On ne sait plus à quel horizon nos «amis et frères» d'Egypte vont se décider à arrêter de se lamenter et de transférer la responsabilité de leurs actes sur les autres. S'il est inutile de revenir sur les dérapages quotidiens qui pleuvent sur notre victoire alors que le pays est tout à «sa» fête, il est nécessaire toutefois de s'arrêter sur quelques propos. Ainsi, l'une des plus hautes autorités du monde sportif égyptien, Hassan Sakr, a décidé que les sélections et équipes égyptiennes ne joueront plus contre leurs homologues algériennes. Que ce soit en Egypte ou en Algérie. Cette «mouqatâa» (traduction : boycott), décidée avant-hier au cours d'une réunion du Comité olympique égyptien avec les présidents des fédérations sportives du pays «frère et ami», est assortie d'une précision de taille : l'affirmation du contraire de la décision. Plus clairement, le président du Conseil des sports égyptien explique aux premiers responsables des fédérations sportives de son pays qu'il faut (quand même !) jouer les matches et les compétitions et rencontres officielles internationales. Pourquoi une telle précision ? Tout simplement parce qu'un éventuel «boycott» de ce type de confrontations sportives entraînerait des sanctions inéluctables et immédiates. Ce qui serait lourd de conséquences ! Et, déjà, ces mêmes responsables du sport égyptien sont bien embarrassés d'avoir été trop vite en besogne. En février prochain se déroulera le 19e championnat d'Afrique des nations de handball et, unilatéralement, les médias locaux (encore eux !) se sont empressés de désigner la Libye comme équipe de substitution, au cas où… La Fédération égyptienne de handball aurait demandé à la Confédération africaine de «retirer» l'Algérie de la compétition. Là, il y a matière à réfléchir et aucune place au populisme et aux déclarations farfelues et c'est la raison pour laquelle le président de la CAHB a été intransigeant. Pour la simple raison qu'il s'agit d'une compétition supervisée par la Fédération internationale de handball (IHF), organisée par la Confédération africaine et qui se déroulera en Egypte. C'est-à-dire que l'Egypte est le pays «hôte», il abrite l'événement et ses prérogatives sont fixées par un cahier des charges. Il faut rappeler aussi que Hassan Moustafa est le président de l'IHF, il est Egyptien et n'a pas pour habitude de s'encombrer d'états d'âme. Si le sport ne comporte aucune source d'inquiétude, ce qui l'est, par contre, ce sont les déclarations officielles. Celle du ministre égyptien de l'Information nous laisse stupéfait. Il en est de même pour les déclarations de certains comédiens et chanteurs qui passent complètement à côté de leur vocation première qui est de véhiculer des messages de paix et de fraternité. Au lieu de cela, ils ont versé dans l'invective, les appels à la haine, médisance et la délation à l'encontre du peuple algérien. On ne sait plus à quel horizon nos «amis et frères» d'Egypte vont se décider à arrêter de se lamenter et de transférer la responsabilité de leurs actes sur les autres. S'il est inutile de revenir sur les dérapages quotidiens qui pleuvent sur notre victoire alors que le pays est tout à «sa» fête, il est nécessaire toutefois de s'arrêter sur quelques propos. Ainsi, l'une des plus hautes autorités du monde sportif égyptien, Hassan Sakr, a décidé que les sélections et équipes égyptiennes ne joueront plus contre leurs homologues algériennes. Que ce soit en Egypte ou en Algérie. Cette «mouqatâa» (traduction : boycott), décidée avant-hier au cours d'une réunion du Comité olympique égyptien avec les présidents des fédérations sportives du pays «frère et ami», est assortie d'une précision de taille : l'affirmation du contraire de la décision. Plus clairement, le président du Conseil des sports égyptien explique aux premiers responsables des fédérations sportives de son pays qu'il faut (quand même !) jouer les matches et les compétitions et rencontres officielles internationales. Pourquoi une telle précision ? Tout simplement parce qu'un éventuel «boycott» de ce type de confrontations sportives entraînerait des sanctions inéluctables et immédiates. Ce qui serait lourd de conséquences ! Et, déjà, ces mêmes responsables du sport égyptien sont bien embarrassés d'avoir été trop vite en besogne. En février prochain se déroulera le 19e championnat d'Afrique des nations de handball et, unilatéralement, les médias locaux (encore eux !) se sont empressés de désigner la Libye comme équipe de substitution, au cas où… La Fédération égyptienne de handball aurait demandé à la Confédération africaine de «retirer» l'Algérie de la compétition. Là, il y a matière à réfléchir et aucune place au populisme et aux déclarations farfelues et c'est la raison pour laquelle le président de la CAHB a été intransigeant. Pour la simple raison qu'il s'agit d'une compétition supervisée par la Fédération internationale de handball (IHF), organisée par la Confédération africaine et qui se déroulera en Egypte. C'est-à-dire que l'Egypte est le pays «hôte», il abrite l'événement et ses prérogatives sont fixées par un cahier des charges. Il faut rappeler aussi que Hassan Moustafa est le président de l'IHF, il est Egyptien et n'a pas pour habitude de s'encombrer d'états d'âme. Si le sport ne comporte aucune source d'inquiétude, ce qui l'est, par contre, ce sont les déclarations officielles. Celle du ministre égyptien de l'Information nous laisse stupéfait. Il en est de même pour les déclarations de certains comédiens et chanteurs qui passent complètement à côté de leur vocation première qui est de véhiculer des messages de paix et de fraternité. Au lieu de cela, ils ont versé dans l'invective, les appels à la haine, médisance et la délation à l'encontre du peuple algérien.