Le rôle de l'Algérie dans la sécurisation de la région du Sahel est salué et reconnu sur la scène internationale. C'est ce qui ressort des déclarations faites, hier, par des experts, à l'occasion d'une conférence-débat animée au siège du Centre des études stratégiques du quotidien Echaâb à Alger. Le thème étant sur «les politiques des grandes puissances au Sahel », les intervenants, des professeurs à l'Institut des sciences politiques de l'Université d'Alger, ont souligné le «leadership» de l'Algérie dans cette région sensible de l'Afrique, sa forte contribution dans la lutte antiterroriste et sa médiation dans les conflits armés qui gangrènent cette région. Ces experts ont étayé leurs propos par l'aveu du commandant du Commandement militaire des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), qui a récemment séjourné à Alger, mais aussi de «la nouvelle vision» des Etats-Unis envers l'Algérie qui a, à maintes reprises, salué son rôle prépondérant dans la lutte antiterroriste. Les débats se sont focalisés autour des enjeux géostratégiques et énergétiques dans la région du Sahel et la «compétition» entre la France et les Etats-Unis pour asseoir leur suprématie sur une région réputée comme étant le futur « eldorado pétrolier » du monde. Le professeur Salah Saoud a développé une approche historique faisant de la France le perpétuel tuteur des pays du Sahel, d'où son énorme déploiement au Niger, au Mali et en Mauritanie notamment. «La stratégie colonisatrice de la France n'a pas changé de philosophie, mais seulement de fond et de moyens, et son président actuel ne fait que pérenniser la démarche de ses aïeuls», a-t-il soutenu. L'orateur a énuméré les potentialités de la France, forte de ses 151 centres culturels à travers 191 pays de par le monde, de ses 220.000 étudiants étrangers et des 200 millions de francophones, entre autres indicateurs, pour démontrer la politique expansionniste et le monopole exercé par la France dans la région du Sahel. Mais cela sans compter sur l'omniprésence des Etats-Unis dans la région. Une présence d'autant plus importante que les moyens logistiques et matériels mis pour la sécurisation de la région sont mirobolants. En effet, «les Etats-Unis ont déboursé la bagatelle de 500 millions de dollars en 2005, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme», a affirmé le professeur Salem Berkouk, non sans souligner l'impact des événements du 11 septembre 2001. Cependant, si certains experts soutiennent un partage des rôles entre ces deux puissances mondiales pour s'emparer du «butin pétrolier et minier» des pays du Sahel, d'autres évoquent une compétition féroce entre la France et les Etats-Unis pour le monopole de la région. En tout état de cause, le Sahel est une région assez chaude où kidnappings, rébellions, rançons et conflits armés se multiplient de plus en plus. Une preuve de plus sur l'importance des enjeux géopolitiques et stratégiques qui caractérisent cette région. Néanmoins, la position adoptée par l'Algérie, neutre, a largement contribué aux équilibres dans le Sahel. Le rôle de l'Algérie dans la sécurisation de la région du Sahel est salué et reconnu sur la scène internationale. C'est ce qui ressort des déclarations faites, hier, par des experts, à l'occasion d'une conférence-débat animée au siège du Centre des études stratégiques du quotidien Echaâb à Alger. Le thème étant sur «les politiques des grandes puissances au Sahel », les intervenants, des professeurs à l'Institut des sciences politiques de l'Université d'Alger, ont souligné le «leadership» de l'Algérie dans cette région sensible de l'Afrique, sa forte contribution dans la lutte antiterroriste et sa médiation dans les conflits armés qui gangrènent cette région. Ces experts ont étayé leurs propos par l'aveu du commandant du Commandement militaire des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), qui a récemment séjourné à Alger, mais aussi de «la nouvelle vision» des Etats-Unis envers l'Algérie qui a, à maintes reprises, salué son rôle prépondérant dans la lutte antiterroriste. Les débats se sont focalisés autour des enjeux géostratégiques et énergétiques dans la région du Sahel et la «compétition» entre la France et les Etats-Unis pour asseoir leur suprématie sur une région réputée comme étant le futur « eldorado pétrolier » du monde. Le professeur Salah Saoud a développé une approche historique faisant de la France le perpétuel tuteur des pays du Sahel, d'où son énorme déploiement au Niger, au Mali et en Mauritanie notamment. «La stratégie colonisatrice de la France n'a pas changé de philosophie, mais seulement de fond et de moyens, et son président actuel ne fait que pérenniser la démarche de ses aïeuls», a-t-il soutenu. L'orateur a énuméré les potentialités de la France, forte de ses 151 centres culturels à travers 191 pays de par le monde, de ses 220.000 étudiants étrangers et des 200 millions de francophones, entre autres indicateurs, pour démontrer la politique expansionniste et le monopole exercé par la France dans la région du Sahel. Mais cela sans compter sur l'omniprésence des Etats-Unis dans la région. Une présence d'autant plus importante que les moyens logistiques et matériels mis pour la sécurisation de la région sont mirobolants. En effet, «les Etats-Unis ont déboursé la bagatelle de 500 millions de dollars en 2005, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme», a affirmé le professeur Salem Berkouk, non sans souligner l'impact des événements du 11 septembre 2001. Cependant, si certains experts soutiennent un partage des rôles entre ces deux puissances mondiales pour s'emparer du «butin pétrolier et minier» des pays du Sahel, d'autres évoquent une compétition féroce entre la France et les Etats-Unis pour le monopole de la région. En tout état de cause, le Sahel est une région assez chaude où kidnappings, rébellions, rançons et conflits armés se multiplient de plus en plus. Une preuve de plus sur l'importance des enjeux géopolitiques et stratégiques qui caractérisent cette région. Néanmoins, la position adoptée par l'Algérie, neutre, a largement contribué aux équilibres dans le Sahel.