La décision de la Fédération algérienne de football (FAF) visant à imposer aux clubs engagés en Coupe d'Algérie d'arborer le sigle de l'opérateur de téléphonie mobile Nedjma en sa qualité de sponsor officiel de la FAF, a été dénoncée hier par les présidents des six clubs liés par un contrat de sponsoring avec son concurrent Djezzy, qui vont jusqu'à la qualifier (la décision) d' «injuste». La décision de la Fédération algérienne de football (FAF) visant à imposer aux clubs engagés en Coupe d'Algérie d'arborer le sigle de l'opérateur de téléphonie mobile Nedjma en sa qualité de sponsor officiel de la FAF, a été dénoncée hier par les présidents des six clubs liés par un contrat de sponsoring avec son concurrent Djezzy, qui vont jusqu'à la qualifier (la décision) d' «injuste». Il s'agit des présidents de l'USM Alger, Saïd Allik, de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, de la JS Kabylie, Moh-Chérif Hannachi, du MC Alger Sadek Amrous, du 1er vice-président de l'ES Sétif, Benkhenniche Azzedine représentant d'Abdelhakim Serrar, et du président du MC Oran, Belkacem Elimam. Ce dernier, absent à la réunion d'hier tenue à l'hôtel Hilton (Alger), a envoyé une lettre à l'intention de ses homologues , présidents de clubs, dans laquelle il affirme être «solidaire de toutes les décisions qui seront prises pour la défense des intérêts de nos clubs». D'aucuns y voient une question de «survie». "La décision de la FAF est d'autant plus incompréhensible et à la limite de l'inadmissible, lorsque l'on sait que les contrats qui lient ces clubs à Djezzy ont été signés en 2005 et courent jusqu'en 2013", s'insurgent les présidents de clubs. Ces derniers, tout en affirmant leur rejet de cette décision, persistent et signent dans leur décision de ne porter que le sigle de leur sponsor. Interrogés sur les éventuelles sanctions qui leur seront infligées par la FAF au cas où ils décident de jouer avec le sigle de Djezzy, les présidents de clubs, tout en maintenant qu'ils ne sont pas venus pour «envenimer» les choses entre eux et la Fédération de football, assurent néanmoins, par la voix du président du MC Alger, que «quelles que seront les sanctions, nous sommes là, et c'est l'objet de notre rencontre d'aujourd'hui (hier, Ndlr) pour les assumer». Même si on laisse entendre que les clubs en question vont boycotter la Coupe d'Algérie si la FAF maintient sa décision, l'on préfère néanmoins jouer l'apaisement. «Nous ne cherchons pas à envenimer les choses et nous n'anticiperons pas la décision de la FAF. Nous gardons foi quant à trouver une solution qui tienne compte des intérêts, droits et obligations de toutes les parties concernées», affirment les présidents. Comme alternative, ces derniers suggèrent de «faire l'impasse cette année» sur cette décision en ce qui concerne les six clubs et suggèrent à la FAF de trouver un compromis avec Nedjma pour faire aboutir cette doléance. Pendant ce temps, les six présidents ne veulent pas entendre parler de résilier leurs contrats respectifs avec Djezzy auquel ils jurent fidélité. Auquel cas les conséquences seront désastreuses d'autant que les clauses contenues dans les contrats de Djezzy sont extrêmement sévères. «Djezzy, pour nous, reste un vecteur important, un sponsor sérieux qui a de tout le temps respecté ses engagements. Nous, nous avons choisi Djezzy, il faut que les gens (la FAF, Ndlr) respectent les engagements pris par ces clubs liés par des contrats à Djezzy. Et je tiens à vous informer que les présidents de clubs, ici présents, ne sont motivés uniquement que par la sauvegarde de l'intérêt de leurs clubs», a tenu à souligner Saïd Allik dans une allocution. «Djezzy est en contrat avec ces clubs de 2005 jusqu'en 2013. C'est pour vous démontrer que c'est un sponsor très sérieux et on ne