13h15, aéroport Houari-Boumediene. Beaucoup de monde aux alentours. Une masse humaine est déjà sur place dans l'espoir d'acheter un billet d'avion pour Khartoum. Aux abords de l'entrée du hall des lignes internationales, c'est l'effervescence. 13h15, aéroport Houari-Boumediene. Beaucoup de monde aux alentours. Une masse humaine est déjà sur place dans l'espoir d'acheter un billet d'avion pour Khartoum. Aux abords de l'entrée du hall des lignes internationales, c'est l'effervescence. Personne ne peut y accéder sans être muni d'un billet validé pour une destination donnée. Un cordon de policiers, derrière des barrières veille au grain. La foule est maintenue à distance. «Il n'y a pas de vente de billets pour Khartoum», tente de convaincre l'un des éléments des services d'ordre. Un groupe de jeunes nous affirme être là depuis les premières heures du jour. Un policier aimablement, leur fait comprendre, pour le moment, la vente des billets est suspendue, leur conseillant de voir ailleurs. Le personnel d'Air Algérie est confiné à l'intérieur de l'enceinte de l'aéroport. Des jeunes tentent d'amadouer les agents de police pour pouvoir traverser la muraille métallique et le cordon de sécurité, mais recoivent un niet catégorique. "Il n'y a rien à l'intérieur", ne cesse de clamer un officier à la foule impatiente de décrocher le billet vers Khartoum. «Je suis là depuis ce matin, laissez-moi au moins me renseigner auprès des agents d'Air Algérie où se vendent les billets», supplie un jeune venu de la lointaine ville Sougueur dans la wilaya de Tiaret. Il essuiera un refus poli, mais net. La foule grossit à vue d'œil et les nouveaux arrivants ne sont pas mieux renseignés que les autres sur la manière de se procurer le fameux billet. C'est l'expectative, et l'attente risque d'être longue en l'absence d'un interlocuteur pour orienter, dans la bonne direction, toute cette masse de fans de l'EN agglutinée aux barrières. Certains viennent de très loin à l'image de Karim, habitant Bir El-Atter dans la wilaya de Tebessa, paniqué à l'idée de rater le match de Khartoum. Drapeau national drapant presque tout son corps, tee-shirt aux couleurs nationales et casquette, il a son passeport à la main, prêt à foncer vers le comptoir d'Air Algérie dès que l'autorisation en aura été donnée. Il compte et recompte une liasse de billets de mille dinars. «On ne sait jamais, une erreur peut facilement arriver », ne cesse-t-il de répéter comme pour se justifier envers lui-même. Visiblement, il est comme assommé en ce jour printanier. De grosses gouttes de sueur perlent sur son front. Il s'essuie le visage d'un revers de main et pour meubler son temps, il entonne, «one, two, three viva l'Algérie», suivi aussitôt par un groupe de jeunes, eux aussi fatigués par la longue attente et l'incertitude d'un départ qui ne veut pas pointer son nez. Tous ces jeunes n'ont qu'une idée en tête : Etre à Khartoum pour donner de la voix et rendre la monnaie de leur pièce aux Egyptiens. Ceux qui ont le fameux billet sont priés de se diriger vers l'ancienne aérogare. Il auront un vol vers 17h. C'est un agent d'Air Algérie qui donne l'information. Aussitôt deux jeunes se détachent d'un groupe et prennent le chemin vers cette direction. C'est à une centaine de mètres. Le trajet est avalé en quelques minutes. Auparavant, il faut passer par trois postes de contrôle tenus par des policiers. Là aussi, il fautmontrer patte blanche. La joie se lit sur les visages. Maintenant, le plus dur du parcours du combattant est fait. Place aux chants et danses. Tous parés de vert, blanc et rouge, les supporteurs s'en donnent à cœur joie. "Bi rouh, bi edam nefdik ya Djazair, Maak ya Saâdane", et l'Hymne national reviennent souvent et sont entonnés à l'unisson par les quelque deux cents supporteurs en attente du départ. Timizghart, Abed, Benabdessalem, Guerguer, Koudi et Medjahed sont de Sougueur (Tiaret). Ils sont depuis hier à Alger. Ils s'en défendent et promettent que la victoire sera acquise sur le terrain. Heureux, ils le sont. Ils auront le privilège d'assister, à Khartoum, à la prestation de l'équipe nationale. Ils ont oublié la