Envisageant de devenir un véritable café-concert, la librairie Socrate, au cœur d'Alger, est le siège d'activités culturelles de plus en plus diversifiées, depuis le ramadhan dernier. La culture s'installe ainsi dans une rue populaire, invitant tout un chacun à se l'approprier. Si vendredi, «Home», de Yann Arthur-Bertrand, a été suivi avec une attention passionnée, samedi passé, c'est bien sûr le match du siècle qui a occupé l'espace et les cœurs. Envisageant de devenir un véritable café-concert, la librairie Socrate, au cœur d'Alger, est le siège d'activités culturelles de plus en plus diversifiées, depuis le ramadhan dernier. La culture s'installe ainsi dans une rue populaire, invitant tout un chacun à se l'approprier. Si vendredi, «Home», de Yann Arthur-Bertrand, a été suivi avec une attention passionnée, samedi passé, c'est bien sûr le match du siècle qui a occupé l'espace et les cœurs. C'est dans un véritable fleuve de chants patriotiques bon enfant que le public s'est vu invité à réfléchir à l'avenir des grands fleuves de la planète, se tarissant les uns après les autres. Pendant que la rue chantait et dansait comme jamais, «Home», le terrifiant documentaire de Yann Arthus-Bertrand, posait ses questions aussi désespérantes que pertinentes à une humanité irresponsable et destructrice. «C'est un très beau film d'horreur», s'est écrié un spectateur après la projection. Les perspectives de la planète dévoilées par ce splendide documentaire sont, en effet, horrifiantes même à court terme. Mais «il est trop tard pour être pessimiste» répète le commentateur à plusieurs reprises. «Nous vivons une période cruciale. Les scientifiques nous disent que nous avons 10 ans pour changer nos modes de vie, éviter d'épuiser les ressources naturelles et empêcher une évolution catastrophique du climat de la Terre.Il faut que chacun participe à l'effort collectif et c'est pour sensibiliser le plus grand monde que j'ai conçu le film ‘'Home''. Afin de diffuser ce film le plus largement possible, il fallait qu'il soit gratuit. Un mécène, le groupe PPR, a permis qu'il le soit. EuropaCorp, qui en assure la distribution, s'est engagé à ne faire aucun bénéfice, car ‘'Home'' n'a aucune ambition commerciale. J'aimerais que ce film devienne aussi votre film. Partagez-le. Et agissez», déclare et écrit le réalisateur. Ce véritable cri de détresse de l'auteur de vues du ciel, s'appuie sur des chiffres qui donneraient des gifles salvatrices aux plus inconscients. La banquise a perdu 40% de son épaisseur en 40 ans. 20% de la population de la terre consomme 80% des ressources de la planète. Des forêts gigantesques sont détruites pour cultiver des céréales transformées en aliments pour le bétail ou en agrocarburant alors que plus d'un milliard de personnes soufrent de la faim. 5.000 personnes meurent chaque jour à cause de l'insalubrité des eaux, pendant que les villes grossissent de 1 million de réfugiés par semaine. Pour soigner leur croissance, les pays industrialisés à la recherche de l'énergie, agissent comme un four sans fond qui demande toujours plus d'énergie. Le CO2 et autres gaz à effet de serre ont porté atteinte à un équilibre de 12.000 ans. Après avoir fait le bilan sombre, très sombre de la situation dans toute la planète, le film condamne l'humanité à l'optimisme, car selon les spécialistes, l'homme a dix ans pour inverser la tendance déclenchée par la rupture des liens du Vivant. La terre, l'air et l'eau sont liés et l'homme a brisé ces liens. Vers quelle nouvelle planète s'achemine-t-il ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne sera pas viable et que des millions, voire des milliards de réfugiés climatiques, vont y voir le jour. Heureusement, les alternatives existent si le conflit entre le niveau des connaissances de l'homme et celui de son degré de sagesse était dépassé un jour. Mais le sera-t-il ? Les budgets consacrés à l'armement est de loin supérieur à celui de la lutte pour le développement. Nous célébrons la journée mondiale de l'environnement, et c'est également l'occasion choisie par Yann Arthus-Bertrand pour lancer une grande campagne de sensibilisation aux problématiques écologiques avec la sortie de son film ‘'Home''. Le film réalisé par Yann Arthus-Bertrand, à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, a été distribué gratuitement à tous les médias du monde avec