Le syndrome du côlon irritable, encore désigné par la notion de troubles fonctionnels intestinaux (TFI), n'épargne pas les jeunes enfants. Pas de panique ! En général ces troubles disparaissent ou s'atténuent en grandissant, mais pour autant il est indispensable de soulager la douleur de l'enfant. Le syndrome du côlon irritable, encore désigné par la notion de troubles fonctionnels intestinaux (TFI), n'épargne pas les jeunes enfants. Pas de panique ! En général ces troubles disparaissent ou s'atténuent en grandissant, mais pour autant il est indispensable de soulager la douleur de l'enfant. Douleurs abdominales, diarrhées chroniques alternant parfois avec des épisodes de constipation, ballonnements et gaz… les troubles fonctionnels intestinaux (TFI) touchent fréquemment les enfants de un à quatre ans. Généralement, ils diminuent ou disparaissent spontanément par la suite. Chez l'enfant, ces troubles fonctionnels intestinaux représentent un des motifs les plus fréquents de consultation pour diarrhée plus ou moins chronique. Plus souvent appelés syndrome du côlon irritable, cette affection est transitoire et n'affecte en aucun cas sa croissance. Gare à l'alimentation ! Trouble de la motricité de l'intestin, fragilité excessive, utilisation "maladroite" des antibiotiques, comportement familial anxieux, stress…de nombreux facteurs sont incriminés dans l'apparition des troubles fonctionnels intestinaux du jeune enfant. Mais trois fois sur quatre, des erreurs de régime alimentaire en sont à l'origine. Le plus souvent, il s'agit d'une alimentation trop riche en protéines (viandes, poissons, oeufs). Avant la diversification alimentaire, l'allaitement maternel ou le recours à un lait maternisé permet de couvrir les besoins de bébé en protéines en évitant les excès. En revanche, l'introduction de la viande et des produits laitiers (yaourts, fromages blancs, fromages…) coïncide souvent avec des apports protéiques quatre à cinq fois supérieurs aux besoins de l'enfant. Quelques conseils diététiques s'imposent En général, la simple correction de ces erreurs amène l'amélioration des symptômes. Dès l'âge de 5 mois jusqu'à environ deux ans, les apports conseillés en protéines sont de 10 à 11 grammes par jour… et pas plus ! Ensuite, et jusqu'à 10 ans, ces apports sont proportionnels au poids de l'enfant à raison de 0,9 gramme de protéines par kilo de poids de l'enfant et par jour. Ainsi, un enfant de trois ans pesant 15 kilos devra-t-il manger 13,5 g de protéines par jour. Mieux vaut aussi en période de crise, éviter les crudités, les agrumes, les glaces, les boissons glacées. Enfin, l'alimentation du jeune enfant doit également être rééquilibrée entre les différents nutriments : glucides (sucres lents et rapides), lipides (graisses végétales et animales), protides (protéines végétales et animales) et fibres (fruits, légumes…). Consulter pour rassurer les parents… et écouter l'enfant Outre ces ajustements indispensables, la consultation médicale permet également de rassurer les parents et d'exclure toute autre affection au niveau de l'intestin : occlusion, hernie, malformation… Il est également important de faire comprendre à l'enfant que ses douleurs ne sont pas sous-estimées et que l'on en met en oeuvre tous les moyens nécessaires pour le soulager. Aujourd'hui, le traitement reste symptomatique. Ainsi, la prescription d'un anti-spasmodique, sous une forme galénique adaptée à l'usage pédiatrique(sachet ou suspension buvable), permettra de lutter contre les contractions du tube digestif et soulagera l'enfant. Douleurs abdominales, diarrhées chroniques alternant parfois avec des épisodes de constipation, ballonnements et gaz… les troubles fonctionnels intestinaux (TFI) touchent fréquemment les enfants de un à quatre ans. Généralement, ils diminuent ou disparaissent spontanément par la suite. Chez l'enfant, ces troubles fonctionnels intestinaux représentent un des motifs les plus fréquents de consultation pour diarrhée plus ou moins chronique. Plus souvent appelés syndrome du côlon irritable, cette affection est transitoire et n'affecte en aucun cas sa croissance. Gare à l'alimentation ! Trouble de la motricité de l'intestin, fragilité excessive, utilisation "maladroite" des antibiotiques, comportement familial anxieux, stress…de nombreux facteurs sont incriminés dans l'apparition des troubles fonctionnels intestinaux du jeune enfant. Mais trois fois sur quatre, des erreurs de régime alimentaire en sont à l'origine. Le plus souvent, il s'agit d'une alimentation trop riche en protéines (viandes, poissons, oeufs). Avant la diversification alimentaire, l'allaitement maternel ou le recours à un lait maternisé permet de couvrir les besoins de bébé en protéines en évitant les excès. En revanche, l'introduction de la viande et des produits laitiers (yaourts, fromages blancs, fromages…) coïncide souvent avec des apports protéiques quatre à cinq fois supérieurs aux besoins de l'enfant. Quelques conseils diététiques s'imposent En général, la simple correction de ces erreurs amène l'amélioration des symptômes. Dès l'âge de 5 mois jusqu'à environ deux ans, les apports conseillés en protéines sont de 10 à 11 grammes par jour… et pas plus ! Ensuite, et jusqu'à 10 ans, ces apports sont proportionnels au poids de l'enfant à raison de 0,9 gramme de protéines par kilo de poids de l'enfant et par jour. Ainsi, un enfant de trois ans pesant 15 kilos devra-t-il manger 13,5 g de protéines par jour. Mieux vaut aussi en période de crise, éviter les crudités, les agrumes, les glaces, les boissons glacées. Enfin, l'alimentation du jeune enfant doit également être rééquilibrée entre les différents nutriments : glucides (sucres lents et rapides), lipides (graisses végétales et animales), protides (protéines végétales et animales) et fibres (fruits, légumes…). Consulter pour rassurer les parents… et écouter l'enfant Outre ces ajustements indispensables, la consultation médicale permet également de rassurer les parents et d'exclure toute autre affection au niveau de l'intestin : occlusion, hernie, malformation… Il est également important de faire comprendre à l'enfant que ses douleurs ne sont pas sous-estimées et que l'on en met en oeuvre tous les moyens nécessaires pour le soulager. Aujourd'hui, le traitement reste symptomatique. Ainsi, la prescription d'un anti-spasmodique, sous une forme galénique adaptée à l'usage pédiatrique(sachet ou suspension buvable), permettra de lutter contre les contractions du tube digestif et soulagera l'enfant.