Au moment où les enseignants, revenant d'un essoufflant mouvement de grève, étaient hier à la table des négociations avec le ministre de l'Education nationale, des dizaines de lycéens sont sortis dans la rue pour crier leur grogne et exprimer leur refus d'être «le dommage collatéral de la polémique entre les deux parties en conflit». Alors que les cours reprennent tout juste dans les établissements scolaires, paralysés pendant pas moins de trois semaines, des lycéens de la classe de terminale ont opté à leur tour pour leur grève afin de faire connaitre leur mécontentement. Plusieurs lycées de la capitale ont rejoint ce jeune groupe contestataire «pacifique» qui n'a pas été épargné par la répression policière. Abordée dans le groupe des contestataires à la rue Didouche-Mourad, rassemblement, une lycéenne au sein de l'établissement Mohamed Boudiaf dénonce «le sort qui leur est réservé». Elle explique que dans son lycée situé à Diar Echems «les cours ont été doublement perturbés aussi bien par la grève des enseignants que par les émeutes qui se sont tenues sur les lieux. Elle nous dira à ce sujet «dans certaines matières nous n'avons pas encore entamé les cours jusqu'à l'heure présente». Une autre lycéenne s'est interrogée d'un ton non moins grave «nous avons soutenu nos enseignants dans leur grève. Mais qui va nous soutenir nous ?». Les revendications principales des lycéens sont principalement de réduire le volume du programme, ne pas toucher aux heures de repos et aux vacances pour tenter de terminer ce programme, jugé trop chargé, et continuer le cours normal des études en limitant l'épreuve du bac aux cours dispensés. Un lycéen déclare à ce propos «le ministre nous avait promis pour les épreuves du BEM que les questions ne porteraient que sur le programme étudié mais il a failli à sa promesse.» Un écrit a fait le tour des établissements algérois pour organiser ce mouvement. «La dernière grève, tenue par les enseignants pour revendiquer leurs droits légitimes, a généré un énorme retard dans le programme scolaire prévu, notamment avec les dispositions prises par l'Etat pour régler cette affaire. En fin de compte c'est nous les élèves qui sommes les premières victimes à subir par la suite un programme intensif de rattrapage durant les prochaines semaines. Alors que déjà le volume horaire et déjà particulièrement chargé», peut on lire dans l'écrit incitant les lycéens à rejoindre au mouvement. Pour le Conseil national des lycées d'Alger (CLA), «pour mettre fin à ce mouvement, la tutelle est obligée de répondre favorablement aux revendications des enseignants, lesquels vont assurer la récupération des cours». Pour sa part, le président de l'Union des associations des parents d'élèves de la wilaya d'Alger, Ahmed Khaled, a affirmé être en pleines négociations avec la tutelle pour arriver à installer un programme favorable à la récupération, sans pour autant encombrer les élèves. Au moment où les enseignants, revenant d'un essoufflant mouvement de grève, étaient hier à la table des négociations avec le ministre de l'Education nationale, des dizaines de lycéens sont sortis dans la rue pour crier leur grogne et exprimer leur refus d'être «le dommage collatéral de la polémique entre les deux parties en conflit». Alors que les cours reprennent tout juste dans les établissements scolaires, paralysés pendant pas moins de trois semaines, des lycéens de la classe de terminale ont opté à leur tour pour leur grève afin de faire connaitre leur mécontentement. Plusieurs lycées de la capitale ont rejoint ce jeune groupe contestataire «pacifique» qui n'a pas été épargné par la répression policière. Abordée dans le groupe des contestataires à la rue Didouche-Mourad, rassemblement, une lycéenne au sein de l'établissement Mohamed Boudiaf dénonce «le sort qui leur est réservé». Elle explique que dans son lycée situé à Diar Echems «les cours ont été doublement perturbés aussi bien par la grève des enseignants que par les émeutes qui se sont tenues sur les lieux. Elle nous dira à ce sujet «dans certaines matières nous n'avons pas encore entamé les cours jusqu'à l'heure présente». Une autre lycéenne s'est interrogée d'un ton non moins grave «nous avons soutenu nos enseignants dans leur grève. Mais qui va nous soutenir nous ?». Les revendications principales des lycéens sont principalement de réduire le volume du programme, ne pas toucher aux heures de repos et aux vacances pour tenter de terminer ce programme, jugé trop chargé, et continuer le cours normal des études en limitant l'épreuve du bac aux cours dispensés. Un lycéen déclare à ce propos «le ministre nous avait promis pour les épreuves du BEM que les questions ne porteraient que sur le programme étudié mais il a failli à sa promesse.» Un écrit a fait le tour des établissements algérois pour organiser ce mouvement. «La dernière grève, tenue par les enseignants pour revendiquer leurs droits légitimes, a généré un énorme retard dans le programme scolaire prévu, notamment avec les dispositions prises par l'Etat pour régler cette affaire. En fin de compte c'est nous les élèves qui sommes les premières victimes à subir par la suite un programme intensif de rattrapage durant les prochaines semaines. Alors que déjà le volume horaire et déjà particulièrement chargé», peut on lire dans l'écrit incitant les lycéens à rejoindre au mouvement. Pour le Conseil national des lycées d'Alger (CLA), «pour mettre fin à ce mouvement, la tutelle est obligée de répondre favorablement aux revendications des enseignants, lesquels vont assurer la récupération des cours». Pour sa part, le président de l'Union des associations des parents d'élèves de la wilaya d'Alger, Ahmed Khaled, a affirmé être en pleines négociations avec la tutelle pour arriver à installer un programme favorable à la récupération, sans pour autant encombrer les élèves.