peut pas se passer d'un accompagnateur pareil. Certes, la Coupe d'Algérie est une compétition qui appartient à la FAF», poursuit Allik, avant de s'interroger : «Mais, depuis 25 ou 30 ans, est-ce qu'on a tenu compte précisément de ce problème, à savoir que le championnat est une compétition à part de la Coupe d'Algérie ?». Sur sa lancée, Saïd Allik commente avec un brin d'ironie : «On n'a jamais vu gérer différemment ces deux compétitions, les contrats qui lient les clubs en question avec Djezzy sont bien antérieurs (2005) au contrat Nedjma-FAF».Plus grave encore, le communiqué de la FAF souligne qu' «aucun autre sponsor ne devrait figurer sur les maillots des joueurs». Cela veut dire que tous les sponsors de clubs qui leur permettent aujourd'hui de vivre sont exclus de la compétition. Considérant que leurs intérêts sont «menacés», les six présidents de club affirment unanimement jurer fidélité à leur sponsor attitré qu'est Djezzy. «Il est exclu qu'on revienne sur ce point», tempête Allik. «Nous avons demandé une réunion avec la FAF il y a de cela un mois, au président de la Ligue nationale, pour essayer de prévoir un rendez-vous avec la FAF en vue de tenter de régler ce problème. Depuis, nous n'avons reçu aucune réponse si ce n'est un communiqué méchant et menaçant», affirme Allik très remonté. Moh-Chérif Hannachi a tenu à souligner que «Djezzy n'est pas l'Egypte», un avis partagé par son homologue Saïd Allik qui a affirmé que l'opérateur demeure un opérateur «de droit algérien» qui assure entre 4.000 et 4.500 postes d'emplois directs et des centaines de milliers indirects. En somme, il faut faire la part des choses et ne pas ne pas faire l'amalgame entre sport et politique, suggèrent les présidents de clubs. Ces derniers exhortent les pouvoirs publics à saisir cette opportunité et la ferveur nationale, suscitée par la brillante qualification de l'EN en Coupes d'Afrique et du monde, pour impulser une nouvelle dynamique au sport national et en particulier au football. Dans un communiqué commun signé par les six présidents, ces présidents gardent foi quant à trouver un épilogue heureux à ce problème qui passe, néanmoins, par une «réunion sage et sereine (avec la FAF) qui prendra en compte les droits et obligations de toutes les parties concernées». Il s'agit des présidents de l'USM Alger, Saïd Allik, de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, de la JS Kabylie, Moh-Chérif Hannachi, du MC Alger Sadek Amrous, du 1er vice-président de l'ES Sétif, Benkhenniche Azzedine représentant d'Abdelhakim Serrar, et du président du MC Oran, Belkacem Elimam. Ce dernier, absent à la réunion d'hier tenue à l'hôtel Hilton (Alger), a envoyé une lettre à l'intention de ses homologues , présidents de clubs, dans laquelle il affirme être «solidaire de toutes les décisions qui seront prises pour la défense des intérêts de nos clubs». D'aucuns y voient une question de «survie». "La décision de la FAF est d'autant plus incompréhensible et à la limite de l'inadmissible, lorsque l'on sait que les contrats qui lient ces clubs à Djezzy ont été signés en 2005 et courent jusqu'en 2013", s'insurgent les présidents de clubs. Ces derniers, tout en affirmant leur rejet de cette décision, persistent et signent dans leur décision de ne porter que le sigle de leur sponsor. Interrogés sur les éventuelles sanctions qui leur seront infligées par la FAF au cas où ils décident de jouer avec le sigle de Djezzy, les présidents de clubs, tout en maintenant qu'ils ne sont pas venus pour «envenimer» les choses entre eux et la Fédération de football, assurent néanmoins, par la voix du président du MC Alger, que «quelles que seront les sanctions, nous sommes là, et c'est l'objet de notre rencontre d'aujourd'hui (hier, Ndlr) pour les assumer». Même si on laisse