La célébration cette année est dédiée aux femmes et surtout aux enfants qui ont grandement contribué au soulèvement du 11 décembre 1960. La célébration cette année est dédiée aux femmes et surtout aux enfants qui ont grandement contribué au soulèvement du 11 décembre 1960. Le 11 décembre 1960, une date phare dans la glorieuse Révolution. A l'occasion du 49e anniversaire des douloureux événements qui renvoient à cette date, l'Association «Machaâl Echahid» a organisé, hier, au Centre d'El Moudjahid, une rencontre pour commémorer les manifestations et apporter des témoignages vivants sur les manifestations qui ont ébranlé la France coloniale et anticipé l'indépendance du pays. La célébration cette année est dédiée aux femmes et surtout aux enfants qui ont grandement contribué au soulèvement du 11 décembre 1960. A l'occasion, «Machaâl Echahid» a honoré la mémoire de Saliha Wathiki et Meghraoui, tombés sous les balles assassines des colons à l'âge de 14 et 10 ans lors de ces malheureux événements. Des médailles d'honneur en guise d'immortaliser leurs mémoires ont été remises aux parents des deux martyrs. Des enfants entre plusieurs autres, qui ont participé aux manifestations et, du fait, à la libération du pays du joug colonial. Le chercheur et historien Ameur El-Khila a indiqué que «les manifestations du 11 décembre 1960 ont été un mouvement spontané improvisé par la population, puis encadré et structuré par le FLN ». Partant de ce constat, l'orateur a retracé la genèse des manifestations du 11 décembre, à partir de l'avènement de Charles De Gaulle à la tête de la 5° République française, lorsqu'il institua « une constitution sur mesure », à laquelle se sont opposés et les Algériens et les colons établis en Algérie. El-Khila a précisé qu'après l'agression de jeunes Algériens par des colons à Belcourt le 10 décembre 1960, une tentative de marche sur la Fac centrale, siège des Français, a été sévèrement réprimée par l'occupant. C'est là, raconte-t-il, que le FLN est intervenu et organisé une marche grandiose le lendemain. La répression sauvage s'est soldée par un tribut de 103 morts, a estimé cet historien, mais l'écho des manifestations à travers le monde était retentissant. « La France s'est retrouvée dans l'impasse, notamment après l'adoption par les Nations unies, le 19 décembre 1960, de la résolution appelant à trouver une solution politique en Algérie dans le cadre de l'autodétermination », a-t-il poursuivi. C'est alors que les négociations se sont accélérées et le peuple a davantage embrassé la guerre de libération acculant le colonisateur dans ses derniers retranchements, car l'indépendance ne tardera pas à être proclamée en 1962. Témoignages : Hocine Hamouma, chercheur et historien a vécu les événements à l'âge de 16 ans Les enfants de décembre ressuscités Le chercheur et historien Hocine Hamouma, auteur d'un ouvrage intitulé «Les enfants de décembre» a apporté un témoignage vivant sur les tragiques manifestations du 11 décembre 1960. Il a retracé, au cœur des événements, comment les enfants de la Casbah se sont soulevés pour prêter main forte à leurs compatriotes de Belcourt. Hamouma a évoqué 7 fusillades à la Casbah, mais aussi à Bab El-Oued et la Place des Martyrs, où des forces de l'occupant tiraient par balles explosives à bout portant sur des enfants innocents et des femmes. M. Wathiki, frère de la martyre Saliha : «Ma sœur a reçu 6 balles» M. Wathiki a apporté son témoignage sur sa sœur martyre, l'une des premières victimes de la barbarie du colonialisme lors des manifestations du 11 décembre 1960. « Saliha a reçu six balles assassines à l'âge de 14 ans, alors qu'elle était portée par un manifestant au premier rang », a-t-il témoigné non sans amertume. "Saliha la martyre, dont le nom est porté par une rue de la capitale, a été à l'avant-garde