Plus de 2.650 ha ont été traités et 121.000 ha autres prospectés dans le cadre du dispositif national d'intervention et de lutte antiacridienne, selon un communiqué du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Plus de 2.650 ha ont été traités et 121.000 ha autres prospectés dans le cadre du dispositif national d'intervention et de lutte antiacridienne, selon un communiqué du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Alors qu'en Mauritanie on assiste à une résurgence sérieuse des larves de criquet pèlerin, chez nous la situation est caractérisée, pour le moment, par une accalmie sur l'ensemble des zones prospectées, abritant les aires habituelles de survie dans les wilayas de l'extrême sud, à savoir Tamanrasset, Adrar et Illizi. La FAO, (l'Organisation des nations unie pour l'alimentation et l'agriculture), écarte toute menace pour l'Algérie et les pays voisins. Les conditions écologiques sont pourtant relativement favorables pour la saison, mais aucun signe d'activité n'a été enregistré, rassure le ministère. Selon la FAO, la résurgence observée en Mauritanie est plus faible que celle de 2003 qui avait résulté en une invasion régionale en 2004 et 2005. Il n'est tombé aucune pluie significative ce mois-ci et la végétation commence à se dessécher. Selon le même organisme, tous les pays de la région sont bien mieux préparés qu'en 2003 et ont des ressources suffisantes en place pour maîtriser l'actuelle résurgence. Bien que les autres pays de la Région ne soient pas menacés dans l'immédiat, ils sont néanmoins sur le qui-vive et prêts à aider la Mauritanie si besoin en est. Pour l'organisme onusien, la résurgence actuelle sera maîtrisée début décembre sauf si des pluies importantes et bien réparties tombent au cours des six prochaines semaines. Si tel était le cas et si les opérations de lutte étaient moins efficaces qu'anticipé, il y aurait un risque que de petits essaims se forment début décembre dans l'aire grégarigène et se déplacent vers le Nord dans le nord de la Mauritanie et le sud du Maroc, puis se reproduisent pendant l'hiver. Cela pourrait finir par entraîner davantage de déplacements et une autre reproduction au cours du printemps jusque dans les monts de l'Atlas au Maroc et en Algérie. Lors de la réunion régionale des experts, tenue du 28 octobre au 1er novembre 2009 à Nouakchott sous l'égide de la Commission de Lutte Contre le Criquet Pèlerin dans la Région Occidentale (CLCPRO), la principale recommandation était d'intensifier les prospections afin de détecter l'activité acridienne et de procéder aux traitements, le cas échéant. Ce dispositif a été renforcé par 05 équipes dont 02 équipes algériennes pour assister leurs homologues mauritaniens dans les opérations de surveillance et de lutte. En outre, un plan régional a été élaboré par les experts et sera mis en œuvre en cas de recrudescence de l'activité acridienne en Mauritanie. En Algérie, le dispositif national d'intervention, mis en place depuis l'invasion acridienne 2004-2005, est assuré par 04 équipes de surveillance et de traitement de l'Institut National de la Protection des Végétaux (INPV), qui sillonnent les zones habituelles d'activité du criquet pèlerin situées au Sahara central et l'extrême sud. Les mesures préventives prises au plan national pour faire face à une éventuelle menace comportent le renforcement du suivi de l'évolution de la végétation saisonnière au niveau du nord de la Mauritanie par des images satellitaires de haute résolution de l'Agence Spatiale Algérienne (ASAL), le dispositif national de surveillance et de lutte au niveau des zones frontalières avec le Niger et le Mali et les bases de lutte antiacridienne de Bechar, Tamanrasset, Adrar, Ghardaia et Biskra en moyens d'intervention. Alors qu'en Mauritanie on assiste à une résurgence sérieuse des larves de criquet pèlerin, chez nous la situation est caractérisée, pour le moment, par une accalmie sur l'ensemble des zones prospectées, abritant les aires habituelles de survie dans les wilayas de l'extrême sud, à savoir Tamanrasset, Adrar et Illizi. La FAO, (l'Organisation des nations unie pour l'alimentation et l'agriculture), écarte toute menace pour l'Algérie et les pays voisins. Les conditions écologiques sont pourtant relativement favorables pour la saison, mais aucun signe d'activité n'a été enregistré, rassure le ministère. Selon la FAO, la résurgence observée en Mauritanie est plus faible que celle de 2003 qui avait résulté en une invasion régionale en 2004 et 2005. Il n'est tombé aucune pluie significative ce mois-ci et la végétation commence à se dessécher. Selon le même organisme, tous les pays de la région sont bien mieux préparés qu'en 2003 et ont des ressources suffisantes en place pour maîtriser l'actuelle résurgence. Bien que les autres pays de la Région ne soient pas menacés dans l'immédiat, ils sont néanmoins sur le qui-vive et prêts à aider la Mauritanie si besoin en est. Pour l'organisme onusien, la résurgence actuelle sera maîtrisée début décembre sauf si des pluies importantes et bien réparties tombent au cours des six prochaines semaines. Si tel était le cas et si les opérations de lutte étaient moins efficaces qu'anticipé, il y aurait un risque que de petits essaims se forment début décembre dans l'aire grégarigène et se déplacent vers le Nord dans le nord de la Mauritanie et le sud du Maroc, puis se reproduisent pendant l'hiver. Cela pourrait finir par entraîner davantage de déplacements et une autre reproduction au cours du printemps jusque dans les monts de l'Atlas au Maroc et en Algérie. Lors de la réunion régionale des experts, tenue du 28 octobre au 1er novembre 2009 à Nouakchott sous l'égide de la Commission de Lutte Contre le Criquet Pèlerin dans la Région Occidentale (CLCPRO), la principale recommandation était d'intensifier les prospections afin de détecter l'activité acridienne et de procéder aux traitements, le cas échéant. Ce dispositif a été renforcé par 05 équipes dont 02 équipes algériennes pour assister leurs homologues mauritaniens dans les opérations de surveillance et de lutte. En outre, un plan régional a été élaboré par les experts et sera mis en œuvre en cas de recrudescence de l'activité acridienne en Mauritanie. En Algérie, le dispositif national d'intervention, mis en place depuis l'invasion acridienne 2004-2005, est assuré par 04 équipes de surveillance et de traitement de l'Institut National de la Protection des Végétaux (INPV), qui sillonnent les zones habituelles d'activité du criquet pèlerin situées au Sahara central et l'extrême sud. Les mesures préventives prises au plan national pour faire face à une éventuelle menace comportent le renforcement du suivi de l'évolution de la végétation saisonnière au niveau du nord de la Mauritanie par des images satellitaires de haute résolution de l'Agence Spatiale Algérienne (ASAL), le dispositif national de surveillance et de lutte au niveau des zones frontalières avec le Niger et le Mali et les bases de lutte antiacridienne de Bechar, Tamanrasset, Adrar, Ghardaia et Biskra en moyens d'intervention.