le soutien de Luc Besson et François Pinault. Le célèbre photographe a fondé une association GoodPlanet. Après la projection et un petit débat, Ryad Aberkane, plus connu comme Yani animateur de la chaîne II a annoncé que le week-end prochain sera consacré au cinéma de notre continent. Le Burkina fasso, le Mali et l'Angola seront à l'honneur dès vendredi 10 heures. Se produiront également des groupes de musique d'Afrique du Nord et subsaharienne. C'est dans un véritable fleuve de chants patriotiques bon enfant que le public s'est vu invité à réfléchir à l'avenir des grands fleuves de la planète, se tarissant les uns après les autres. Pendant que la rue chantait et dansait comme jamais, «Home», le terrifiant documentaire de Yann Arthus-Bertrand, posait ses questions aussi désespérantes que pertinentes à une humanité irresponsable et destructrice. «C'est un très beau film d'horreur», s'est écrié un spectateur après la projection. Les perspectives de la planète dévoilées par ce splendide documentaire sont, en effet, horrifiantes même à court terme. Mais «il est trop tard pour être pessimiste» répète le commentateur à plusieurs reprises. «Nous vivons une période cruciale. Les scientifiques nous disent que nous avons 10 ans pour changer nos modes de vie, éviter d'épuiser les ressources naturelles et empêcher une évolution catastrophique du climat de la Terre.Il faut que chacun participe à l'effort collectif et c'est pour sensibiliser le plus grand monde que j'ai conçu le film ‘'Home''. Afin de diffuser ce film le plus largement possible, il fallait qu'il soit gratuit. Un mécène, le groupe PPR, a permis qu'il le soit. EuropaCorp, qui en assure la distribution, s'est engagé à ne faire aucun bénéfice, car ‘'Home'' n'a aucune ambition commerciale. J'aimerais que ce film devienne aussi votre film. Partagez-le. Et agissez», déclare et écrit le réalisateur. Ce véritable cri de détresse de l'auteur de vues du ciel, s'appuie sur des chiffres qui donneraient des gifles salvatrices aux plus inconscients. La banquise a perdu 40% de son épaisseur en 40 ans. 20% de la population de la terre consomme 80% des ressources de la planète. Des forêts gigantesques sont détruites pour cultiver des céréales transformées en aliments pour le bétail ou en agrocarburant alors que plus d'un milliard de personnes soufrent de la faim. 5.000 personnes meurent chaque jour à cause de l'insalubrité des eaux, pendant que les villes grossissent de 1 million de réfugiés par semaine. Pour soigner leur croissance, les pays industrialisés à la recherche de l'énergie, agissent comme un four sans fond qui demande toujours plus d'énergie. Le CO2 et autres gaz à effet de serre ont porté atteinte à un équilibre de 12.000 ans. Après avoir fait le bilan sombre, très sombre de la situation dans toute la planète, le film condamne l'humanité à l'optimisme, car selon les spécialistes, l'homme a dix ans pour inverser la tendance déclenchée par la rupture des liens du Vivant. La terre, l'air et l'eau sont liés et l'homme a brisé ces liens. Vers quelle nouvelle planète s'achemine-t-il ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne sera pas viable et que des millions, voire des milliards de réfugiés climatiques, vont y voir le jour. Heureusement, les alternatives existent si le conflit entre le niveau des connaissances de l'homme et celui de son degré de sagesse était dépassé un jour. Mais le sera-t-il ? Les budgets consacrés à l'armement est de loin supérieur à celui de la lutte pour le développement. Nous célébrons la journée mondiale de l'environnement, et c'est également l'occasion choisie par Yann Arthus-Bertrand pour lancer une grande campagne de sensibilisation aux problématiques écologiques avec la sortie de son film ‘'Home''. Le film réalisé par Yann Arthus-Bertrand, à l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, a été distribué gratuitement à tous les médias du monde avec le soutien de Luc Besson et François Pinault. Le célèbre photographe a fondé une association GoodPlanet. Après la projection et un petit débat, Ryad Aberkane, plus connu comme Yani animateur de la chaîne II a annoncé que le week-end prochain sera consacré au cinéma de notre continent. Le Burkina fasso, le Mali et l'Angola seront à l'honneur dès vendredi 10 heures. Se produiront également des groupes de musique d'Afrique du Nord et subsaharienne.