de la Révolution, en faisant passer dans son sac des armes et des tracts des meneurs de la Bataille d'Alger", a-t-il encore ajouté. Le 11 décembre 1960, une date phare dans la glorieuse Révolution. A l'occasion du 49e anniversaire des douloureux événements qui renvoient à cette date, l'Association «Machaâl Echahid» a organisé, hier, au Centre d'El Moudjahid, une rencontre pour commémorer les manifestations et apporter des témoignages vivants sur les manifestations qui ont ébranlé la France coloniale et anticipé l'indépendance du pays. La célébration cette année est dédiée aux femmes et surtout aux enfants qui ont grandement contribué au soulèvement du 11 décembre 1960. A l'occasion, «Machaâl Echahid» a honoré la mémoire de Saliha Wathiki et Meghraoui, tombés sous les balles assassines des colons à l'âge de 14 et 10 ans lors de ces malheureux événements. Des médailles d'honneur en guise d'immortaliser leurs mémoires ont été remises aux parents des deux martyrs. Des enfants entre plusieurs autres, qui ont participé aux manifestations et, du fait, à la libération du pays du joug colonial. Le chercheur et historien Ameur El-Khila a indiqué que «les manifestations du 11 décembre 1960 ont été un mouvement spontané improvisé par la population, puis encadré et structuré par le FLN ». Partant de ce constat, l'orateur a retracé la genèse des manifestations du 11 décembre, à partir de l'avènement de Charles De Gaulle à la tête de la 5° République française, lorsqu'il institua « une constitution sur mesure », à laquelle se sont opposés et les Algériens et les colons établis en Algérie. El-Khila a précisé qu'après l'agression de jeunes Algériens par des colons à Belcourt le 10 décembre 1960, une tentative de marche sur la Fac centrale, siège des Français, a été sévèrement réprimée par l'occupant. C'est là, raconte-t-il, que le FLN est intervenu et organisé une marche grandiose le lendemain. La répression sauvage s'est soldée par un tribut de 103 morts, a estimé cet historien, mais l'écho des manifestations à travers le monde était retentissant. « La France s'est retrouvée dans l'impasse, notamment après l'adoption par les Nations unies, le 19 décembre 1960, de la résolution appelant à trouver une solution politique en Algérie dans le cadre de l'autodétermination », a-t-il poursuivi. C'est alors que les négociations se sont accélérées et le peuple a davantage embrassé la guerre de libération acculant le colonisateur dans ses derniers retranchements, car l'indépendance ne tardera pas à être proclamée en 1962. Témoignages : Hocine Hamouma, chercheur et historien a vécu les événements à l'âge de 16 ans Les enfants de décembre ressuscités Le chercheur et historien Hocine Hamouma, auteur d'un ouvrage intitulé «Les enfants de décembre» a apporté un témoignage vivant sur les tragiques manifestations du 11 décembre 1960. Il a retracé, au cœur des événements, comment les enfants de la Casbah se sont soulevés pour prêter main forte à leurs compatriotes de Belcourt. Hamouma a évoqué 7 fusillades à la Casbah, mais aussi à Bab El-Oued et la Place des Martyrs, où des forces de l'occupant tiraient par balles explosives à bout portant sur des enfants innocents et des femmes. M. Wathiki, frère de la martyre Saliha : «Ma sœur a reçu 6 balles» M. Wathiki a apporté son témoignage sur sa sœur martyre, l'une des premières victimes de la barbarie du colonialisme lors des manifestations du 11 décembre 1960. « Saliha a reçu six balles assassines à l'âge de 14 ans, alors qu'elle était portée par un manifestant au premier rang », a-t-il témoigné non sans amertume. "Saliha la martyre, dont le nom est porté par une rue de la capitale, a été à l'avant-garde de la Révolution, en faisant passer dans son sac des armes et des tracts des meneurs de la Bataille d'Alger", a-t-il encore ajouté.