entendre que les clubs en question vont boycotter la Coupe d'Algérie si la FAF maintient sa décision, l'on préfère néanmoins jouer l'apaisement. «Nous ne cherchons pas à envenimer les choses et nous n'anticiperons pas la décision de la FAF. Nous gardons foi quant à trouver une solution qui tienne compte des intérêts, droits et obligations de toutes les parties concernées», affirment les présidents. Comme alternative, ces derniers suggèrent de «faire l'impasse cette année» sur cette décision en ce qui concerne les six clubs et suggèrent à la FAF de trouver un compromis avec Nedjma pour faire aboutir cette doléance. Pendant ce temps, les six présidents ne veulent pas entendre parler de résilier leurs contrats respectifs avec Djezzy auquel ils jurent fidélité. Auquel cas les conséquences seront désastreuses d'autant que les clauses contenues dans les contrats de Djezzy sont extrêmement sévères. «Djezzy, pour nous, reste un vecteur important, un sponsor sérieux qui a de tout le temps respecté ses engagements. Nous, nous avons choisi Djezzy, il faut que les gens (la FAF, Ndlr) respectent les engagements pris par ces clubs liés par des contrats à Djezzy. Et je tiens à vous informer que les présidents de clubs, ici présents, ne sont motivés uniquement que par la sauvegarde de l'intérêt de leurs clubs», a tenu à souligner Saïd Allik dans une allocution. «Djezzy est en contrat avec ces clubs de 2005 jusqu'en 2013. C'est pour vous démontrer que c'est un sponsor très sérieux et on ne peut pas se passer d'un accompagnateur pareil. Certes, la Coupe d'Algérie est une compétition qui appartient à la FAF», poursuit Allik, avant de s'interroger : «Mais, depuis 25 ou 30 ans, est-ce qu'on a tenu compte précisément de ce problème, à savoir que le championnat est une compétition à part de la Coupe d'Algérie ?». Sur sa lancée, Saïd Allik commente avec un brin d'ironie : «On n'a jamais vu gérer différemment ces deux compétitions, les contrats qui lient les clubs en question avec Djezzy sont bien antérieurs (2005) au contrat Nedjma-FAF».Plus grave encore, le communiqué de la FAF souligne qu' «aucun autre sponsor ne devrait figurer sur les maillots des joueurs». Cela veut dire que tous les sponsors de clubs qui leur permettent aujourd'hui de vivre sont exclus de la compétition. Considérant que leurs intérêts sont «menacés», les six présidents de club affirment unanimement jurer fidélité à leur sponsor attitré qu'est Djezzy. «Il est exclu qu'on revienne sur ce point», tempête Allik. «Nous avons demandé une réunion avec la FAF il y a de cela un mois, au président de la Ligue nationale, pour essayer de prévoir un rendez-vous avec la FAF en vue de tenter de régler ce problème. Depuis, nous n'avons reçu aucune réponse si ce n'est un communiqué méchant et menaçant», affirme Allik très remonté. Moh-Chérif Hannachi a tenu à souligner que «Djezzy n'est pas l'Egypte», un avis partagé par son homologue Saïd Allik qui a affirmé que l'opérateur demeure un opérateur «de droit algérien» qui assure entre 4.000 et 4.500 postes d'emplois directs et des centaines de milliers indirects. En somme, il faut faire la part des choses et ne pas ne pas faire l'amalgame entre sport et politique, suggèrent les présidents de clubs. Ces derniers exhortent les pouvoirs publics à saisir cette opportunité et la ferveur nationale, suscitée par la brillante qualification de l'EN en Coupes d'Afrique et du monde, pour impulser une nouvelle dynamique au sport national et en particulier au football. Dans un communiqué commun signé par les six présidents, ces présidents gardent foi quant à trouver un épilogue heureux à ce problème qui passe, néanmoins, par une «réunion sage et sereine (avec la FAF) qui prendra en compte les droits et obligations de toutes les parties concernées».