faim et la soif. «Maalich, c'est pour l'Algérie», ont-ils affirmé fièrement, qualifiant les Algériens d' «Hommes» avec un grand H. Il est à signaler qu'Air Algérie a prévu à destination de Khartoum, 11 vols pour hier et 19 vols pour aujourd'hui. Personne ne peut y accéder sans être muni d'un billet validé pour une destination donnée. Un cordon de policiers, derrière des barrières veille au grain. La foule est maintenue à distance. «Il n'y a pas de vente de billets pour Khartoum», tente de convaincre l'un des éléments des services d'ordre. Un groupe de jeunes nous affirme être là depuis les premières heures du jour. Un policier aimablement, leur fait comprendre, pour le moment, la vente des billets est suspendue, leur conseillant de voir ailleurs. Le personnel d'Air Algérie est confiné à l'intérieur de l'enceinte de l'aéroport. Des jeunes tentent d'amadouer les agents de police pour pouvoir traverser la muraille métallique et le cordon de sécurité, mais recoivent un niet catégorique. "Il n'y a rien à l'intérieur", ne cesse de clamer un officier à la foule impatiente de décrocher le billet vers Khartoum. «Je suis là depuis ce matin, laissez-moi au moins me renseigner auprès des agents d'Air Algérie où se vendent les billets», supplie un jeune venu de la lointaine ville Sougueur dans la wilaya de Tiaret. Il essuiera un refus poli, mais net. La foule grossit à vue d'œil et les nouveaux arrivants ne sont pas mieux renseignés que les autres sur la manière de se procurer le fameux billet. C'est l'expectative, et l'attente risque d'être longue en l'absence d'un interlocuteur pour orienter, dans la bonne direction, toute cette masse de fans de l'EN agglutinée aux barrières. Certains viennent de très loin à l'image de Karim, habitant Bir El-Atter dans la wilaya de Tebessa, paniqué à l'idée de rater le match de Khartoum. Drapeau national drapant presque tout son corps, tee-shirt aux couleurs nationales et casquette, il a son passeport à la main, prêt à foncer vers le comptoir d'Air Algérie dès que l'autorisation en aura été donnée. Il compte et recompte une liasse de billets de mille dinars. «On ne sait jamais, une erreur peut facilement arriver », ne cesse-t-il de répéter comme pour se justifier envers lui-même. Visiblement, il est comme assommé en ce jour printanier. De grosses gouttes de sueur perlent sur son front. Il s'essuie le visage d'un revers de main et pour meubler son temps, il entonne, «one, two, three viva l'Algérie», suivi aussitôt par un groupe de jeunes, eux aussi fatigués par la longue attente et l'incertitude d'un départ qui ne veut pas pointer son nez. Tous ces jeunes n'ont qu'une idée en tête : Etre à Khartoum pour donner de la voix et rendre la monnaie de leur pièce aux Egyptiens. Ceux qui ont le fameux billet sont priés de se diriger vers l'ancienne aérogare. Il auront un vol vers 17h. C'est un agent d'Air Algérie qui donne l'information. Aussitôt deux jeunes se détachent d'un groupe et prennent le chemin vers cette direction. C'est à une centaine de mètres. Le trajet est avalé en quelques minutes. Auparavant, il faut passer par trois postes de contrôle tenus par des policiers. Là aussi, il fautmontrer patte blanche. La joie se lit sur les visages. Maintenant, le plus dur du parcours du combattant est fait. Place aux chants et danses. Tous parés de vert, blanc et rouge, les supporteurs s'en donnent à cœur joie. "Bi rouh, bi edam nefdik ya Djazair, Maak ya Saâdane", et l'Hymne national reviennent souvent et sont entonnés à l'unisson par les quelque deux cents supporteurs en attente du départ. Timizghart, Abed, Benabdessalem, Guerguer, Koudi et Medjahed sont de Sougueur (Tiaret). Ils sont depuis hier à Alger. Ils s'en défendent et promettent que la victoire sera acquise sur le terrain. Heureux, ils le sont. Ils auront le privilège d'assister, à Khartoum, à la prestation de l'équipe nationale. Ils ont oublié la faim et la soif. «Maalich, c'est pour l'Algérie», ont-ils affirmé fièrement, qualifiant les Algériens d' «Hommes» avec un grand H. Il est à signaler qu'Air Algérie a prévu à destination de Khartoum, 11 vols pour hier et 19 vols pour aujourd'hui.