Ce qui était redouté est arrivé. La grippe A (H1N1) est en phase de circulation locale. Ce qui suscite bien des inquiétudes au sein de la population qui ne sait, à part les recommandations d'usage faites par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, comment lutter contre cette maladie. La courbe ascendante, que rien ne semble arrêter, des 78 cas annoncés jeudi dernier, on est passé à 92 après quelques heures, suscite de légitimes appréhensions. Et ce n'est pas le communiqué diffusé par le département de Saïd Barkat annonçant 14 nouveaux cas qui rassure. Fait nouveau, le texte du ministère de la Santé apporte une précision de taille. « La répartition par semaine montre que nombre important de cas diagnostiqués la dernière semaine est précurseur d'une phase de circulation locale du virus A (H1N1) », lit-on dans le communiqué. En langage plus clair, cela veut dire que tout un chacun peut contacter cette maladie qui n'est plus l'apanage de personnes venus de l'extérieur du pays. Le premier département à réagir à cette nouvelle donne est le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Les Imams qui officient dans les mosquées sont priés de profiter des prières du vendredi pour sensibiliser les fidèles sur les menaces de la grippe A (H1N1), et les informer des précautions à prendre, apprend-on de sources sûres. Allant plus dans le sens de la prévention de la propagation de la maladie, le ministère des Affaires religieuses et des Wafks recommande aux Imams d'inviter les fidèles à s'abstenir de rejoindre les mosquées lors de la prière du Dhor du vendredi pour éviter tout risque de contamination. Lieux de rassemblement par excellence, la mosquée est le lieu le plus indiqué pour des campagnes de sensibilisation sur les dangers que véhicule le virus A (H1N1), notamment en direction des pèlerins qui s'apprêtent à rejoindre les Lieux Saints de l'Islam pour le Hadj en Arabie saoudite où les cas confirmés approchent des 7.000 et le nombre de morts est de 62, la plupart parmi des malades souffrant de lourdes pathologies. Il semble que les mesures sanitaires prises par le ministère de la Santé, prévues au titre de la phase 5 qui correspond, selon la terminologie de l'Organisation mondiale de santé (OMS) à une transmission interhumaine du virus dans un grand groupe de cas, à une propagation élargie d'un virus qui s'adapterait de mieux en mieux à l'homme et à un risque pandémique important ont eu un effet limité dans les lieux de regroupement et de surcroît fermé, notamment dans le secteur de l'Education nationale où des cas de grippe porcine ont été confirmés. Quelques classes où les cas ont été détectés ont été fermées pour sept jours. Est-ce suffisant pour réduire la propagation de la maladie en l'absence de moyens de prévention et surtout de vaccin contre la grippe A (H1N1). L'arrivée prochaine de ce vaccin est annoncée. Quel sera le nombre de doses qui seront disponibles et qui en sera le bénéficiaire et comment vacciner dans les brefs délais des milliers de gens sans provoquer la panique et des rushs sur les centres habilités à inoculer le vaccin ? Autant de questions auxquelles, il faudra répondre d'une manière précise. Ce qui était redouté est arrivé. La grippe A (H1N1) est en phase de circulation locale. Ce qui suscite bien des inquiétudes au sein de la population qui ne sait, à part les recommandations d'usage faites par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, comment lutter contre cette maladie. La courbe ascendante, que rien ne semble arrêter, des 78 cas annoncés jeudi dernier, on est passé à 92 après quelques heures, suscite de légitimes appréhensions. Et ce n'est pas le communiqué diffusé par le département de Saïd Barkat annonçant 14 nouveaux cas qui rassure. Fait nouveau, le texte du ministère de la Santé apporte une précision de taille. « La répartition par semaine montre que nombre important de cas diagnostiqués la dernière semaine est précurseur d'une phase de circulation locale du virus A (H1N1) », lit-on dans le communiqué. En langage plus clair, cela veut dire que tout un chacun peut contacter cette maladie qui n'est plus l'apanage de personnes venus de l'extérieur du pays. Le premier département à réagir à cette nouvelle donne est le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Les Imams qui officient dans les mosquées sont priés de profiter des prières du vendredi pour sensibiliser les fidèles sur les menaces de la grippe A (H1N1), et les informer des précautions à prendre, apprend-on de sources sûres. Allant plus dans le sens de la prévention de la propagation de la maladie, le ministère des Affaires religieuses et des Wafks recommande aux Imams d'inviter les fidèles à s'abstenir de rejoindre les mosquées lors de la prière du Dhor du vendredi pour éviter tout risque de contamination. Lieux de rassemblement par excellence, la mosquée est le lieu le plus indiqué pour des campagnes de sensibilisation sur les dangers que véhicule le virus A (H1N1), notamment en direction des pèlerins qui s'apprêtent à rejoindre les Lieux Saints de l'Islam pour le Hadj en Arabie saoudite où les cas confirmés approchent des 7.000 et le nombre de morts est de 62, la plupart parmi des malades souffrant de lourdes pathologies. Il semble que les mesures sanitaires prises par le ministère de la Santé, prévues au titre de la phase 5 qui correspond, selon la terminologie de l'Organisation mondiale de santé (OMS) à une transmission interhumaine du virus dans un grand groupe de cas, à une propagation élargie d'un virus qui s'adapterait de mieux en mieux à l'homme et à un risque pandémique important ont eu un effet limité dans les lieux de regroupement et de surcroît fermé, notamment dans le secteur de l'Education nationale où des cas de grippe porcine ont été confirmés. Quelques classes où les cas ont été détectés ont été fermées pour sept jours. Est-ce suffisant pour réduire la propagation de la maladie en l'absence de moyens de prévention et surtout de vaccin contre la grippe A (H1N1). L'arrivée prochaine de ce vaccin est annoncée. Quel sera le nombre de doses qui seront disponibles et qui en sera le bénéficiaire et comment vacciner dans les brefs délais des milliers de gens sans provoquer la panique et des rushs sur les centres habilités à inoculer le vaccin ? Autant de questions auxquelles, il faudra répondre d'une manière précise.