Dans quelques semaines, le président de la Commission consultative nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (CCNPPDH), Farouk Ksentini, devrait remettre au président de la République un rapport sur la situation des droits de l'Homme en Algérie. Premier constat : «Les droits de l'homme vont mieux mais il reste des verrous à faire sauter». Sur les ondes de la chaîne III, lors de son passage à l'émission «Invité de la rédaction», le président de la Commission consultative nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (CCNPPDH), Farouk Ksentini est revenu sur les derniers changements opérés dans le processus de désignation des membres de cette institution. «Pour se conformer à la réglementation du Comité international de coordination des institutions nationales (CCI) un décret a été publié permettant une plus grande transparence dans la désignation des membres » a souligné le président du CCNPPDH. Ce dernier a, ainsi, expliqué qu'il a été introduit «un surcroît de transparence dans la sélection des membres de la Commission nationale qui sont nommés par le président de la République, mais dont les candidatures sont préalablement soumises à un mécanisme composé de hauts magistrats». Une procédure qui permettra à cette institution de «récupérer» son accréditation auprès du CCI et d'être reclasser. S'agissant de la situation des droits de l'Homme en Algérie, Me Farouk Ksentini a estime qu'elle va «mieux ». «Comme à chaque fois, je dirais que les droits de l'Homme en Algérie vont mieux que l'année dernière. Mais ils restent encore des obstacles à franchir, des verrous à faire sauter» a reconnu le président du CCNPPDH. Une institution créée en 2001 et qui, selon le décret présidentiel d'août 2009, a pour mission de mener toute action de sensibilisation, d'information et de communication sociale pour la promotion des droits de l'Homme, de promouvoir la recherche, l'éducation et l'enseignement des droits de l'Homme dans tous les cycles de formation et dans les milieux socio-professionnels , d'examiner et de formuler des avis, le cas échéant, sur la législation nationale en vue de son amélioration dans le domaine des droits de l'Homme, de contribuer à l'élaboration des rapports que l'Etat doit présenter aux organes et comités des Nations unies et aux institutions régionales en application de ses obligations conventionnelles, de développer la coopération dans le domaine des droits de l'Homme avec les organes des Nations unies, les institutions régionales, les institutions nationales des autres pays ainsi qu'avec les organisations non gouvernementales, nationales et internationales, et enfin assurer des activités de médiation dans le cadre de son mandat pour améliorer les relations entre les administrations publiques et les citoyens. Interrogé sur les rapports établis par des ONG étrangères sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, Me Farouk Ksentini dira : «Nous respectons ces ONG mais elles sont elles mêmes manipulées car elles travaillent de l'extérieur». Drapeau algérien brûlé par des avocats égyptiens «C'est indigne de la profession» «C'est avec mépris et indignation que nous répondons à ces agissements.» Telle a été la réponse de Me Farouk Ksentini à une question relative à un acte dangereux et regrettable perpétré par l'ordre des avocats égyptiens. Ils ont, lors d'une manifestation publique, brûlé l'emblème national se comportant comme de vulgaires voyous. «C'est indigne pour la profession» a noté Me Farouk Ksentini. Ce dernier, a relevé que leur volonté de déposer une plainte devant les instances internationales est «infondée». Il a invité ces avocats à réviser leurs cours et les procédures mises à leur disposition. Dans quelques semaines, le président de la Commission consultative nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (CCNPPDH), Farouk Ksentini, devrait remettre au président de la République un rapport sur la situation des droits de l'Homme en Algérie. Premier constat : «Les droits de l'homme vont mieux mais il reste des verrous à faire sauter». Sur les ondes de la chaîne III, lors de son passage à l'émission «Invité de la rédaction», le président de la Commission consultative nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (CCNPPDH), Farouk Ksentini est revenu sur les derniers changements opérés dans le processus de désignation des membres de cette institution. «Pour se conformer à la réglementation du Comité international de coordination des institutions nationales (CCI) un décret a été publié permettant une plus grande transparence dans la désignation des membres » a souligné le président du CCNPPDH. Ce dernier a, ainsi, expliqué qu'il a été introduit «un surcroît de transparence dans la sélection des membres de la Commission nationale qui sont nommés par le président de la République, mais dont les candidatures sont préalablement soumises à un mécanisme composé de hauts magistrats». Une procédure qui permettra à cette institution de «récupérer» son accréditation auprès du CCI et d'être reclasser. S'agissant de la situation des droits de l'Homme en Algérie, Me Farouk Ksentini a estime qu'elle va «mieux ». «Comme à chaque fois, je dirais que les droits de l'Homme en Algérie vont mieux que l'année dernière. Mais ils restent encore des obstacles à franchir, des verrous à faire sauter» a reconnu le président du CCNPPDH. Une institution créée en 2001 et qui, selon le décret présidentiel d'août 2009, a pour mission de mener toute action de sensibilisation, d'information et de communication sociale pour la promotion des droits de l'Homme, de promouvoir la recherche, l'éducation et l'enseignement des droits de l'Homme dans tous les cycles de formation et dans les milieux socio-professionnels , d'examiner et de formuler des avis, le cas échéant, sur la législation nationale en vue de son amélioration dans le domaine des droits de l'Homme, de contribuer à l'élaboration des rapports que l'Etat doit présenter aux organes et comités des Nations unies et aux institutions régionales en application de ses obligations conventionnelles, de développer la coopération dans le domaine des droits de l'Homme avec les organes des Nations unies, les institutions régionales, les institutions nationales des autres pays ainsi qu'avec les organisations non gouvernementales, nationales et internationales, et enfin assurer des activités de médiation dans le cadre de son mandat pour améliorer les relations entre les administrations publiques et les citoyens. Interrogé sur les rapports établis par des ONG étrangères sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, Me Farouk Ksentini dira : «Nous respectons ces ONG mais elles sont elles mêmes manipulées car elles travaillent de l'extérieur». Drapeau algérien brûlé par des avocats égyptiens «C'est indigne de la profession» «C'est avec mépris et indignation que nous répondons à ces agissements.» Telle a été la réponse de Me Farouk Ksentini à une question relative à un acte dangereux et regrettable perpétré par l'ordre des avocats égyptiens. Ils ont, lors d'une manifestation publique, brûlé l'emblème national se comportant comme de vulgaires voyous. «C'est indigne pour la profession» a noté Me Farouk Ksentini. Ce dernier, a relevé que leur volonté de déposer une plainte devant les instances internationales est «infondée». Il a invité ces avocats à réviser leurs cours et les procédures mises à leur disposition.