Le FLN est en train de fourbir ses armes en perspective de l'opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, prévue vers la fin du mois de décembre. Un rendez-vous politique crucial pour le vieux parti qui, toutefois, suscite la crainte au sein de sa direction politique. Des craintes exprimées ouvertement par le secrétaire général de l'instance exécutive. «Nous allons entrer dans une âpre bataille dont il est fort possible que des moyens immoraux seront employés par nos concurrents» a, en effet, indiqué hier Abdelaziz Belkhadem. Dans un discours prononcé lors de la réunion des cadres devant superviser les élections primaires devant départager les candidats du FLN pour cette échéance politique Belkhadem dira que « l'argent pourrit la politique ». L'orateur fait ainsi clairement allusion à la corruption politique qui permet aux plus nantis des candidats d'acheter les voix des élus locaux moyennant une forte rétribution appelant, par conséquent, à combattre ces pratiques qui tendent à devenir monnaie courante. Le patron du FLN a aussi fait montre de ses craintes quant à l'éventualité de la dispersion des voix des élus du parti, d'où la programmation des élections primaires où les candidatures seront ouvertes à tous. En vue de clarifier toutes les modalités pratiques des élections primaires, prévues du 20 au 26 novembre, Abdelaziz Belkhadem a adressé aux structures locales une circulaire, portant le no 12, qui reprend l'ensemble des conditions inhérentes à l'opération électorale et n'a pas manqué d'inviter les élus du parti à s'y conformer. Car, dira-t-il encore, sur un ton menaçant, «après les élections primaires il n'y aura pas de candidatures libres. Toute personne qui ne respectera pas cette consigne s'exposera à l'exclusion ». Belkhadem a rappelé que son parti est majoritaire au sein de toutes les assemblées élues (APC, APW, APN et Conseil de la nation) tout en formulant le souhait que le parti puisse, à travers le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, consolider cet acquis. Il faut dire que l'inquiétude de Belkhadem est fort justifiée. Lors de la dernière opération de renouvellement partiel des membres de la Chambre haute le FLN, pourtant détenteur de la majorité dans l'ensemble des assemblées élues, a laissé des plumes et n'a pu avoir une victoire écrasante. Son rival direct, le RND en l'occurrence, a pu lui rafler 17 sièges, qui lui étaient pourtant prédestinés. L'indiscipline des élus du FLN a été la raison principale de cette surprise. Et c'est pourquoi Abdelaziz Belkhadem, qui a entamé depuis de longs mois une vaste campagne de sensibilisation des cadres et militants, veut coûte que coûte éviter la répétition de ce scénario. Rappelons que 23 sénateurs du FLN sont en fin de mandat et doncleur sièges seront mis en jeu à la fin du mois de décembre. A. S. «La France veut blanchir son histoire coloniale» Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a poursuivi ses attaques contre la France, qui a commis d'abominables crimes en Algérie. «On sait que la France s'excusera tôt ou tard mais ses excuses n'effaceront jamais ses crimes en Algérie», a déclaré hier Abdelaziz Belkhadem, au cours de son allocution à l'occasion d'une réunion du parti consacrée à la préparation des élections sénatoriales. Belkhadem, qui a rappelé les enfumades et autres crimes coloniaux commis par l'armée d'occupation, n'hésitant pas à qualifier ces actes de "sauvages", a indiqué que «la France veut blanchir son histoire en tentant de mettre en avant les aspects positifs de la colonisation et de la glorifier ». Pour ce faire, a-t-il révélé, le gouvernement français a élaboré 15 lois alors qu'il aurait fallu que la France présente ses excuses pour les crimes commis, comme cela a été le cas de l'Italie avec la Libye ou de l'Allemagne avec la France. Le FLN est en train de fourbir ses armes en perspective de l'opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, prévue vers la fin du mois de décembre. Un rendez-vous politique crucial pour le vieux parti qui, toutefois, suscite la crainte au sein de sa direction politique. Des craintes exprimées ouvertement par le secrétaire général de l'instance exécutive. «Nous allons entrer dans une âpre bataille dont il est fort possible que des moyens immoraux seront employés par nos concurrents» a, en effet, indiqué hier Abdelaziz Belkhadem. Dans un discours prononcé lors de la réunion des cadres devant superviser les élections primaires devant départager les candidats du FLN pour cette échéance politique Belkhadem dira que « l'argent pourrit la politique ». L'orateur fait ainsi clairement allusion à la corruption politique qui permet aux plus nantis des candidats d'acheter les voix des élus locaux moyennant une forte rétribution appelant, par conséquent, à combattre ces pratiques qui tendent à devenir monnaie courante. Le patron du FLN a aussi fait montre de ses craintes quant à l'éventualité de la dispersion des voix des élus du parti, d'où la programmation des élections primaires où les candidatures seront ouvertes à tous. En vue de clarifier toutes les modalités pratiques des élections primaires, prévues du 20 au 26 novembre, Abdelaziz Belkhadem a adressé aux structures locales une circulaire, portant le no 12, qui reprend l'ensemble des conditions inhérentes à l'opération électorale et n'a pas manqué d'inviter les élus du parti à s'y conformer. Car, dira-t-il encore, sur un ton menaçant, «après les élections primaires il n'y aura pas de candidatures libres. Toute personne qui ne respectera pas cette consigne s'exposera à l'exclusion ». Belkhadem a rappelé que son parti est majoritaire au sein de toutes les assemblées élues (APC, APW, APN et Conseil de la nation) tout en formulant le souhait que le parti puisse, à travers le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, consolider cet acquis. Il faut dire que l'inquiétude de Belkhadem est fort justifiée. Lors de la dernière opération de renouvellement partiel des membres de la Chambre haute le FLN, pourtant détenteur de la majorité dans l'ensemble des assemblées élues, a laissé des plumes et n'a pu avoir une victoire écrasante. Son rival direct, le RND en l'occurrence, a pu lui rafler 17 sièges, qui lui étaient pourtant prédestinés. L'indiscipline des élus du FLN a été la raison principale de cette surprise. Et c'est pourquoi Abdelaziz Belkhadem, qui a entamé depuis de longs mois une vaste campagne de sensibilisation des cadres et militants, veut coûte que coûte éviter la répétition de ce scénario. Rappelons que 23 sénateurs du FLN sont en fin de mandat et doncleur sièges seront mis en jeu à la fin du mois de décembre. A. S. «La France veut blanchir son histoire coloniale» Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a poursuivi ses attaques contre la France, qui a commis d'abominables crimes en Algérie. «On sait que la France s'excusera tôt ou tard mais ses excuses n'effaceront jamais ses crimes en Algérie», a déclaré hier Abdelaziz Belkhadem, au cours de son allocution à l'occasion d'une réunion du parti consacrée à la préparation des élections sénatoriales. Belkhadem, qui a rappelé les enfumades et autres crimes coloniaux commis par l'armée d'occupation, n'hésitant pas à qualifier ces actes de "sauvages", a indiqué que «la France veut blanchir son histoire en tentant de mettre en avant les aspects positifs de la colonisation et de la glorifier ». Pour ce faire, a-t-il révélé, le gouvernement français a élaboré 15 lois alors qu'il aurait fallu que la France présente ses excuses pour les crimes commis, comme cela a été le cas de l'Italie avec la Libye ou de l'Allemagne avec la France.