Pour la troisième semaine consécutive, les écoliers des trois paliers du secteur de l'éducation sont privés de leurs cours, conséquence de la grève illimitée enclenchée par leurs enseignants. Pour la troisième semaine consécutive, les écoliers des trois paliers du secteur de l'éducation sont privés de leurs cours, conséquence de la grève illimitée enclenchée par leurs enseignants. La grève qui caractérise depuis plus d'une quinzaine de jours le secteur de Benbouzid ne semble pas avoir de fin prévisible selon ses acteurs. Les enseignants contestataires représentés par six entités syndicales sont unanimes quant à la poursuite de leur mouvement jusqu'à satisfaction de leurs revendications, tout compte fait des dégâts engendrés sur la scolarisation des élèves. L'avènement d'une année blanche ne relève, d'après eux, que de la pure responsabilité des pouvoirs publics. «Il est vrai que l'année scolaire risque vraiment d'être compromise. Ce n'est pas ce que nous voulons mais on ne va pas rétracter notre mouvement sans avoir un écho concret. Nous sommes optimistes quant aux résultats de notre mouvement», nous a affirmé, hier, le porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA), Idir Achour. Or, même l'amendement de l'instruction numéro 3 du 30 septembre, relative aux modalités de révision des régimes indemnitaires des fonctionnaires et agents contractuels ne semble pas affecter le mouvement de grève, tel que l'aurait prévu Benbouzid. Pour le premier responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAEST), Méziane Mériane, « l'amendement de cette instruction ne suffit pas. Cela fait deux ans que nous attendons le régime indemnitaire. Ce que nous voulons aujourd'hui, c'est avoir un calendrier précis concernant son application». Concernant l'appel qu'a lancé Benbouzid à l'adresse des syndicats pour prendre part aux travaux de la commission mixte, l'ensemble des syndicats que nous avons contacté hier n'a affiché aucun enthousiasme quant à l'aboutissement de cette commission. Cette dernière n'est conçue d'ailleurs par les syndicalistes que comme une étape succédant à l'acception de la plateforme des revendications et ayant pour tâche de discuter de la mise en œuvre des décisions entendues. Tout en admettant que la commission mise en place depuis le 20 juin 2009 pour débattre des régimes indemnitaires n'a donné aucun résultat jusqu'à l'heure, le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (CNAPEST), par la voix de son chargé de communication Boudiba, estime qu'«avant de rejoindre l'activité de la commission, le ministère doit instaurer le calcul de salaire actuel sur la base du nouveau salaire, et doit aussi abroger l'arrêté ministériel 158-94 donnant l'exclusivité de la gestion des œuvres sociales dans le secteur de l'éducation à l'UGTA ». Aussi, pour le SNAPEST, «rejoindre l'activité de la commission suscite la fin de la grève, alors que Benbouzid doit accepter nos doléances concernant les œuvres sociales, le régime indemnitaire et la médecine du travail», a déclaré, hier, au Midi Libre Méziane Mériane. Il ajoute qu' «il est important de décider d'une date butoir pour le travail des commissions, d'autant plus qu'avec de la volonté le travail peut se terminer en une quinzaine de jours ». Des rassemblements ont été organisés hier au niveau des directions de l'éducation de 47 wilayas du pays, a affirmé chacun de nos interlocuteurs. La grève qui caractérise depuis plus d'une quinzaine de jours le secteur de Benbouzid ne semble pas avoir de fin prévisible selon ses acteurs. Les enseignants contestataires représentés par six entités syndicales sont unanimes quant à la poursuite de leur mouvement jusqu'à satisfaction de leurs revendications, tout compte fait des dégâts engendrés sur la scolarisation des élèves. L'avènement d'une année blanche ne relève, d'après eux, que de la pure responsabilité des pouvoirs publics. «Il est vrai que l'année scolaire risque vraiment d'être compromise. Ce n'est pas ce que nous voulons mais on ne va pas rétracter notre mouvement sans avoir un écho concret. Nous sommes optimistes quant aux résultats de notre mouvement», nous a affirmé, hier, le porte-parole du Conseil des lycées d'Alger (CLA), Idir Achour. Or, même l'amendement de l'instruction numéro 3 du 30 septembre, relative aux modalités de révision des régimes indemnitaires des fonctionnaires et agents contractuels ne semble pas affecter le mouvement de grève, tel que l'aurait prévu Benbouzid. Pour le premier responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAEST), Méziane Mériane, « l'amendement de cette instruction ne suffit pas. Cela fait deux ans que nous attendons le régime indemnitaire. Ce que nous voulons aujourd'hui, c'est avoir un calendrier précis concernant son application». Concernant l'appel qu'a lancé Benbouzid à l'adresse des syndicats pour prendre part aux travaux de la commission mixte, l'ensemble des syndicats que nous avons contacté hier n'a affiché aucun enthousiasme quant à l'aboutissement de cette commission. Cette dernière n'est conçue d'ailleurs par les syndicalistes que comme une étape succédant à l'acception de la plateforme des revendications et ayant pour tâche de discuter de la mise en œuvre des décisions entendues. Tout en admettant que la commission mise en place depuis le 20 juin 2009 pour débattre des régimes indemnitaires n'a donné aucun résultat jusqu'à l'heure, le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et technique (CNAPEST), par la voix de son chargé de communication Boudiba, estime qu'«avant de rejoindre l'activité de la commission, le ministère doit instaurer le calcul de salaire actuel sur la base du nouveau salaire, et doit aussi abroger l'arrêté ministériel 158-94 donnant l'exclusivité de la gestion des œuvres sociales dans le secteur de l'éducation à l'UGTA ». Aussi, pour le SNAPEST, «rejoindre l'activité de la commission suscite la fin de la grève, alors que Benbouzid doit accepter nos doléances concernant les œuvres sociales, le régime indemnitaire et la médecine du travail», a déclaré, hier, au Midi Libre Méziane Mériane. Il ajoute qu' «il est important de décider d'une date butoir pour le travail des commissions, d'autant plus qu'avec de la volonté le travail peut se terminer en une quinzaine de jours ». Des rassemblements ont été organisés hier au niveau des directions de l'éducation de 47 wilayas du pays, a affirmé chacun de nos interlocuteurs.