Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a souligné, hier à Doha, la nécessité de stabiliser les prix du gaz dans le monde, appelant les pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) à élaborer une stratégie dans ce sens. Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a souligné, hier à Doha, la nécessité de stabiliser les prix du gaz dans le monde, appelant les pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) à élaborer une stratégie dans ce sens. Le FPEG ''doit être en mesure de mettre en place une stratégie qui permettra de parvenir à une véritable coordination'', a-t-il déclaré à l'APS en marge des travaux de la 9e session de ce forum. «L'ensemble des pays producteurs et exportateurs de gaz ont intérêt à ce que le marché du gaz soit stable'', a-t-il ajouté, affirmant que "cela est également dans l'intérêt des consommateurs". Selon M. Khelil, cette stratégie, qui sera de plus en plus nécessaire pour assurer un ''développement harmonieux de l'industrie gazière'', permettra d'éviter "les déséquilibres entre l'offre et la demande sur les marchés et de faire face à des développements ou à des initiatives imprévus de la part de certains pays''. Pour le ministre, cela devrait permettre de ''garantir une meilleure valorisation possible des exportations gazières sur la base de conditions équitables assurant les intérêts de toutes les parties''. Il a relevé, en outre, ''la nécessité de mieux évaluer les impacts de la baisse des prix du gaz sur le marché spot qui pourrait 'affecter les prix du gaz fixés dans le cadre de contrats à long terme.'' S'agissant du transport de gaz, M. Khelil a affirmé que d'intenses efforts doivent être déployés ''pour arriver à une meilleure coordination en vue d'optimiser l'opération''. Ainsi, les 15 membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) se sont retrouvés, hier à Doha, pour discuter de l'état actuel des prix du gaz qui restent en deçà de leur souhait. A l'ouverture des travaux de cette 9e session, l'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, a appelé à aligner les prix du gaz sur ceux du pétrole. Car c'est toute la problématique aujourd'hui à laquelle sont confrontés les pays producteurs ; les prix du gaz indexés sur ceux du pétrole ne suivent toujours pas l'évolution que connait le baril sur les marchés internationaux. L'émir du Qatar, 3e pays producteur mondial de gaz, a bien mis en évidence ce dilemme en soulignant qu'après «la sévère baisse des prix du pétrole et du gaz, la hausse qu'ont connue les prix du pétrole cette année n'a pas été suivie d'une amélioration des prix du gaz et nous espérons que cette situation soit uniquement temporaire».D'où son appel aux membres du FPEG à «analyser les raisons qui ont poussé à dissocier les prix du pétrole et du gaz et œuvrer à rétablir la corrélation entre eux ».Chakib Khelil a, d'ailleurs, a été désigné par ses homologues du Forum des pays exportateurs de gaz, président de la réunion des ministres de cette organisation, à compter du 1er janvier 2010. Le poste de secrétaire général du Forum est revenu au premier vice-président de la société russe d'hydrocarbures, Stroitransgaz, Lounid Boukhanovski. Les membres du FPEG ont confirmé également la tenue, à Oran, le 19 avril prochain, de la 10e session du Forum, en marge de la 16e Conférence mondiale du gaz (GNl 16). Le FPEG ''doit être en mesure de mettre en place une stratégie qui permettra de parvenir à une véritable coordination'', a-t-il déclaré à l'APS en marge des travaux de la 9e session de ce forum. «L'ensemble des pays producteurs et exportateurs de gaz ont intérêt à ce que le marché du gaz soit stable'', a-t-il ajouté, affirmant que "cela est également dans l'intérêt des consommateurs". Selon M. Khelil, cette stratégie, qui sera de plus en plus nécessaire pour assurer un ''développement harmonieux de l'industrie gazière'', permettra d'éviter "les déséquilibres entre l'offre et la demande sur les marchés et de faire face à des développements ou à des initiatives imprévus de la part de certains pays''. Pour le ministre, cela devrait permettre de ''garantir une meilleure valorisation possible des exportations gazières sur la base de conditions équitables assurant les intérêts de toutes les parties''. Il a relevé, en outre, ''la nécessité de mieux évaluer les impacts de la baisse des prix du gaz sur le marché spot qui pourrait 'affecter les prix du gaz fixés dans le cadre de contrats à long terme.'' S'agissant du transport de gaz, M. Khelil a affirmé que d'intenses efforts doivent être déployés ''pour arriver à une meilleure coordination en vue d'optimiser l'opération''. Ainsi, les 15 membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) se sont retrouvés, hier à Doha, pour discuter de l'état actuel des prix du gaz qui restent en deçà de leur souhait. A l'ouverture des travaux de cette 9e session, l'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani, a appelé à aligner les prix du gaz sur ceux du pétrole. Car c'est toute la problématique aujourd'hui à laquelle sont confrontés les pays producteurs ; les prix du gaz indexés sur ceux du pétrole ne suivent toujours pas l'évolution que connait le baril sur les marchés internationaux. L'émir du Qatar, 3e pays producteur mondial de gaz, a bien mis en évidence ce dilemme en soulignant qu'après «la sévère baisse des prix du pétrole et du gaz, la hausse qu'ont connue les prix du pétrole cette année n'a pas été suivie d'une amélioration des prix du gaz et nous espérons que cette situation soit uniquement temporaire».D'où son appel aux membres du FPEG à «analyser les raisons qui ont poussé à dissocier les prix du pétrole et du gaz et œuvrer à rétablir la corrélation entre eux ».Chakib Khelil a, d'ailleurs, a été désigné par ses homologues du Forum des pays exportateurs de gaz, président de la réunion des ministres de cette organisation, à compter du 1er janvier 2010. Le poste de secrétaire général du Forum est revenu au premier vice-président de la société russe d'hydrocarbures, Stroitransgaz, Lounid Boukhanovski. Les membres du FPEG ont confirmé également la tenue, à Oran, le 19 avril prochain, de la 10e session du Forum, en marge de la 16e Conférence mondiale du gaz (GNl 16).