géométriques dans les tissages, les tapis, les soieries ou encore les broderies. « Mes créations sont influencées par cette écriture qui est composée de caractères géométriques, de barres de cercles et de points, qui s'intègrent très bien dans les tissages, les tapis, les soieries, les broderies, les bijoux». Sa collection, il faut le dire, est plus qu'un témoignage émouvant de ses origines, c'est un hommage sensible à des valeurs anciennes, mais toujours actuelles. « En plus des symboles dans lesquels vous vous reconnaissez, c'est la mémoire d'une civilisation très ancienne que vous véhiculez » conclura-t-il.


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