Intervenant durant la 3e commission des Nations unies, sur la question des réfugiés, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Mourad Benmehidi, a indiqué que l'Algérie «accueille depuis plus de trois décennies les réfugiés du Sahara Occidental, qui figurent parmi les 30 situations de réfugiés prolongées à travers le monde». Intervenant durant la 3e commission des Nations unies, sur la question des réfugiés, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Mourad Benmehidi, a indiqué que l'Algérie «accueille depuis plus de trois décennies les réfugiés du Sahara Occidental, qui figurent parmi les 30 situations de réfugiés prolongées à travers le monde». Le representant souligne que lAlgérie assume « avec responsabilité son statut de terre de refuge pour les personnes persécutées et désireuses de retrouver leur liberté ». La situation dramatique des réfugiés sahraouis, est liée, explique-t-il « à l'absence de progrès dans la mise en œuvre des décisions de la communauté internationale sur un règlement juste et définitif du conflit, à travers une solution politique et mutuellement acceptable qui permette l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination », se réjouissant dans ce contexte, de la récente visite dans les camps de réfugiés sahraouis du Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, qui a constaté, a-t-il dit, de visu la situation de malnutrition et de dénuement dont souffre cette population. Comme il a également constaté « l'insuffisance » de l'aide apportée pour couvrir les besoins essentiels des réfugiés sahraouis, ce qui, a-t-il relevé « amène l'Algérie à consentir parfois une aide qui dépasse l'aide humanitaire internationale ». Abordant la situation des réfugiés en général, Mourad Benmehidi, a noté que « les pays en développement, en particulier ceux du continent africain, assument un lourd fardeau dans l'accueil des personnes déplacées, sachant qu'ils ne disposent que de maigres moyens », et souligne que l'Algérie salue « l'adoption de la Convention africaine sur la protection des personnes déplacées internes, intervenue lors du dernier sommet de l'Union africaine tenu en octobre à Kampala (Ouganda)". Dans ce cadre, il indique que « l'Algérie lance un appel à toutes les parties concernées pour accorder une attention particulière aux besoins des pays africains en la matière et les aider à s'attaquer aux causes profondes ayant provoqué ces situations complexes et dramatiques». Par ailleurs, selon l'agence de presse sahraouie SPS qui rapporte l'information, « douze membres du Congres américain ont demandé dans un message adressé au roi du Maroc de « libérer les sept activistes sahraouis et respecter les droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental », tout en dénonçant « l'arrestation de sept activistes sahraouis des droits de l'Homme le 8 octobre 2009 à l'aéroport Mohamed-V de Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis ». Selon ces congressistes US, la comparution de ces activistes devant un tribunal militaire ne contribue pas à l'instauration de la confiance entre le gouvernement marocain et le front Polisario dans le conflit du Sahara Occidental, ce qui se répercute, ont-il insisté, sur « l'aboutissement des négociations parrainées par l'ONU ». Constatant qu' «après plus de 30 ans, le conflit du Sahara Occidental «n'est toujours pas résolu» et souhaitant «parvenir à une solution dans les plus brefs délais », les membres du Congrès US ont mis en garde contre le recul des actions humanitaires de la communauté internationale et du Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU. Le representant souligne que lAlgérie assume « avec responsabilité son statut de terre de refuge pour les personnes persécutées et désireuses de retrouver leur liberté ». La situation dramatique des réfugiés sahraouis, est liée, explique-t-il « à l'absence de progrès dans la mise en œuvre des décisions de la communauté internationale sur un règlement juste et définitif du conflit, à travers une solution politique et mutuellement acceptable qui permette l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination », se réjouissant dans ce contexte, de la récente visite dans les camps de réfugiés sahraouis du Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, qui a constaté, a-t-il dit, de visu la situation de malnutrition et de dénuement dont souffre cette population. Comme il a également constaté « l'insuffisance » de l'aide apportée pour couvrir les besoins essentiels des réfugiés sahraouis, ce qui, a-t-il relevé « amène l'Algérie à consentir parfois une aide qui dépasse l'aide humanitaire internationale ». Abordant la situation des réfugiés en général, Mourad Benmehidi, a noté que « les pays en développement, en particulier ceux du continent africain, assument un lourd fardeau dans l'accueil des personnes déplacées, sachant qu'ils ne disposent que de maigres moyens », et souligne que l'Algérie salue « l'adoption de la Convention africaine sur la protection des personnes déplacées internes, intervenue lors du dernier sommet de l'Union africaine tenu en octobre à Kampala (Ouganda)". Dans ce cadre, il indique que « l'Algérie lance un appel à toutes les parties concernées pour accorder une attention particulière aux besoins des pays africains en la matière et les aider à s'attaquer aux causes profondes ayant provoqué ces situations complexes et dramatiques». Par ailleurs, selon l'agence de presse sahraouie SPS qui rapporte l'information, « douze membres du Congres américain ont demandé dans un message adressé au roi du Maroc de « libérer les sept activistes sahraouis et respecter les droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental », tout en dénonçant « l'arrestation de sept activistes sahraouis des droits de l'Homme le 8 octobre 2009 à l'aéroport Mohamed-V de Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis ». Selon ces congressistes US, la comparution de ces activistes devant un tribunal militaire ne contribue pas à l'instauration de la confiance entre le gouvernement marocain et le front Polisario dans le conflit du Sahara Occidental, ce qui se répercute, ont-il insisté, sur « l'aboutissement des négociations parrainées par l'ONU ». Constatant qu' «après plus de 30 ans, le conflit du Sahara Occidental «n'est toujours pas résolu» et souhaitant «parvenir à une solution dans les plus brefs délais », les membres du Congrès US ont mis en garde contre le recul des actions humanitaires de la communauté internationale et du Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU.