Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est attendu aujourd'hui dans la wilaya de Sétif pour une visite de travail et d'inspection au cours de laquelle il donnera, notamment, le coup d'envoi officiel de la nouvelle année universitaire. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est attendu aujourd'hui dans la wilaya de Sétif pour une visite de travail et d'inspection au cours de laquelle il donnera, notamment, le coup d'envoi officiel de la nouvelle année universitaire. Une activité présidentielle hautement symbolique puisque, au-delà des projets à lancer ou à inaugurer, la date et la ville, choisies portent en soi des révélations sur lesquelles il est difficile de faire l‘impasse. Pour ce qui est de la date, la visite d‘aujourd‘hui intervient une année, jour pour jour, après l‘adoption de la nouvelle loi fondamentale du pays, partiellement révisée.En effet, le mercredi 12 novembre 2009, le Parlement, dans ses deux chambres réunies au Palais des Nations avait adopté à main levée le projet de révision constitutionnelle avec 500 voix pour, 21 contre et 8 abstentions. Un texte qui, entre autres, supprimait la limitation du nombre des mandats présidentiels et qui a permis au président Bouteflika de postuler à un troisième mandat. Cette révision constitutionnelle, le président Bouteflika n‘avait pas manqué de la saluer en rendant hommage au «patriotisme et au sens de responsabilité des représentants du peuple». Il n‘omettra pas également de qualifier ce jour là-de «mémorable» ayant concrétisé l‘amendement d‘une Constitution «sur la base de la stabilité, de l‘efficacité et de la continuité». Trois maîtres-mots dont il a fait son fer de lance, trois mois après, soit le 12 février 2009, en annonçant sa participation aux joutes électorales du 9 avril qu‘il a remportées avec la majorité écrasante des voix. Durant justement sa campagne électorale pour ce troisième mandat, le candidat Bouteflika, qu‘il était, avait consacré sa visite dans la wilaya de Sétif au secteur du sport. Lors de son discours de campagne, M. Bouteflika avait tancé la gestion du secteur en invitant les responsables à plus de «rigueur», de «volonté» et de «professionnalisme» pour remettre sur rails un secteur longtemps délaissé et dont l‘image est ternie. Face à une pleiade de sportifs de la région mais aussi de renommée internationale venus l‘écouter, le candidat avait alors dressé un tableau noir de la situation du secteur. Revenant sur l‘époque des années 1962 et 1963 où il était lui-même ministre de la Jeunesse des Sports, M. Bouteflika a regretté «la flagrante détérioration dans laquelle a sombré le secteur». «L‘Algérie a la capacité d‘accueillir deux Coupes du monde, des moyens colossaux y sont mobilisés et malgré cela on n‘arrive toujours pas à décoller», regrettait-il. M. Bouteflika y avait également déploré l‘absence de clubs organisés pour «canaliser les capacités de nos jeunes» Le sport, disait-il, devrait être «une priorité nationale àutiliser comme atout tant sur le plan national qu‘international et qu‘on brandira au moment opportun». «Dites-nous combien coûte une équipe performante et on va y mettre le prix», promettait-il. Des promesses qui ne sont pas restées sans écho dans la mesure où son retour aujourd‘hui, à Sétif, intervient à la veille d‘un match primordial qui opposera samedi notre équipe nationale à l‘Egypte pour le compte des qualifications pour le Mondial 2010. Une victoire qui permettra au drapeau algérien de flotter en Afrique du Sud. Un discours pour l'université Cette visite sera également marquée par un discours d'ouverture de l'année judiciaire que prononcera le chef de l'Etat à l'université Ferhat-Abbas de Sétif. Une allocution dans laquelle il reviendra sans aucun doute sur les différents aspects prévalant dans le secteur. Cette nouvelle année qui ne déroge pas aux autres en termes de mouvements de grève et autres colères estudiantines et syndicales a été tout de même marquée par l'entrée en vigueur de l'engagement présidentiel d'augmenter de 50% la bourse estudiantine qui actuellement est passée à 4.005 DA. Il y a également l'instauration d'une bourse de 12.000 DA allouée aux étudiants en doctorat qui ne disposent d'aucune entrée salariale. Une activité présidentielle hautement symbolique puisque, au-delà des projets à lancer ou à inaugurer, la date et la ville, choisies portent en soi des révélations sur lesquelles il est difficile de faire l‘impasse. Pour ce qui est de la date, la visite d‘aujourd‘hui intervient une année, jour pour jour, après l‘adoption de la nouvelle loi fondamentale du pays, partiellement révisée.En effet, le mercredi 12 novembre 2009, le Parlement, dans ses deux chambres réunies au Palais des Nations avait adopté à main levée le projet de révision constitutionnelle avec 500 voix pour, 21 contre et 8 abstentions. Un texte qui, entre autres, supprimait la limitation du nombre des mandats présidentiels et qui a permis au président Bouteflika de postuler à un troisième mandat. Cette révision constitutionnelle, le président Bouteflika n‘avait pas manqué de la saluer en rendant hommage au «patriotisme et au sens de responsabilité des représentants du peuple». Il n‘omettra pas également de qualifier ce jour là-de «mémorable» ayant concrétisé l‘amendement d‘une Constitution «sur la base de la stabilité, de l‘efficacité et de la continuité». Trois maîtres-mots dont il a fait son fer de lance, trois mois après, soit le 12 février 2009, en annonçant sa participation aux joutes électorales du 9 avril qu‘il a remportées avec la majorité écrasante des voix. Durant justement sa campagne électorale pour ce troisième mandat, le candidat Bouteflika, qu‘il était, avait consacré sa visite dans la wilaya de Sétif au secteur du sport. Lors de son discours de campagne, M. Bouteflika avait tancé la gestion du secteur en invitant les responsables à plus de «rigueur», de «volonté» et de «professionnalisme» pour remettre sur rails un secteur longtemps délaissé et dont l‘image est ternie. Face à une pleiade de sportifs de la région mais aussi de renommée internationale venus l‘écouter, le candidat avait alors dressé un tableau noir de la situation du secteur. Revenant sur l‘époque des années 1962 et 1963 où il était lui-même ministre de la Jeunesse des Sports, M. Bouteflika a regretté «la flagrante détérioration dans laquelle a sombré le secteur». «L‘Algérie a la capacité d‘accueillir deux Coupes du monde, des moyens colossaux y sont mobilisés et malgré cela on n‘arrive toujours pas à décoller», regrettait-il. M. Bouteflika y avait également déploré l‘absence de clubs organisés pour «canaliser les capacités de nos jeunes» Le sport, disait-il, devrait être «une priorité nationale àutiliser comme atout tant sur le plan national qu‘international et qu‘on brandira au moment opportun». «Dites-nous combien coûte une équipe performante et on va y mettre le prix», promettait-il. Des promesses qui ne sont pas restées sans écho dans la mesure où son retour aujourd‘hui, à Sétif, intervient à la veille d‘un match primordial qui opposera samedi notre équipe nationale à l‘Egypte pour le compte des qualifications pour le Mondial 2010. Une victoire qui permettra au drapeau algérien de flotter en Afrique du Sud. Un discours pour l'université Cette visite sera également marquée par un discours d'ouverture de l'année judiciaire que prononcera le chef de l'Etat à l'université Ferhat-Abbas de Sétif. Une allocution dans laquelle il reviendra sans aucun doute sur les différents aspects prévalant dans le secteur. Cette nouvelle année qui ne déroge pas aux autres en termes de mouvements de grève et autres colères estudiantines et syndicales a été tout de même marquée par l'entrée en vigueur de l'engagement présidentiel d'augmenter de 50% la bourse estudiantine qui actuellement est passée à 4.005 DA. Il y a également l'instauration d'une bourse de 12.000 DA allouée aux étudiants en doctorat qui ne disposent d'aucune entrée salariale.